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  • Dois-je offrir un cadeau ?
  • Réveillez-vous ! 1977
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Réveillez-vous ! 1977
g77 8/8 p. 27-28

Que dit la Bible ?

Dois-​je offrir un cadeau ?

QUI d’entre nous n’aime pas recevoir un cadeau, surtout quand il s’agit de quelque chose dont nous avons besoin ? Cependant, n’éprouve-​t-​on pas une joie encore plus profonde à offrir un cadeau utile et apprécié ? Jésus lui-​même déclara : “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” — Actes 20:35.

Pourtant, il arrive de temps à autre que le fait d’offrir des cadeaux soulève des questions ou des problèmes, particulièrement dans le cadre d’une coutume locale.

Pour prendre un exemple de coutume locale en rapport avec les cadeaux, on peut citer l’Australie, où certaines personnes organisent habituellement une “réception-cadeaux” en faveur d’une jeune fille qui va se marier. En Amérique du Nord, on organise de telles réceptions à l’occasion d’un mariage ou d’une naissance. Les amis et les parents viennent passer une soirée ensemble pour profiter de la compagnie qui leur est offerte, pour se restaurer et aussi pour “inonder” littéralement la jeune fille ou le couple en question de cadeaux destinés à les aider à faire face aux conditions nouvelles de leur vie, telles que l’aménagement d’un foyer ou l’arrivée d’un bébé.

Peut-être que cette coutume n’existe pas là où vous vivez, mais il peut s’agir également de la coutume d’apporter des fleurs ou des fruits à une personne à qui vous rendez visite à l’hôpital ou encore à quelqu’un qui vous a invité à dîner. Quel est votre sentiment lorsque vous envisagez un tel cadeau ?

De sages conseils venant de Dieu

La Bible contient de nombreux encouragements qui incitent à la générosité. Nous lisons : “L’âme généreuse engraissera, et celui qui arrose libéralement autrui sera, lui aussi, libéralement arrosé.” “Celui qui a l’œil bienveillant sera béni, car il a donné de sa nourriture au petit.” (Prov. 11:25 ; 22:9). Jean le Baptiste donna ce conseil : “Que celui qui a deux vêtements de dessous partage avec celui qui n’en a pas.” Et Jésus exhorta ses disciples en ces termes : “Appliquez-​vous à donner, et l’on vous donnera. (...) Car de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous en retour.” — Luc 3:11 ; 6:38.

Du point de vue des Écritures, il n’est pas mal de se faire connaître avec modestie comme l’auteur d’un présent, si telle est notre intention, peut-être à l’aide d’un billet qui accompagne le cadeau (voir Jacques 1:17). Mais, concernant les dons, Jéhovah nous conseille en tenant compte de l’imperfection humaine.

Par exemple, offrir un cadeau de façon à attirer l’attention sur celui qui donne constitue un danger. Jésus donna le conseil suivant : “Quand donc tu fais des dons de miséricorde, ne sonne pas de la trompette devant toi, (...) que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que tes dons de miséricorde se fassent en secret ; alors ton Père, qui regarde dans le secret, te le rendra.” (Mat. 6:2-4). Quelle sagesse et quelle bonté dans ce conseil ! Si l’identité de celui qui fait un don est révélée publiquement, quelqu’un peut se sentir obligé d’aller au delà de ses moyens, peut-être afin de rivaliser avec les dons des autres. Combien ce proverbe est véridique : “Il y a celui qui fait le riche et pourtant il n’a rien du tout.” — Prov. 13:7.

De plus, la Bible ne recommande pas d’être généreux ou de faire des dons si cela doit encourager la paresse. Elle exhorte ‘à s’appliquer à travailler de ses mains’, car “si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus” ! L’apôtre Paul expliqua que, personnellement, il travaillait dur ‘pour éviter d’imposer un fardeau coûteux à autrui’. — I Thess. 4:11 ; II Thess. 3:8-12 ; Éph. 4.28.

Les “pluies” de cadeaux et autres présents

Si une future maman ou des jeunes gens qui vont se marier sont vraiment dans le besoin, on comprend aisément que ce serait faire preuve de bonté et de prévenance que de leur offrir des cadeaux leur permettant de faire face à leurs nouvelles dépenses. Malheureusement, il faut admettre que des gens organisent parfois des “réceptions-cadeaux” avec des mobiles tout à fait différents. Par exemple, une femme écrivit à un rédacteur de journal en rapport avec une telle réception qui avait été organisée pour sa sœur. Au sujet de l’une des vingt personnes qui étaient présentes, elle dit :

“Nous avons examiné à deux reprises chaque cadeau et chaque carte sans rien trouver de la part de cette femme. Elle a osé venir les mains vides (...). Nous avons tous été profondément choqués.”

Voici un extrait de la réponse du journaliste :

“J’ai reçu des centaines de lettres de femmes qui prétendent avoir été invitées à quatre ou cinq ‘réceptions-cadeaux’ différentes pour la même future épouse. Pour elles, tout ceci n’est qu’un énorme déballage, et je dois avouer que votre lettre vient confirmer leurs accusations dans une large mesure.”

Oui, bien que la coutume d’offrir des cadeaux puisse fournir une occasion agréable de se réunir autour d’une bonne table, elle peut également tourner en dérision l’esprit de générosité qui caractérise le christianisme. Comme il serait dommage que des gens en viennent à tirer la conclusion que leurs présents ont été plus appréciés que leur présence ! L’erreur qui consiste à tout axer sur les cadeaux est vraiment manifeste quand on pense qu’un invité pourrait très bien ne pas avoir les moyens de faire un cadeau ou pourrait envisager d’offrir quelque chose le jour des noces ou après la naissance de l’enfant.

À certaines de ces “réceptions-cadeaux”, on fait connaître, devant tous, le nom de chaque personne qui offre un présent. Cette façon d’agir peut mettre dans l’embarras celui qui n’a rien apporté. Et cela peut amener à faire des comparaisons entre les cadeaux de ceux qui sont peu fortunés et ceux des riches (ou qui se font passer pour tels). (Jacq. 2:1-9.) Combien il est préférable de ne pas révéler les noms des personnes qui ont offert un cadeau ! Si on suit les conseils de Jésus qui nous incitent à ne pas révéler publiquement l’auteur du don, on agit avec bonté en évitant ainsi de mettre les gens dans l’embarras ou de faire des comparaisons, et il en résulte une ambiance plus chrétienne et plus chaleureuse. En rapport avec les dons faits aux chrétiens nécessiteux du premier siècle, l’apôtre Paul écrivit : “Que chacun fasse comme il l’a résolu dans son cœur, non avec regret ni par contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.” — II Cor. 9:7.

Si nous gardons ce conseil divin présent à l’esprit, cela nous empêchera d’éprouver un quelconque ressentiment envers celui qui n’apporte pas de présent, que ce soit à une “réception-cadeau”, en rendant visite à des malades à l’hôpital, lorsqu’il est invité à dîner ou dans n’importe quelle autre circonstance pour laquelle la coutume locale peut exiger que l’on fasse un cadeau. Combien il est préférable qu’un cadeau soit vraiment l’expression d’un “amour sans hypocrisie”, plutôt que le reflet d’un pur formalisme basé sur une certaine coutume locale ! — Rom. 12:9, 13.

Quand nos mobiles sont guidés par la Parole de Dieu, il ne devrait pas non plus y avoir un esprit de compétition. Si vous étiez à l’hôpital, une simple fleur ou un fruit offert par une personne qui a de réels sentiments à votre égard n’aurait-​il pas à vos yeux plus de valeur qu’un bouquet d’orchidées ou une boîte de fruits confits qu’une personne vous offrirait “par devoir” ? — Prov. 15:17 ; 28:6.

De même, une personne ne devrait pas se sentir obligée de rendre “la pareille” à celui qui lui a fait un cadeau. Une femme expliqua que lorsqu’une amie, qui venait dîner chez elle, apporta un bracelet, une paire de boucles d’oreilles, une boîte de chocolats et une bouteille de champagne, elle crut qu’il lui faudrait faire un cadeau de même importance la prochaine fois qu’elle serait invitée à dîner chez cette personne. Mais pourquoi penser ainsi ? Les circonstances varient selon les individus. Et même si elles étaient identiques, ne sont-​ce pas les sentiments qui importent réellement ? Jésus nous l’a démontré en louant la pauvre femme qui n’avait offert à Dieu que deux petites pièces. — Luc 21:1-4.

Quand nos dons et notre façon de penser sont en accord avec de tels conseils parfaits venant de Dieu, alors nous posons le fondement du bonheur véritable, tant pour celui qui donne que pour celui qui reçoit.

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