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Réveillez-vous ! 1978
g78 8/1 p. 24-26

Bref aperçu de la forêt amazonienne

De notre correspondant au Pérou

LE PETIT avion se dirige vers l’est, au-dessus des Andes péruviennes, en direction de l’immense forêt amazonienne. Nous regardons par le hublot: derrière nous s’éloignent les pics enneigés, tandis que sous nos yeux, couvert de brume, un tapis vert s’étend à l’infini. Les méandres des rivières entourent des groupes de palmiers dont les larges feuilles d’un vert plus clair ajoutent au spectacle une agréable diversité. Bientôt l’appareil amorce sa descente. Le tapis vert se transforme en une étonnante variété d’arbres de toutes formes et de toutes tailles.

La forêt amazonienne est la région du monde où la végétation est la plus abondante. On y a identifié des dizaines de milliers de variétés de plantes et, sur une superficie de quelques kilomètres carrés, on trouve plus de cent sortes d’arbres. Selon les différentes altitudes poussent d’épais bosquets de palétuviers, des ébéniers, des acajous, des cèdres, des palissandres odorants, des châtaigniers, de grands noyers du Brésil, divers types de saules et les magnifiques hévéas. Les branches sont envahies par les lianes, et la végétation est si dense que la cime des arbres se fraie difficilement un chemin vers le ciel à peine visible.

Au niveau du sol, le déploiement de végétation est vraiment extraordinaire. Des feuilles et des herbes aux formes étranges s’entrelacent en un foisonnement inextricable. La terre disparaît sous une infinie variété de plantes au feuillage vert, rouge, rose, pourpre, jaune et blanc. D’autres plantes basses entourent des rangées de cactus, des palmiers nains, des buissons et de la végétation à grandes feuilles, comme les “oreilles d’éléphant” géantes. Des fougères arborescentes ajoutent à l’ensemble une note délicate de vert plus pâle et des plantes grimpantes se faufilent dans ce qui reste d’espace.

En maints endroits des fleurs roses ou rouge vif tapissent le sol, alors que de petites inflorescences jaunes pointent entre les racines noueuses. De délicates orchidées nichent sur les troncs ou tombent en cascade à partir des branches, mêlées à d’autres fleurs rouges, pourpres ou blanches. Pas une feuille ne bouge dans cette atmosphère moite.

La faune

Et la faune? Les fourmis Tangarana à gros ventre pullulent sur le Palo de Santo. En échange d’une demeure permanente, les fourmis protègent cet arbre contre tout envahisseur. Sur le sol, les fourmis parasol marchent en file indienne, chacune portant un grand morceau de feuille. Un nombre infini de coléoptères volettent çà et là ou s’envolent d’un bond. Particulièrement remarquable est le plus grand de tous, le Titanus giganteus, long de quinze centimètres. De temps à autre, l’éclair d’une luciole traverse la pénombre de l’épais sous-bois. D’éclatants papillons et d’énormes mites à l’aspect étrange prennent leur envol. Tout près, des grenouilles coassent, tandis que de curieux lézards verts et gris filent comme des traits et que de petites salamandres grimpent prestement aux arbres.

Ces forêts abritent également des anacondas, serpents géants de douze mètres de long et de quatre-vingts centimètres de diamètre. Des deux cent cinquante variétés de reptiles qui habitent la jungle amazonienne, peu sont venimeux. À moins d’être surpris ou importunés, les serpents tuent seulement pour se nourrir et ils ne s’attaquent pas à l’homme.

Contrairement à l’opinion courante, la forêt ne regorge pas d’animaux énormes et féroces. En Amérique du Sud, le plus grand animal est le tapir; il a la taille d’un porc. Après lui viennent le puma et le jaguar. Des fourmiliers au long museau, des tatous et des ocelots se partagent le sous-bois. Des renards, des ratons laveurs, des daims et quantité de rongeurs se cachent dans la jungle. Dans des conditions normales, aucun de ces animaux n’est une menace pour l’homme. Sur les quatorze mille sept cent douze variétés d’animaux qui vivent en Amazonie, huit mille n’existent, dit-​on, nulle par ailleurs.

Dans les arbres

Toutefois, la plus grande partie de la faune vit dans les arbres. Des cris perçants et des appels rauques révèlent la présence de perroquets, d’aras, de toucans et d’une multitude d’autres oiseaux connus et moins connus. Ajoutez à cela le jacassement des perruches, le roucoulement des tourterelles et le gazouillis des passereaux ainsi que le tambourinement des piverts, et vous commencerez à sentir au-dessus de vous un monde bourdonnant d’activité. Les bras ballants, des singes au faciès étrange sautent lestement de branche en branche en piaillant et en se disputant. Haut dans le ciel, les vautours volent en rond à la recherche d’un repas; leur voracité est si grande qu’aucun cadavre ne demeure sur le sol.

Ici et là, dans des étangs couverts de nénuphars géants, se cachent des poissons tropicaux aux couleurs vives. Partout coulent de petits ruisseaux dont les eaux brunes charrient des feuilles mortes. Finalement, tout arrive à l’Amazone, la grande voie d’eau de cette forêt.

Dans les eaux

Dans les eaux de la forêt amazonienne vivent des sortes de raies, des anguilles électriques, des caïmans, des tortues et les piranhas aux dents acérées qui dépècent un animal en quelques minutes. Avant de nager dans ces eaux, il est prudent de s’informer auprès des riverains, car elles sont loin d’être sûres. Néanmoins, on peut voir de petits groupes d’enfants indigènes patauger dans certains de ces ruisseaux qui coulent paresseusement au milieu de la forêt. Et cela nous amène à parler des peuples de la zone du “grand fleuve” qui, eux aussi, contribuent à donner son caractère à la forêt.

Les habitants

Il y a trois ou quatre siècles, au moins deux cent trente tribus d’Indiens habitaient la région. Ils vivaient en petites colonies isolées dans un territoire bien précis. Aujourd’hui encore, on trouve dans les réserves des Jivaros, des Aucas, des Campas, des Chamas, des Machiguengas et des Shipibos. Il reste peut-être une vingtaine de tribus en tout. Ces gens ont peu de besoins: une cabane en bois, un hamac ou deux, un fusil et une lance leur suffisent. Leur alimentation comprend principalement du yucca, des bananes, des tortues et des poissons.

La forêt amazonienne est vraiment une région fascinante et paisible. L’atmosphère humide et tranquille est parfois troublée par des orages tropicaux, mais ni ces orages ni les cris des animaux ne parviennent à entamer la sérénité de cette immense forêt. Bien que de nombreuses créatures y vivent, ce n’est pas un milieu dangereux si l’on sait respecter la tranquillité de ses habitants.

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