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  • Des visites agréables pour les malades
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Réveillez-vous ! 1977
g77 8/11 p. 24-26

Des visites agréables pour les malades

De notre correspondant au Canada

À LA suite d’une grave crise cardiaque, un Témoin de Jéhovah était allé à l’hôpital. Les congrégations de l’endroit le connaissaient bien et l’aimaient beaucoup, à tel point que des centaines d’amis avaient prévu de lui rendre visite ; mais il avait besoin de repos et de calme pendant sa convalescence. Sa femme fit d’ailleurs cette confidence au médecin qui le soignait : “Dans ce genre de circonstances les Témoins de Jéhovah ont un problème particulier du fait qu’ils ont une quantité incroyable d’amis, (...) comme s’ils faisaient partie d’une très grande famille dont chacun des membres serait plein d’attentions et aux petits soins pour les autres.”

Le personnel hospitalier et les autres malades ne manquent pas d’être surpris par une affection aussi sincère, comme l’illustre le cas d’une femme venue se faire opérer loin de chez elle, dans une ville où la congrégation des Témoins de Jéhovah avait été avisée de sa venue. Bien que peu connue dans cet endroit, elle fit le commentaire suivant : “J’attendais avec impatience les heures de visite, me demandant qui allait venir, et je n’étais jamais déçue. Il y avait souvent entre deux et six frères et sœurs qui venaient me remonter le moral et égayer ma journée. Mes compagnes de chambre me disaient : ‘Ma parole, vous en avez des visiteurs ! Qu’est-​ce que vous êtes connue !”’ Ces courtes visites ont beaucoup fait pour ouvrir l’esprit de ces autres malades qui refusaient autrefois d’écouter les Témoins de Jéhovah.

Au vu de tels résultats, y a-​t-​il des réserves à formuler sur les visites aux malades ? Oui, tout de même, car certains préfèrent être seuls quand ils ne sont pas bien, et les visiteurs pourraient être trop nombreux ou rester trop longtemps. D’autres seront peut-être gênés d’avoir du monde alors qu’ils sont mal en point ou qu’ils doivent subir certains soins. D’autres enfin apprécieraient de la visite, mais un peu plus tard, quand ils commenceraient à se remettre de leur maladie ou de leur intervention.

En principe il vaut mieux laisser les deux ou trois premiers jours qui suivent l’opération à la famille, dont la présence au chevet du malade a un effet salutaire sans que celui-ci ait besoin de parler. D’ailleurs les infirmières apprécient beaucoup le concours des proches du patient qui l’aident à prendre un peu de liquide ou de nourriture.

En général, ce seront les membres de la famille ou les amis intimes qui décideront à quel moment d’autres visiteurs peuvent venir. Là encore, il faudra faire preuve de jugement, car au début de sa convalescence le malade n’appréciera peut-être pas du tout l’enthousiasme et l’exubérance de certains visiteurs ou une conversation qui nécessiterait tant d’attention qu’elle n’aurait d’autre effet que de le fatiguer.

La plupart des hôpitaux et des cliniques fixent des heures de visite et imposent une limite au nombre des visiteurs, ce que l’on peut juger désagréable, sans penser que ces mesures sont conçues pour le bien du malade, qui ne tirerait guère profit de la présence de dix ou douze visiteurs agglutinés à son chevet alors qu’il est encore sous le coup d’une opération ou d’une maladie grave.

Si le convalescent ne peut pas encore s’asseoir dans son lit ou sur un fauteuil, les visiteurs feront bien de se répartir d’un seul côté du lit pour qu’il n’ait pas à tourner la tête de droite et de gauche pour suivre la conversation, ce qui le fatiguerait.

Remettez votre visite à plus tard si vous avez une angine, un rhume ou une affection de ce genre. De même, pour des raisons d’hygiène le personnel de l’hôpital n’aime pas voir les visiteurs s’asseoir sur le bord du lit. S’il n’y a pas assez de sièges, pensez au malade et restez debout.

Il faut également faire preuve de bon jugement dans la durée de la visite et tenir compte du degré de parenté du visiteur et de l’état du patient. Ce dernier pourrait prendre plaisir à une dizaine de minutes de bavardage calme et détendu, alors qu’une heure de discussion risquerait de l’épuiser, ce qui n’est certainement pas le but recherché.

Des conversations édifiantes

Il est des personnes en bonne santé qui répugnent à visiter les malades, ne sachant pas trop quoi dire. Par contre, d’autres découragent plutôt le malade en lui racontant par le détail les maladies et les opérations qu’elles ont elles-​mêmes subies. Il faut donc s’efforcer d’être positif.

Chez les Témoins de Jéhovah les sujets de conversation édifiants ne manquent pas : nouvelles de la congrégation, pensées tirées de la Bible, expériences vécues en prêchant la “bonne nouvelle” et quantité d’autres choses encourageantes choisies en fonction de l’âge et de l’état du malade (Mat. 24:14). Si par exemple celui-ci souffre d’être inactif et de dépendre des autres, on pourrait lui rappeler que ses frères prient pour lui et qu’il peut de son côté prier pour la congrégation et manifester sa foi et son espérance en faisant preuve de courage et de patience. Même les plus jeunes paient leur tribut à la maladie. Comme le plus souvent leur guérison n’est qu’une question de temps, ils seront très encouragés par une discussion sur des projets d’avenir. Mais dans toutes nos conversations, pensons aux autres malades de la chambre, de façon à ne pas les gêner ni les troubler par nos propos.

Les malades ne sont pas les seuls à tirer profit des visites, car elles aident aussi les jeunes gens à cultiver la compassion et la compréhension en faisant plaisir à une personne âgée ou à un ami souffrant. D’une façon générale, tous ceux qui ne sont pas passés par les souffrances qu’endure le patient sont encouragés par son exemple. On a connu le cas d’une personne aveugle et perclue de rhumatismes dont la bonne humeur stimulait tous les visiteurs.

Des cadeaux pleins d’attention

Parfois nous croyons bien faire en apportant un petit cadeau qui témoigne de notre affection et de notre sympathie, le plus souvent sous la forme d’un bouquet de fleurs ou d’une plante. Mais autour du lit l’espace n’est pas infini ; de plus, certaines fleurs ont un parfum tellement fort qu’elles entêtent le malade qui les a auprès de lui, et ce ne serait pas un cadeau non plus si la personne qui les recevait y était allergique. Il vaut donc mieux s’enquérir d’abord auprès de la famille des goûts du patient qui préférerait peut-être un livre sur la photo, la sculpture sur bois ou le jardinage. Ce qui compte n’est pas tant le cadeau que la joie d’être visité par quelqu’un qui a fait l’effort de venir.

Visitez les malades à leur domicile

Il ne faut pas négliger non plus de visiter les malades chez eux, car ils ont autant besoin de réconfort que ceux qui sont hospitalisés. Parfois, toute une famille est frappée par la maladie, de sorte que le visiteur ne se contentera pas d’apporter un soutien moral, mais il cherchera à se rendre utile. Pensez combien une heure passée à lui faire son ménage soulagerait une maîtresse de maison quand tout son monde est au lit : c’est le genre d’attention qui ne s’oublie pas ! Même un simple coup de téléphone pour prendre rendez-vous avant de venir montrera que nous avons des égards et sera le bienvenu. Par contre, si la famille a attrapé une maladie contagieuse, on ne va pas s’y rendre en personne, mais un petit mot d’encouragement ou un coup de téléphone fera certainement très plaisir.

Des personnes qui ont reçu ce soutien chaleureux de leurs amis et de leurs frères spirituels au cours de leur maladie, expriment souvent leur gratitude d’avoir tant de compagnons fidèles dans une si grande famille, ce qui montre que le problème des amis et des visiteurs, cité au début de l’article, trouve une solution élégante si l’on fait preuve de jugement, solution qui consiste essentiellement à imiter Jéhovah, le Dieu “plein de tendre affection et miséricordieux”. — Jacq. 5:11.

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