Utile du haut en bas
● Appelé “l’arbre de vie” par les indigènes du nord-est du Brésil, le palmier carnauba a un nombre extraordinaire d’usages. Dans les “plantations”, on récolte les feuilles dont on extrait la cire. Celle-ci entre dans la fabrication des meilleures cires pour planchers, des produits pour entretenir le cuir, du papier carbone, des disques pour électrophones, des films de cinéma, de quantité d’articles en caoutchouc et de matières isolantes.
Cependant, si le reste du monde n’emploie que cette cire, les indigènes, eux, se servent de toutes les autres parties de la plante. Avec les feuilles, ils tissent des nattes et font des toits de chaume. Le tronc est utilisé pour toutes sortes de construction, surtout celle des solides jangadas ou radeaux à voiles. Les troncs, une fois creusés, sont même employés comme conduites d’eau.
Il y a également les parties comestibles. Les pousses se mangent comme choux palmistes et les jeunes tiges fournissent de l’amidon. Avec le petit fruit rond de ce palmier on engraisse les cochons, et on fait même une boisson fermentée avec la sève. En vérité, le palmier carnauba est une “usine” économique, productive du haut en bas.