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  • Le miel — de l’abeille à votre table

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  • Le miel — de l’abeille à votre table
  • Réveillez-vous ! 1977
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Réveillez-vous ! 1977
g77 22/11 p. 21-25

Le miel — de l’abeille à votre table

DE NOTRE CORRESPONDANT EN AFRIQUE DU SUD

AIMEZ-​VOUS le miel ? Pendant des milliers d’années, avant qu’on ait su produire le sucre de canne et de betterave, c’était le seul produit édulcorant. Que savez-​vous exactement au sujet du miel ? Que se passe-​t-​il depuis le moment ou l’abeille butine les fleurs jusqu’à celui où le miel apparaît sur votre table ?

Nous allons l’apprendre en visitant un rucher d’Afrique du Sud qui comporte dix ruches, toutes peintes en blanc et posées sur des supports à une dizaine de centimètres du sol. Les ruches sont faites de bois et comprennent des éléments qui s’adaptent les uns sur les autres. Dans le bas, un socle de 46 centimètres sur 56 repose sur les supports. Au-dessus se trouve un grand compartiment d’environ 28 centimètres de profondeur appelé le “nid”. C’est le cœur de la ruche, là où les abeilles naissent et sont élevées.

Au-dessus du nid se trouve un ou plusieurs éléments profonds de 15 centimètres appelés “greniers à miel”, où le miel est emmagasiné. Au-dessus repose un couvercle intérieur puis un couvercle extérieur ou toit.

Entre le nid et l’endroit où le miel est entreposé, on a placé une feuille de métal perforée appelée “grille à reine”. Les ouvrières peuvent passer à travers, mais pas la reine qui, ainsi, est obligée de pondre uniquement dans le nid.

Le nid et les greniers à miel comportent des cadres de bois qui renferment les gâteaux de cire. Ces cadres sont mobiles, faciles à enlever et ils permettent aux abeilles de circuler librement.

L’abeille

Dans ce rucher sud-africain, les abeilles sont de la variété Apis mellifera adansonii. Quand on regarde de plus près ces insectes étonnants, on est émerveillé par leur complexité et leurs capacités. Chaque détail est adapté à leur vie qui consiste à produire une descendance, butiner les fleurs et faire du miel.

Prenons par exemple l’“ouvrière” qui est une femelle stérile. Comme chez les autres insectes, son corps se divise en trois parties. La tête minuscule est plus ou moins triangulaire avec trois yeux simples sur le dessus et un œil composé plus grand de chaque côté. Elle a des antennes, des mandibules ou mâchoires résistantes pour mordre et une langue ou trompe, très allongée, pour aspirer les liquides.

La partie médiane du corps de l’abeille est le thorax. Il est dur, rond et pourvu de muscles qui actionnent les six pattes et les quatre ailes. C’est le “moteur” qui permet à notre petite créature volante de s’éloigner à plusieurs kilomètres de la ruche et de revenir chargée de pollen et de nectar. Ce “moteur” n’utilise qu’une petite goutte de miel comme carburant.

La partie postérieure ou abdomen est plus grande. Comme la tête et le thorax, l’abdomen est couvert d’une carapace dure qui sert de squelette ou “exosquelette”, car les insectes n’ont pas d’os. Il semble presque incroyable que dans un espace aussi réduit logent un système digestif complexe qui comprend deux estomacs (dont l’un sert à entreposer temporairement le nectar et l’eau), les intestins, un système circulatoire avec cœur et vaisseaux, un système respiratoire pour transporter l’oxygène à toutes les parties du corps et un système nerveux.

On remarquera que le corps de l’abeille est velu, ce qui lui permet de recueillir le pollen des fleurs. Les deux pattes postérieures ont une minuscule “corbeille” et les deux pattes médianes sont munies d’une brosse qui entraîne le pollen dans les corbeilles. Ces pattes ont également un petit éperon qui sert à enlever la cire de la partie inférieure du corps de l’insecte. Les pattes antérieures possèdent une minuscule échancrure avec laquelle l’abeille brosse ses antennes et un peigne tout aussi minuscule pour se nettoyer les yeux. Les ailes antérieures et les ailes postérieures, plus petites, sont séparées une fois repliées, mais quand l’abeille les étend, elles s’accrochent automatiquement les unes aux autres, ce qui est très avantageux pour voler.

Les rayons de miel sont fixés aux cadres de bois à l’intérieur de la ruche. Ils comportent des alvéoles hexagonaux, forme idéale en ce qui concerne la résistance et l’économie de place. D’où les abeilles prennent-​elles la cire qui sert à fabriquer les rayons ? Certaines d’entre elles se gavent de miel puis demeurent dans un état de repos apparent pendant un jour entier. Puis, sans qu’on sache l’expliquer, de minuscules gouttes de cire sortent de leur abdomen. Les abeilles les raclent et s’en servent pour fabriquer les rayons. C’est vraiment une merveille de la création. Il faut de 3 à 7 kilos de miel pour produire une livre de cire.

Une vie active

La vie d’une abeille ouvrière est vraiment active. Elle commence quand la reine dépose un œuf dans un alvéole. Trois jours plus tard éclôt une larve. De jeunes ouvrières apparaissent alors et prennent soin du nouveau-né. Les ouvrières possèdent dans leur tête des glandes qui sécrètent du ‘lait d’abeille’, appelé aussi ‘gelée royale’. Cet aliment a des qualités nutritives particulières. On dit qu’au terme du premier jour la taille de la larve a quintuplé.

Deux jours et demi après, le régime change. La larve reçoit à présent un mélange de pollen et de miel entreposés dans les cellules du nid. Le neuvième jour après la ponte de l’œuf, l’alvéole est scellé par un couvercle de cire poreuse et la larve commence à filer un cocon de soie. Un changement d’une complexité merveilleuse se produit, et quelque neuf ou dix jours plus tard une jeune abeille, presque adulte et prête à travailler, crève l’opercule et sort de l’alvéole.

Une fois hors de l’alvéole ou cellule, l’abeille se met au travail. Elle nettoie d’abord les cellules. Puis, lorsque ses glandes à lait se sont développées, elle devient nourrice. Elle s’occupe des larves qui, les premiers jours, demandent une attention constante jour et nuit. Selon certains spécialistes, ces larves auraient besoin de 1 300 repas par jour !

Quelques jours plus tard, notre abeille s’occupe du stockage. Elle prend le nectar et le pollen qu’apportent les “butineuses” et les dépose dans les alvéoles. Elle travaille aussi à climatiser la ruche. Au bout de deux semaines (cela varie suivant les circonstances) elle entreprend d’autres tâches. Ses glandes cirières se développent et elle s’en sert pour construire des alvéoles et rendre d’autres services à la communauté. Plus tard, elle prend son tour de garde à l’entrée de la ruche et ne laisse entrer que les membres de celle-ci. Les deux antennes qu’elle a sur la tête lui permettent de distinguer les étrangers par l’odorat. Elle attaquera quiconque, humains compris, cherche à s’introduire dans la ruche pour y prendre du miel ou dans tout autre but.

À l’âge de trois semaines, l’abeille se met à butiner. Elle s’en va souvent très loin de la ruche pour aller chercher du nectar, du pollen et de l’eau. Quand elle revient avec un plein chargement, il lui a fallu parfois visiter un millier de fleurs de trèfle. Il n’est donc pas étonnant qu’à la saison du miel, les abeilles ouvrières ne vivent que cinq ou six semaines !

Cependant, les butineuses n’explorent pas un nouveau territoire chaque fois qu’elles vont en mission. Chose étonnante, les abeilles ont un moyen de faire savoir à leurs compagnes où aller pour trouver du nectar. Quand elle revient à la ruche après avoir repéré une nouvelle source de nectar, l’ouvrière exécute une danse. Une danse qui dessine le chiffre 8 signifie que le nectar est tout près. Une danse qui comporte un frétillement de l’extrémité du corps veut dire qu’il est loin, et elle indique la distance. Si son corps a une position verticale, l’abeille informe ses compagnes qu’elles doivent voler dans la direction du soleil. Si l’insecte danse en faisant avec son corps un autre angle, c’est pour montrer dans quelle direction par rapport au soleil les autres doivent voler. Le parfum du nectar et sa propre odeur laissée sur la fleur sont des indications supplémentaires pour les butineuses. Ce langage par signes est tout à fait remarquable.

La reine

La reine est particulière. ‘Sa majesté’ est différente à la fois par la taille et par la fonction. Elle est plus grande et n’a aucun dispositif pour recueillir et transporter le pollen ; de plus, elle n’emploie son dard que pour tuer des reines rivales. Cela arrive quand la ruche est florissante et que de nouvelles reines apparaissent.

La reine appartient-​elle à une lignée particulière ? En fait, l’œuf qui donnera une reine est le même que ceux qui donneront des ouvrières. Comment alors produit-​il une reine ?

Personne ne le sait réellement. Mais on a relevé quelques différences dans l’alimentation. Dans une ruche, les cellules des reines sont beaucoup plus grandes et plus en saillie que les cellules ordinaires. Quand un œuf est pondu dans un alvéole royal, il reçoit un traitement spécial. Au lieu d’être nourries de ‘gelée royale’ pendant deux jours et demi, les futures reines reçoivent cet aliment pendant quatre jours et demi à cinq jours. Chose surprenante, le développement d’une reine ne demande que quinze à seize jours, c’est-à-dire moins que celui d’une ouvrière.

Quand de nouvelles reines apparaissent, la colonie se prépare à “essaimer”, c’est-à-dire à former une nouvelle colonie, généralement avec la vieille reine. Les nouvelles reines se battent entre elles jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’une survivante qui sera la reine de l’ancienne ruche. La reine victorieuse s’élève alors dans les airs pour un vol nuptial, poursuivie par de nombreux mâles ou “faux bourdons” jusqu’à ce que l’un d’entre eux parvienne à la rattraper.

Durant le vol nuptial, la reine reçoit assez de spermatozoïdes pour plusieurs années. Après cela, elle devient une véritable machine à pondre, capable de faire jusqu’à 3 000 œufs par jour. Contrairement à l’ouvrière, la reine peut vivre plusieurs années et elle devient la mère de nombreuses générations.

Les qualités du miel

Le miel a son origine dans le nectar des fleurs qui attire les insectes, y compris les abeilles. Outre des sucres, le nectar contient divers minéraux essentiels pour l’homme. Après que l’abeille a bu une bonne quantité de ce suc, son organisme y ajoute des enzymes et de l’acide formique, lesquels digèrent et modifient les sucres. D’autres phénomènes qui ont lieu dans la ruche contribuent à faire évaporer l’eau.

Une fois arrivé à maturité, le miel se compose approximativement de 41 pour cent de sucre de fruit (levulose), le plus sucré que l’on connaisse. Il comprend aussi 35 pour cent de dextrose, 17 pour cent d’eau, 2 pour cent de saccharose et de petites quantités de sels minéraux et d’acides aminés. D’après un spécialiste, on a trouvé dans le miel jusqu’à 450 acides aminés. Il possède également presque tous les oligo-éléments dont le corps a besoin ; tous ces facteurs contribuent à faire du miel un aliment agréable et sain.

Le miel est particulièrement bon pour les enfants. Selon un ouvrage de D. McGill (Honey and Its Value), c’est un laxatif léger qui peut être donné aux bébés en commençant par une demi-cuillerée à café par jour. Comme c’est un aliment prédigéré, il est excellent pour les troubles digestifs. Il peut soulager la constipation et ainsi faire baisser la tension. Il a aussi une grande valeur énergétique et ses acides aminés contribuent à la formation de calcium dans l’organisme. De plus, par ses propriétés légèrement sédatives, il favorise le sommeil. Les personnes épuisées et irritables se trouveront bien de prendre deux cuillères à café de miel à chaque repas pendant un certain temps. Un écrivain biblique avait de bonnes raisons de déclarer : “Mon fils, mange du miel, car il est bon ; et que le miel vierge et doux soit sur ton palais !” — Prov. 24:13.

De la ruche à votre table

Comment extrait-​on le miel d’une ruche ? Il faut commencer par se servir d’un “enfumoir”, appareil qui consiste en un petit soufflet fixé à un cylindre de métal rempli de matières combustibles. Quand celles-ci sont en feu, la fumée sort par son extrémité en entonnoir. Quelques bouffées de fumée à l’entrée de la ruche et les abeilles sonnent l’alarme car elles redoutent le feu. Afin de se préparer pour ce qu’ils pensent être un état d’urgence, les insectes prennent quelques gorgées de miel, ce qui vient s’ajouter à l’effet de la fumée pour les rendre plus dociles.

Ensuite il faut ouvrir la ruche en enlevant le toit et le couvercle intérieur. Certaines abeilles seront sans doute occupées aux rayons de miel. Une bouffée de fumée les enverra en bas, dans le nid. Si la plupart des alvéoles sont scellés d’une fine couche de cire ou opercule, c’est que le miel est prêt. Tout est propre et net, il n’y a pas de désordre, ni d’accumulation d’excréments ou de déchets.

À présent, on retire les cadres qui portent les rayons de miel et on en met de nouveaux, sur lesquels se trouve une feuille de cire marquée du contour des alvéoles pour permettre aux abeilles de compléter les cellules.

Après avoir enlevé la mince couche de cire des alvéoles, on place les cadres dans un “extracteur”, récipient de métal en forme de tambour, garni à l’intérieur d’un support à rainures destiné à maintenir les cadres. Tandis que ce support et les cadres tournent sur eux-​mêmes, la force centrifuge fait s’échapper le miel qui s’en va au fond de l’extracteur. Il passe ensuite à travers un tamis et s’écoule par un robinet dans des pots.

Nous espérons que la visite de notre rucher vous a aidé à mieux apprécier le miel et le rôle que jouent les abeilles en le préparant pour nous. Ces merveilleuses petites créatures rendent témoignage à la sagesse du grand Créateur de toutes choses vivantes, Jéhovah Dieu. — Ps. 104:24.

[Schémas, page 22]

(Voir la publication)

ANTENNE

TÊTE

THORAX

ŒIL COMPOSE

MÂCHOIRES

AILE ANTÉRIEURE

ABDOMEN

AILE POSTÉRIEURE

[Schéma]

PATTE ANTÉRIEURE

ÉCHANCRURE POUR NETTOYER LES ANTENNES

PATTE MÉDIANE

ÉPERON POUR ENLEVER LA CIRE

PATTE POSTÉRIEURE

CORBEILLE À POLLEN

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