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  • “Voici une information”

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  • “Voici une information”
  • Réveillez-vous ! 1977
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Réveillez-vous ! 1977
g77 22/7 p. 5-8

“Voici une information”

PEU importe ce que nous sommes en train de faire, les mots “Voici une information” nous arrachent aussitôt à notre routine quotidienne. Les automobilistes augmentent le volume de leur radio, les ménagères arrêtent leur travail et les conversations cessent. Le speaker va peut-être annoncer une catastrophe, l’assassinat d’un dirigeant politique ou quelque autre événement important.

De telles scènes se répètent presque chaque jour partout dans le monde mais ce que nous ne voyons pas, c’est ce qui se passe dans les coulisses peu avant que la phrase “Voici une information” ne vienne rompre le train-train des émissions habituelles. Allons donc jeter un coup d’œil dans la salle de rédaction d’une agence de presse nationale.

Nous sommes tout de suite surpris par le calme qui y règne, car les salles de rédaction sont généralement renommées pour leur “confusion” bruyante mais organisée. On pense au crépitement des téléscripteurs qui transmettent des nouvelles venant du monde entier et à celui des machines à écrire des journalistes, qui rédigent leurs papiers, et on imagine les garçons de bureau qui se précipitent pour emporter les textes terminés. En fait, les choses se sont passées ainsi pendant des dizaines d’années.

Mais à l’ère de l’ordinateur, les agences de presse se sont modernisées. Les bruyants téléscripteurs ont été remplacés par des machines dont la tête électronique glisse silencieusement sur le papier. Certaines machines à grande vitesse produisent douze cents mots à la minute, soit un paragraphe de six lignes en trois secondes.

Disparues aussi les machines à écrire. À présent, les journalistes sont assis devant un ordinateur terminal qui ressemble à un poste de télévision muni d’un clavier. Lorsqu’ils frappent les touches, les lettres apparaissent sur l’écran et l’article prend forme. Le journaliste peut modifier le texte selon qu’il le juge nécessaire. Il peut changer une déclaration, supprimer une phrase ou un paragraphe et les insérer à un autre endroit ou simplement les supprimer.

Le silence d’une salle de rédaction moderne n’est troublé que par le bruit d’une conversation, par une sonnerie de téléphone et, naturellement, par le léger tintement des sonnettes qui signale au rédacteur l’arrivée d’une nouvelle importante. On ne l’entend pas souvent et un visiteur peut même ne pas le remarquer. Néanmoins, il attire rapidement l’attention d’au moins un journaliste.

Comment tout a commencé

En 1835, à Paris, un homme du nom de Charles Havas décida d’entreprendre un nouveau travail. Il traduisait et faisait imprimer les nouvelles financières de plusieurs journaux étrangers auxquels il s’était abonné. Il vendait ensuite ces informations aux hommes d’affaires de la ville. Puis, comme les journaux s’intéressaient aussi à ce qu’il faisait, il agrandit son affaire en traduisant et en vendant des nouvelles et des articles en plus des informations financières.

Bientôt Havas recueillait des nouvelles de toute la France par messagers, par pigeons voyageurs et plus tard par le télégraphe. Ainsi est née l’Agence France-Presse. Entre-temps, à New York, six propriétaires de journaux avaient formé une agence d’informations qui, plus tard, fut connue sous le nom d’Associated Press (AP). Un peu partout dans le monde, d’autres agences de ce genre prirent naissance, Reuter à Londres, la Canadian Press à Toronto, etc.

Des centaines de propriétaires de journaux se rendaient compte que leurs lecteurs voulaient savoir ce qui se passait dans le monde entier et pas seulement chez eux. Seuls, ils étaient incapables de fournir des informations aussi étendues, mais ils pouvaient le faire en s’unissant pour former une agence de presse.

Mais comment ces agences obtiennent-​elles leurs informations ?

Comment fonctionne une agence de presse

Il existe des agences de presse nationales, internationales et mondiales. Une agence nationale transmet des informations dans un pays particulier. Pour ce faire, elle ouvre des bureaux, généralement un dans chaque région ou département, et vend ses services à des centaines de journaux et de stations de radio et de télévision du pays. Le prix dépend généralement de la station ou du journal.

Chaque journal et station de radio ou de télévision a des correspondants dans chaque région du pays. Quand une nouvelle peut intéresser d’autres gens que ceux de la région, on l’envoie au bureau de l’agence nationale pour le pays, lequel bureau transmet ces informations à tous ses clients.

Entre-temps, le bureau principal de l’agence vérifie les informations provenant de tous les bureaux régionaux. Quand, parmi elles, il s’en trouve qui sont d’intérêt général, on les envoie dans tout le pays. En outre, l’agence de presse nationale a elle-​même une équipe de journalistes et de rédacteurs qui rassemblent les informations dont les principales feront l’objet d’articles.

Pour obtenir des informations sur les événements mondiaux, les agences de presse nationales s’adressent à une ou plusieurs agences mondiales. Celles-ci vendent leurs services aux agences nationales et parfois aux grands quotidiens et aux stations de radio et de télévision. De leur côté, les agences mondiales recueillent des informations auprès de chacun des services nationaux. Quand tombe une nouvelle d’intérêt international, le service ad hoc s’en saisit et l’incident devient une information internationale.

Les ordinateurs des agences associées sont reliés entre eux. Autrement dit, quand une nouvelle parvient à une agence, elle est transmise automatiquement aux autres. Voyons ce qui se passe dans le cas d’une nouvelle importante.

Supposons que cela se passe à San Francisco. L’Associated Press est peut-être la première à recevoir l’information et en quelques secondes un de ses journalistes a préparé sur son ordinateur un papier de quatre ou cinq lignes. Le rédacteur en chef en vérifie l’exactitude et le fait immédiatement partir. Quelques secondes plus tard, la nouvelle, reçue et relayée dans tout le pays par les rédacteurs du bureau principal à New York, apparaîtra sur les téléscripteurs des salles de rédaction des journaux, de la radio et de la télévision à travers les États-Unis.

Entre-temps, un rédacteur de la Canadian Press, à Toronto, alerté par les sonnettes, inscrit la nouvelle sur son ordinateur, la vérifie et la diffuse dans tout le Canada. À ce moment, l’AP a également transmis la nouvelle aux services de presse nationaux qui sont en relation avec elle, et ceux-ci la transmettent dans leurs pays respectifs. Dans l’espace de quatre ou cinq minutes après que le journaliste de San Francisco a terminé son papier, la nouvelle, qui n’est ni retapée ni réécrite, peut apparaître sur le téléscripteur d’une station de radio de Terre-Neuve ou d’un journal de Rome.

Pendant ce temps, différentes agences de presse reçoivent l’information : Reuter, United Press International et d’autres encore.

Télévision et satellites

La télévision a des sources d’informations similaires. Aux États-Unis, les stations locales établissent une grande partie de leurs programmes grâce à un réseau de télévision qui fournit à la fois les nouvelles et les divertissements. Bien qu’elles soient reliées au réseau au moins une fois par jour pour donner un bulletin d’informations national, ces stations sont en relation avec une ou plusieurs agences de presse, afin de donner leur propre programme d’informations.

Les réseaux et les importantes sociétés de télévision nationales sont équipés de studios mobiles qui se transportent sur le théâtre d’un événement et le transmettent en direct. La nouvelle peut être diffusée par une seule station ou par tout un réseau. C’est ainsi qu’en 1970, plusieurs millions de Canadiens ont pu observer les ravisseurs du diplomate britannique James Cross conduisant leur voiture piégée à travers les rues de Montréal après avoir négocié un accord qui leur permettait de quitter le pays.

Les sociétés de télévision associées dans d’autres pays peuvent également recevoir les nouvelles importantes et les transmettre en direct ou en différé. Cela se fait souvent grâce à un système compliqué de satellites et de relais hertziens.

Par exemple, si la télévision canadienne désire le film sur un grave accident d’avion survenu en Australie, la station de télévision locale le transmettra par une série de systèmes de relais hertziens jusqu’à la plus proche station terrestre d’un système de satellites. De là, il sera envoyé à un satellite Intelsat quelque part au-dessus du Pacifique. Le satellite le retransmettra à une station terrestre en Colombie britannique. Ensuite, on l’enverra à une station terrestre Telesat (système canadien de communication par satellite) et il sera relayé jusqu’à un autre satellite au-dessus du Canada occidental. Le film sera alors transmis à une station terrestre à Rivière Rouge, au Québec, et envoyé par relais hertziens jusqu’à Montréal ou Toronto.

Tout cela ne prend qu’une fraction de seconde. Naturellement le procédé est très coûteux ; il revient à plusieurs milliers de dollars pour quelques minutes. Puisque la durée d’émission par satellite se vend par tranche minimum de dix minutes, les réseaux prennent souvent des informations en supplément. Deux ou trois d’entre eux louent ensemble un certain laps de temps et obtiennent ainsi des films dont ils se serviront plus tard.

L’influence des informations

Étant donné cette technologie avancée, sommes-​nous au courant de tout ce qui se passe ? Non. Les agences de presse reçoivent bien plus d’informations qu’elles ne peuvent en employer. Beaucoup ne se servent que de 5 à 7 pour cent de toutes les informations qu’elles possèdent. De leur côté, ceux qui reçoivent ces renseignements n’en emploient qu’une partie. Donc, où que nous habitions et quoi que nous lisions, il se passe beaucoup plus de choses dans le monde que nous ne le soupçonnons.

Ce que les habitants des petites villes apprennent concernant les événements mondiaux dépend peut-être des décisions de cinq ou six personnes à un millier de kilomètres de là. Même dans les grandes villes, où la presse peut s’adresser à différentes agences, il y a relativement peu de gens qui décident, en dernier ressort, quelles informations seront publiées. De plus, puisque chaque journaliste choisit les nouvelles les plus importantes de l’heure, les mêmes informations sont diffusées par les différentes agences. Ainsi, vous vous forgez du monde une conception particulière.

Quand il y a un changement de gouvernement, à la suite d’une élection, d’une révolution ou d’une guerre, la nouvelle paraît à la une de tous les journaux. Cependant, les agences de presse passent complètement sous silence la plus grande nouvelle de tous les temps. Nous sommes en effet à la veille d’un bouleversement mondial en matière de gouvernement ; nous allons assister à la fin de tout le système actuel. — Dan. 2:44.

Inversement, tout à fait inconsciemment, par le moyen d’informations rapides et souvent très complètes concernant les événements mondiaux, les agences de presse donnent aux chrétiens de nombreuses preuves que nous vivons les tout “derniers jours” de ce système de choses (II Tim. 3:1-5 ; Mat. 24:3-44). — D’un de nos lecteurs.

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