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  • g77 22/12 p. 9-11
  • Les morts survivent-ils quelque part ?

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  • Les morts survivent-ils quelque part ?
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Réveillez-vous ! 1977
g77 22/12 p. 9-11

Les morts survivent-​ils quelque part ?

TOUT humain éprouve le désir intense de rester en vie, un désir si intense à vrai dire qu’une des leçons de l’Histoire est que les hommes n’ont jamais pu se résigner à la mort. Comme les coutumes funéraires des anciens, les traditions actuelles laissent croire non seulement que le mort survit quelque part, mais encore qu’il exerce une influence bonne ou mauvaise sur les vivants.

Dans La religion de la Babylonie et de l’Assyrie (angl.), le professeur Morris Jastrow examine les croyances des Babyloniens de l’Antiquité et dit ceci :

“[Les Babyloniens] ne croyaient pas que l’homme soit immortel. Néanmoins [dans leur esprit], cela n’entraînait pas pour autant l’extinction de toute existence consciente après la mort. Ni le peuple ni les chefs religieux n’envisageaient que ce qui est venu à la vie puisse un jour s’éteindre définitivement. Ils voyaient la mort comme le passage à une autre forme de vie et, pour eux, reconnaître la condition mortelle de l’homme ne faisait que souligner encore plus l’impossibilité d’échapper au changement d’existence qui suit la mort. (...) La religion babylonienne n’échappe pas à cette caractéristique commune à toutes les cultures primitives qu’est le refus d’admettre que la vie puisse prendre fin définitivement. Pour ces anciens, la vie subsistait toujours sous une forme quelconque quelque part.”

Les coutumes funéraires à Babylone

Selon les Babyloniens, l’homme entre à sa mort dans l’Aralou, “le pays désolé”, où il continue de mener une existence falote. Selon l’ouvrage de Hastings (Encyclopædia of Religion and Ethics), “le corps, auquel l’âme qui l’avait quitté portait encore un vif intérêt, était enterré ou incinéré, et la famille lui donnait de la nourriture, des boissons, des vêtements et les objets caractéristiques de l’activité qu’exerçait le défunt de son vivant. Dès les temps les plus reculés, l’incinération se pratiquait conjointement avec l’enterrement”.

Cet ouvrage précise qu’on mettait de la nourriture et des souvenirs avec les restes, même en cas d’incinération. “Les cendres étaient recueillies précieusement dans un vase funéraire où l’on déposait également des boissons (de la bière au début, de l’eau par la suite), du pain, etc., afin de pourvoir aux besoins essentiels de l’âme du défunt.”

Non seulement les Babyloniens croyaient à la survie de leurs morts, mais ils pensaient aussi que l’on pouvait communiquer avec eux ou bien subir leur influence. Une coutume s’établit, consistant à offrir chaque mois des sacrifices de communion aux “ombres” des ancêtres.

Le professeur Jastrow souligne que la peur était un facteur déterminant dans les honneurs que les vivants rendaient à la mémoire de leurs morts. Si donc les survivants accomplissaient leurs rites funèbres, c’était par crainte, et le professeur Jastrow ajoute : “Que ce soit donner à manger et à boire aux morts, chanter leurs louanges ou offrir des sacrifices en leur honneur, ces rites partaient autant du désir de s’assurer la faveur du défunt et de se protéger de ses desseins pernicieux, que de mobiles pieux qui, bien entendu, ne faisaient certainement pas défaut, car le mort dont les survivants ne prenaient pas soin se vengerait en les tourmentant comme seul un démon peut le faire.”

Les coutumes funéraires des Égyptiens

On observe la même attitude vis-à-vis des morts chez les Égyptiens de l’Antiquité. L’égyptologue H. Hall écrit ceci : “Comme chez tous les primitifs, l’esprit puéril des Égyptiens ne pouvait admettre que celui qui était jadis en vie soit dorénavant complètement et irrémédiablement mort. À mesure que la civilisation de ce peuple particulièrement conservateur se développait, l’idée primitive ne faisait que se développer et se recouvrir d’un rituel.”

Les coutumes funéraires des Égyptiens allaient plus loin que celles des Babyloniens. Dans les premiers temps, on étranglait et on enterrait les esclaves avec leur maître pour qu’ils le servent après sa mort. Quand le mort était de sang royal, on enterrait avec lui une quantité d’objets considérable. Hall donne l’exemple suivant :

“Il y avait des monceaux d’amphores remplies de vin, de blé ou de nourriture. Au-dessus, une couche de graisse en protégeait le contenu, et elles étaient fermées ensuite par un bouchon en poterie, lui-​même scellé par un cône d’argile qui portait l’estampille du sceau royal. Les coffres de blé, les quartiers de bœuf, les plats en céramique, les casseroles de cuivre et les autres ustensiles étaient censés servir dans la cuisine d’outre-tombe. Il y avait également une quantité incroyable de petits objets, visiblement ceux que le monarque avait utilisés au cours de sa vie et qu’il aurait aimé revoir dans l’autre monde : des boîtes en ivoire sculpté, de petites plaques pour broyer le fard des yeux, des boutons en or, des reproductions d’instruments et de vases dont le couvercle était en or, des figurines en céramique et en ivoire, d’autres objets d’art, le sceau judiciaire en or du roi Den dans son écrin d’ivoire, etc.”

Avez-​vous déjà vu en photo les énormes pyramides d’Égypte ? Il s’agit de tombeaux luxueux qui abritaient la dépouille des monarques égyptiens. Située près du Caire, la Grande Pyramide est haute de 147 mètres, et chaque côté de sa base mesure 230 mètres. Cet édifice massif, qui est constitué de plus de deux millions de pierres pesant chacune jusqu’à deux tonnes et demi, couvre une surface de 54 000 mètres carrés, soit l’équivalent de dix terrains de football. Des temples étaient construits à côté des pyramides pour qu’on y vénère les pharaons défunts.

La momification était une coutume funéraire très importante chez les Égyptiens. L’historien grec Hérodote, qui assista personnellement à ce rite accompli en vue de préserver le cadavre de la décomposition, décrivit trois techniques dont la moins coûteuse était la suivante :

“Ils [les embaumeurs] commencent par extraire le cerveau par les narines au moyen d’un crochet en fer ; ils en enlèvent le plus possible par cette sorte de ratissage et ils détruisent le reste en introduisant dans la tête certaines drogues. Ils font ensuite une incision dans les flancs du défunt par laquelle ils enlèvent les intestins, ils nettoient soigneusement la cavité de l’abdomen et la lavent avec du vin de palme puis l’aspergent de parfums pilés. Puis ils remplissent le ventre d’un mélange composé de myrrhe pure, de cannelle et d’autres aromates et le recousent ; ils font tremper alors le cadavre dans un bain de natron [carbonate hydraté de soude] pendant soixante-dix jours ; ils lavent le corps et l’entourent de bandelettes de tissu enduites de cire et qu’ils barbouillent d’une sorte de résine que les Égyptiens emploient couramment en guise de colle. Une fois ce travail terminé, les parents du défunt reprennent possession du cadavre et l’enferment dans une boîte en bois ayant la forme d’un corps humain et, après avoir soigneusement ficelé ce cercueil, ils l’enferment dans une salle sépulcrale, dressé debout contre la muraille.”

À quels buts répondait cette technique minutieuse ? Les Égyptiens de l’Antiquité croyaient que l’homme est constitué de plusieurs parties : l’ikhu (étincelle d’intelligence), le ba (l’âme semblable à un oiseau), le ka (le double de la personne qui l’accompagne durant sa vie sur terre) et le khaibit (son ombre). À la mort, pensait-​on, ces parties se séparaient. Dans les premiers temps, les Égyptiens croyaient que l’âme du mort errait pendant le jour dans un monde souterrain ou dans le désert. La nuit ou en cas de danger, elle réintégrait le cadavre. C’est vraisemblablement la raison pour laquelle les Égyptiens se donnaient tant de mal pour conserver le corps de leurs morts.

Cette croyance à la survie des morts subsiste encore aujourd’hui. L’Encyclopédie britannique fait remarquer que “la croyance partagée par de nombreux peuples selon laquelle le défunt habite effectivement son tombeau, explique pourquoi les sépulcres de gens considérés comme saints deviennent des sanctuaires visités par des milliers de dévots qui viennent y chercher qui un miracle, qui la guérison ou l’acquisition de quelque mérite religieux ; parmi les lieux de pèlerinage les plus célèbres, il faut citer le tombeau de saint Pierre à Rome, celui de Mahomet à Médine et, dans l’Égypte antique, celui d’Imhotep à Saqqarah”.

Le point de vue unique exposé dans la Bible

Le sort des morts chez les Israélites fait contraste avec ces coutumes funéraires compliquées. Selon l’Encyclopaedia Judaica, “l’archéologie n’a pas fait apparaître de coutumes funéraires particulières chez les Israélites au cours de la période biblique. (...) La loi [de Moïse] parle très peu des enterrements et, lorsqu’elle aborde ce sujet, c’est uniquement dans le but d’éviter aux Israélites de se souiller au contact des morts (Nomb. 19:16 ; Deut. 21:22, 23). Les morts ne louent pas Dieu ; ils sont dans l’oubli, retranchés de Sa main (Ps. 88:6, 10-12), de sorte que dans la religion des Israélites, le deuil et les rites funéraires restent des considérations secondaires”. Les sépultures juives occupaient si peu d’importance que Jésus a pu parler de “tombeaux commémoratifs qu’on ne voit pas, si bien que les gens marchent dessus sans le savoir” ! — Luc 11:44.

Ces faits mettent en relief le caractère unique de l’attitude envers la mort présentée dans la Bible. Aussi bien les Écritures hébraïques que les Écritures grecques parlent de la mort comme d’un sommeil dans lequel les trépassés “ne se rendent compte de rien du tout”. (Eccl. 9:5 ; Ps. 13:3 ; Jean 11:11-14.) Ils sont dans la “poussière de la mort” et “sans forces dans la mort”. — Ps. 22:15 ; Prov. 2:18 ; És. 26:14.

Que dire de l’âme ? D’après la Bible, elle ne constitue pas une partie de nous-​mêmes, mais notre personne considérée dans son entier (Gen. 2:7). Donc, à la mort, l’âme meurt, elle aussi. Voilà pourquoi Ézéchiel condamnait les gens qui complotaient ‘pour faire mourir les âmes qui ne devraient pas mourir et conserver en vie les âmes qui ne devraient pas vivre’. (Ézéch. 13:19 ; 18:4, 20.) Edmond Jacob, professeur à l’université de Strasbourg, va dans le même sens que nombre d’exégètes contemporains lorsqu’il déclare qu’aucun texte biblique ne soutient l’affirmation selon laquelle “l’âme” se sépare du corps au moment de la mort. Le saviez-​vous ?

Puisque les morts ne survivent nulle part, ils ne peuvent pas faire de mal aux vivants et on ne peut non plus les aider par des cérémonies religieuses. Aussi, l’espérance que les Écritures donnent au sujet des morts n’est-​elle pas la survie d’une âme immortelle, puisqu’une telle âme n’existe pas, mais plutôt la résurrection, c’est-à-dire le retour à la vie de la personne tout entière, comme ce fut le cas pour les morts que Jésus ressuscita (Luc 7:11-17 ; 8:41, 42, 49-56 ; Jean 11:1-44). N’aimeriez-​vous pas en savoir plus sur cette espérance que renferme la Bible ? Si c’est le cas, les éditeurs de ce périodique sont à votre disposition pour vous aider.

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