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  • Comment j’ai sauvé ma maison
  • Réveillez-vous ! 1977
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Réveillez-vous ! 1977
g77 8/6 p. 24-26

Comment j’ai sauvé ma maison

‘POURQUOI acheter une maison condamnée à s’effondrer ?’ C’est ce que semblaient penser mes voisins. Je comprends leur perplexité, car ma maison est bâtie sur la berge du lac Michigan.

Or, depuis plusieurs années, les eaux du lac Michigan, comme celles des Grands Lacs, s’élèvent régulièrement. Elles érodent les berges et sapent les fondations de certaines maisons qui s’enfoncent et finissent par s’effondrer avec la berge. On considérait ma nouvelle maison comme la prochaine candidate au grand plongeon.

Quelles solutions les propriétaires de l’endroit ont-​ils adoptées pour freiner l’érosion ? Ils se sont attaqués aux vagues, guerre ruineuse et perdue d’avance. La méthode courante consiste à édifier une digue dans l’eau à quelques mètres de la berge ou sur celle-ci. Plusieurs voisins ont dépensé des milliers de dollars pour voir finalement tout leur travail ruiné par les vagues.

Différents modèles de digues

J’ai étudié divers modèles de digues en bois, en métal ou en béton armé. Mais je me suis vite aperçu qu’ils présentaient tous des inconvénients. La digue en bois est évidemment la moins chère et la plus facile à installer, mais il faut la changer régulièrement parce qu’elle ne résiste pas aux tempêtes qui éclatent fréquemment sur les Grands Lacs.

Le deuxième type consiste en plaques d’acier qu’il faut enfoncer dans le sable en se servant d’une grue. Quand on n’arrive pas à mettre en place le matériel depuis le rivage, on est obligé de se servir d’une barge. Inutile de vous dire que cela coûte alors très cher.

Le troisième modèle, un mur en béton armé, est le plus mauvais. Les vagues le mettent en pièces encore plus vite qu’une digue en bois ou des plaques d’acier, probablement à cause du manque d’élasticité du béton. En effet, je n’avais pas mis longtemps à me rendre compte de la force d’une “simple” vague.

Un système différent

Pourquoi les vagues déposent-​elles du sable sur une rive, formant ainsi une plage, alors qu’elles l’arrachent de la rive voisine ? Il existe certainement de nombreuses raisons à cela, mais en examinant les vagues, j’ai commencé à ébaucher mon projet.

Quand on regarde les vagues déferler sur une plage, on remarque qu’une partie de l’eau est absorbée par le sable. Il y a donc une moins grande quantité d’eau qui reflue. De plus, chaque vague dépose du sable et contribue ainsi à construire une plage. Ne pouvait-​on pas faire une sorte de barrière qui permettrait d’imiter ce qui se passe sur les plages créées par Dieu ? Je me suis dit que si je pouvais construire un mur sur lequel la houle déferlerait, mais qui permettrait une certaine infiltration de l’eau et qui ralentirait le reflux des vagues, cela pourrait favoriser la formation d’une plage.

D’autre part, quand on est sur la berge du lac Michigan, on sent le sol vibrer, tellement les vagues sont fortes. J’ai donc pensé qu’il valait mieux ne pas s’opposer directement à une telle force et j’en ai conclu que le défaut commun à toutes les digues était leur position verticale. Il va de soi qu’elles arrêtent ainsi les vagues brutalement. C’est l’éternelle histoire de la force irrésistible qui finit par détruire l’obstacle qui n’est inébranlable qu’en apparence.

Vous pensez peut-être que la bonne solution consisterait à construire un mur assez épais qui n’aurait aucun point faible. Mais tout mur vertical soulève un autre problème fondamental.

En effet, les vagues qui franchissent le mur emportent du sable qu’elles déposent derrière lui. Quant aux vagues qui frappent le mur de plein fouet, elles ébranlent le sol qui se trouve derrière, ce qui a pour résultat de le tasser. La terre qui s’accumule à la base du mur et qui est de plus en plus dense, finit par incliner le mur en direction du lac.

Quand la digue s’incline ainsi, les ennuis commencent. À cause de l’angle aigu qu’elle forme par rapport au niveau de l’eau, il se produit un phénomène de turbulence chaque fois que les vagues déferlent contre la digue, phénomène qui arrache du sable à la base du mur, du côté du lac. La pression augmente donc derrière le mur, alors qu’il est de moins en moins soutenu sur le devant. Il ne met donc pas longtemps à s’effondrer dans le trou ainsi creusé par les vagues.

Ayant réfléchi à tous les inconvénients des murs verticaux et à la formation naturelle des plages, j’en ai conclu que, quel que soit le système choisi, ma digue serait inclinée vers l’arrière, en direction du rivage. Ainsi les vagues seraient arrêtées graduellement. Au lieu de frapper violemment la digue, les morceaux de glace et les débris rouleraient dessus.

Mais comment réaliser de façon économique un barrage incliné vers le rivage sur lequel les vagues pourraient déferler et refluer ?

Je construis le “mur de protection” de ma maison

Je me suis finalement décidé à construire une digue à l’aide de plaques de béton armé non jointes entre elles. En laissant un peu de jeu entre les plaques, chacune d’elles peut se déplacer sans exercer une pression sur les autres. Il va de soi que la taille des dalles variera suivant les besoins. Personnellement, j’ai fait des coffrages de deux mètres cinquante de long, quarante-cinq centimètres de large et vingt-cinq centimètres de profondeur. Chaque dalle était armée de trois tiges d’acier dans le sens de la longueur.

À l’aide d’une pompe centrifuge à gros débit (380 litres d’eau à la minute), j’ai creusé dans le sable un trou suffisamment grand pour recevoir une plaque, que j’ai enfoncée profondément en ne la laissant dépasser que de quarante-cinq centimètres au-dessus du sable. Chaque dalle avait une inclinaison d’environ trente-cinq degrés par rapport à la verticale.

Il fallait maintenant mettre derrière ces plaques quelque chose qui soit assez lourd pour résister à la force des vagues, mais qui laisse quand même l’eau s’infiltrer. J’ai porté mon choix sur le granit à cause de sa densité élevée. J’ai donc creusé le sable jusqu’à une profondeur d’environ un mètre au-dessous du sommet des dalles et j’y ai mis des galets.

Comme vous le voyez sur le schéma, cette technique consiste à commencer avec de petits galets et à continuer ensuite avec des pierres de granit de plus en plus grosses jusqu’au sommet de chaque panneau. Les vagues ne peuvent pas déplacer les gros blocs du haut, et les petits galets de dessous empêchent les embruns et les fortes pluies d’entraîner le sable et la terre à travers les pierres. Il est bien également de répandre du gravier sur le sable de la berge.

Une épreuve difficile

Peu après la fin des travaux, une violente tempête s’est abattue sur les Grands Lacs. Elle avait une telle force qu’elle a fait couler un des plus gros bateaux des Lacs, l’Edmund Fitzgerald, qui mesurait pourtant 220 mètres de long. Pendant la tempête, je me suis demandé si ma digue allait résister. Quelle joie quand je me suis aperçu qu’elle n’avait subi aucun dégât sérieux !

Actuellement, ma digue mesure 45 mètres de long et, jusqu’ici, elle a accompli ce que j’attendais d’elle. Je me suis aperçu que mon système permettait effectivement la formation d’une plage. Le procédé est particulièrement efficace lorsque les vagues frappent le rivage de plein fouet.

Après deux années il est encore trop tôt pour dire si cette digue résistera au temps. En tout cas, elle a prouvé qu’elle était résistante ; ma famille habite en sécurité et notre maison est sauvée.

— D’un de nos lecteurs.

[Schéma, page 25]

(Voir la publication)

DALLES DE BÉTON ARMÉ

Fond du lac

45 cm

Gravier

Granit de plus en plus fin jusqu’à des galets de 6 mm de diamètre

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