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  • Les différences entre les races sont frappantes

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  • Les différences entre les races sont frappantes
  • Réveillez-vous ! 1978
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Réveillez-vous ! 1978
g78 8/4 p. 3-6

Les différences entre les races sont frappantes

LA SCÈNE se passait en 1955, lors d’une réunion internationale tenue à Nuremberg, en Allemagne. Un groupe d’Européens entouraient deux Noirs américains et manifestaient leur joie de les avoir parmi eux. Ils caressaient leur peau et touchaient leurs cheveux. Apparemment, c’était la première fois qu’ils voyaient des Noirs, et leur différence de grain de peau piquait leur curiosité. Les deux Noirs prenaient plaisir à cet accueil chaleureux, car, chez eux, la mentalité raciste qui régnait depuis des siècles avait créé une tout autre situation.

Considérez, par exemple, le cas des Spencer, une famille noire qui venait d’emménager dans un quartier aisé de New York. Le 31 décembre 1974, une bombe de fabrication artisanale, portant l’avertissement AVIS AUX NÈGRES, fut lancée dans leur maison. “Elle avait été conçue pour exterminer toute la famille”, déclara l’officier de police qui enquêta sur cette affaire.

Un journaliste qui, à la suite de cet attentat, s’était informé auprès des Blancs du quartier, donna l’explication suivante: “Je leur demandais toujours: ‘Pourquoi ne voulez-​vous pas de Noirs ici?’ ‘Eh bien, je vais vous le dire, répondit un homme qui tenait un drapeau. En réalité, ils ne sont pas civilisés; partout où ils s’installent, la criminalité augmente, les quartiers se dégradent et les Blancs doivent partir.’”

Néanmoins, beaucoup de Blancs sont disposés à fréquenter des Noirs et ils entretiennent avec eux des relations amicales. Les habitants du sud des États-Unis ont fait de grands progrès pour améliorer les rapports entre les deux races. Beaucoup d’écoles et de lieux publics ont supprimé les distinctions raciales. Malgré tout, beaucoup de personnes estiment encore que les différences entre les races sont telles qu’elles justifient la ségrégation raciale.

La ségrégation: sur quelle base?

En 1954, un décret de la Cour suprême des États-Unis a aboli la ségrégation raciale dans les écoles publiques. Mais beaucoup d’Américains n’ont pas accepté cette décision ni l’injonction de 1969, issue de cette même cour, qui ordonnait à tous les districts de supprimer “immédiatement” toute ségrégation dans les écoles. La preuve en est qu’à la fin des années 1960, le pourcentage d’enfants noirs qui fréquentaient des écoles presque exclusivement noires était plus élevé qu’en 1954.

Beaucoup d’Américains n’approuvent pas la décision de la Cour suprême, en date de 1967, selon laquelle il est inconstitutionnel “d’interdire à des personnes de se marier uniquement en raison de leur type racial”. Ce décret annulait toutes les lois qui prohibaient les mariages interraciaux aux États-Unis. Pourtant, il est encore fréquent d’entendre des gens dire qu’à leur avis on ne devrait pas se marier entre Noirs et Blancs.

La situation qui règne dans les Églises démontre, elle aussi, que bien des gens sont convaincus que les différences entre les races justifient la ségrégation. Kyle Haselden, éditeur du journal The Christian Century, écrivit en 1964: “Ce n’est un secret pour personne que l’heure où la ségrégation dans la vie américaine est la plus nette est le dimanche matin à onze heures.” Et la ségrégation persiste. L’année dernière, le pasteur de l’Église baptiste de Plains, en Georgie, “déclara que sa démission avait été provoquée principalement par l’hostilité des paroissiens envers ses efforts pour supprimer la ségrégation dans son église”. — New York Post, 22 février 1977.

En dépit d’une nette amélioration dans les rapports entre les races, certains semblent voir depuis quelque temps des raisons de se décourager. Un Noir a écrit ce qui suit dans The Christian Century du 28 avril 1976: “Je suis vraiment alarmé de constater la détérioration des rapports entre les Noirs et les Blancs. Mes amis de couleur partagent avec moi un sentiment d’échec et d’impuissance face à ce problème.”

Il se produit souvent un phénomène de polarisation, chaque race se regroupant chacune de son côté et entretenant des sentiments hostiles à l’égard de l’autre. L’auteur mentionné ci-dessus ajoute: “Je suis allé me promener sur le campus de l’université de Yale. Deux étudiants de race blanche sont venus me trouver et se sont plaints que leurs camarades de classe noirs imposaient la ségrégation en choisissant d’habiter et de manger à part et en limitant au maximum leurs rapports sociaux avec les étudiants de race blanche.”

Y a-​t-​il des différences importantes?

En réalité, y a-​t-​il une grande différence entre les races? Est-​elle si grave que des hommes de race différente sont incapables de vivre ensemble, dans l’égalité et en prenant plaisir à la compagnie les uns des autres? Existe-​t-​il, par exemple, un fossé entre l’intelligence d’une race et celle d’une autre? Ou bien chaque race a-​t-​elle une odeur corporelle particulière, de sorte qu’il serait pénible pour des Noirs et des Blancs de vivre en commun?

Il est évident que des différences existent. Les plus frappantes sont la couleur de la peau et la nature des cheveux, mais il y a aussi la forme du nez, des paupières et des lèvres. La plupart des Noirs ont les lèvres épaisses tandis que celles des hommes des autres races sont généralement plus minces.

Cependant, certains Blancs s’empressent de citer ce qu’ils appellent des “différences plus importantes”. Comme nous l’avons vu plus haut, ils prétendent ‘qu’en réalité, les Noirs ne sont pas civilisés’ ou “qu’ils manquent de moralité”. Ils avancent comme preuve le fait qu’il y a chez eux un plus grand pourcentage de naissances illégitimes. Mais on entend aussi couramment d’autres affirmations du genre de celles-ci:

“L’esprit de famille est plus faible chez les Noirs”, et on cite comme preuve le pourcentage plus élevé de séparations dans les familles noires. “La criminalité augmente quand les Noirs s’installent dans un quartier; celui-ci commence à se dégrader.” Pour prouver cette affirmation, des gens signalent que les quartiers noirs sont généralement moins bien entretenus et que les statistiques établissent que, proportionnellement, les Noirs commettent plus de délits que les Blancs. “Les Noirs sont moins intelligents que les Blancs.” Il est de fait qu’en moyenne le quotient intellectuel des Noirs est inférieur à celui des Blancs issus du même milieu socioéconomique et qu’ils réussissent moins bien à l’école.

Mais pourquoi les Noirs font-​ils moins bien que les Blancs? Un rapport de la Commission des droits civiques des États-Unis éclaire ce point. Il déclare que “la condition d’infériorité évidente des gens de couleur ne peut résulter que de deux facteurs. Ou bien ils sont effectivement inférieurs en tant qu’individus, ou bien le racisme a empêché l’égalité naturelle entre Blancs et Noirs de se manifester durant les 300 années que les Noirs ont vécues aux États-Unis”. — Le racisme en Amérique — Comment le combattre? (angl.)

Quelle est, à votre avis, la véritable raison?

L’ancien point de vue

À une certaine époque, on pensait généralement que les Noirs étaient inférieurs. L’Encyclopédie britannique (9e édition; 1884) déclare: “Aucun Noir de race pure ne s’est distingué comme homme de science, poète ou artiste, et toute l’histoire de cette race à travers le temps donne le démenti à l’assertion de quelques philanthropes ignorants selon laquelle ils seraient foncièrement égaux aux Blancs.” Elle parle aussi de “l’infériorité intellectuelle inhérente des Noirs, qui est plus prononcée encore que leurs différences physiques”.

Cette encyclopédie fait remarquer que les enfants, qu’ils soient Noirs ou Blancs, semblent posséder le même degré d’intelligence. On peut lire: “Pratiquement tous les observateurs reconnaissent que l’enfant noir est dans l’ensemble aussi intelligent que celui des autres races humaines.” Toutefois, cet ouvrage ajoute que chez les Noirs “une ossification prématurée de la boîte crânienne empêche le cerveau de se développer davantage”. Donc, affirmait-​il, “à l’approche de la puberté, tout progrès ultérieur [des Noirs] semble cesser”. Une autre encyclopédie, Chambers’ Encyclopœdia (éd. de 1882), sans être d’accord avec l’ouvrage précité, mentionne tout de même le point de vue selon lequel “le Noir constitue un chaînon entre l’ordre supérieur des singes et le reste de l’humanité”.

Des gens soutiennent donc que les Noirs sont des êtres inférieurs; et cette opinion n’a nullement disparu. Un homme a décrit en ces termes comment l’ensemble des gens du pays où il vivait considéraient cette question: “J’ai grandi dans un village du Sud où on racontait que les Noirs étaient de cette couleur à la suite d’une malédiction de Dieu. (...) D’ailleurs, on disait qu’après tout les Noirs n’étaient pas vraiment des êtres humains, mais qu’ils appartenaient à l’espèce animale.”

Même de nos jours certains hommes de science croient que les Noirs sont biologiquement inférieurs aux Blancs. Parue en 1974, une œuvre volumineuse, semblant faire autorité et approuvée par des éducateurs de renom, défendait ce point de vue. Le Guardian du 6 avril 1974 a écrit ce qui suit au sujet de l’auteur de ce livre, John Baker: “Avec virtuosité, il présente, comme un ensemble de données, des citations et des références qui, couchées dans un style destiné à créer une atmosphère fortement répulsive, pourraient donner l’impression à un lecteur n’ayant jamais approché des Noirs qu’ils ne sont pas tout à fait humains (par exemple, ‘Long déclare que les Noirs se distinguent par leur “odeur bestiale et fétide”’).”

Alors, qu’en est-​il des différences raciales? Franchement, quelle est leur importance?

[Illustration, page 5]

Beaucoup de personnes estiment que les différences entre les races sont telles qu’elles justifient la ségrégation.

[Crédit photographique]

Avec l’aimable autorisation du centre de recherches sur la culture noire de Schomburg, de la bibliothèque municipale de New York et des fondations Astor, Lenox et Tilden.

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