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  • g78 22/4 p. 24-26
  • Un peuple qui vit dans le passé

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  • Un peuple qui vit dans le passé
  • Réveillez-vous ! 1978
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  • La famille et la communauté
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Réveillez-vous ! 1978
g78 22/4 p. 24-26

Un peuple qui vit dans le passé

De notre correspondant au Mexique

LE MEXIQUE réserve plus d’une surprise aux touristes. Parmi les peuples intéressants qu’on peut y observer figurent les Indiens tarahumaras. En avez-​vous déjà entendu parler?

Cette tribu compte environ 70 000 membres qui habitent dans la région montagneuse de l’État de Chihuahua, au nord-ouest du Mexique. Le mode d’existence des Tarahumaras n’a pas changé depuis des siècles.

Leurs vêtements sont très simples. Les hommes portent un pagne et les femmes plusieurs jupes enfilées les unes sur les autres ainsi qu’un corsage de couleur vive et des colliers. Les hommes comme les femmes laissent leurs cheveux épais, raides et noirs tomber sur leurs épaules.

Certains de ces indigènes construisent de simples maisons de bois, mais ceux qui vivent dans les vallées et les basses terres sont troglodytes.

Ils vivent de la terre

Les Tarahumaras chassent d’une façon plutôt curieuse. Ils suivent un cerf à la trace en courant derrière lui, pendant plusieurs jours s’il le faut. Quand l’animal est épuisé, il est alors facile de l’abattre. Ils chassent également les écureuils, les lézards et les petites grenouilles. Ces Indiens ont une endurance extraordinaire à la course. À cet égard, nous lisons ce qui suit dans la revue National Geographic:

“Doués d’une endurance fantastique, les Indiens tarahumaras disputent des courses à pied nu qui durent souvent 48 heures. Tout en courant ils frappent du pied une boule de bois qui, au début de la compétition, a la grosseur d’une orange, mais à la fin elle est réduite de moitié.”

Certains Tarahumaras cultivent du maïs, des pommes de terre, des haricots, etc. Mais l’agriculture qu’ils pratiquent demande une vie nomade, car la couche de terre arable qu’ils travaillent est mince et l’érosion intense à cause de la force des pluies et de la violence du vent. Aussi, quand le sol cultivable a disparu, les familles doivent-​elles se rendre dans d’autres endroits.

La famille et la communauté

Les Tarahumaras ont un point de vue particulier sur le mariage et la morale. Quand deux jeunes gens se plaisent, on organise une cérémonie à laquelle assistent, outre le couple, les parents et le siriame ou gouverneur local, celui qui célèbre les mariages. Il est très rare que les Tarahumaras se rendent dans une ville pour faire légaliser leur mariage au bureau de l’état civil.

Les couples ainsi unis vivent ensemble aussi longtemps qu’ils le désirent. Lorsque l’un des conjoints veut quitter l’autre, l’union est dissoute; s’il rencontre par la suite une personne de l’autre sexe qui lui plaît, il se remarie. Quant aux délits sexuels, si un Tarahumara viole une jeune fille, il doit payer une somme fixée par le père.

Cette tribu reconnaît l’autorité de l’État mais elle a aussi une administration locale, qui combine les caractéristiques des temps préhispaniques avec celles de l’époque coloniale des Jésuites.

Chaque ville tient une assemblée à laquelle participent les habitants. Le siriame qui préside les réunions est assisté par des autorités subalternes. L’assemblée se réunit chaque dimanche pour écouter et résoudre les problèmes de la communauté. Comme symbole de son autorité, le siriame porte un bâton sacré appelé disora.

Indifférents au progrès

Le gouvernement et les Jésuites ont organisé des cours pour donner aux Tarahumaras une connaissance de base dans l’artisanat. Certains ont tiré profit de ces dispositions et sont même devenus des enseignants. D’autres vont faire des affaires dans les villes où ils peuvent vendre leurs produits artisanaux.

Mais la plupart ne désirent pas moderniser leur mode de vie. Ils préfèrent vivre dans le passé. Quelle en est la raison?

En général, les Tarahumaras sont conformistes. Ils aiment perpétuer des traditions vieilles de nombreuses générations. Leurs activités traditionnelles comprennent la confection de guares (des paniers en fibre de palmier), de couvertures de laine et de poteries.

Ce qui ne favorise pas non plus le progrès est le fait que lorsque certains de ces Indiens vont en ville, les gens les prennent en pitié et leur font l’aumône. Comme ils s’en sortent de cette façon-​là, ils ne cherchent guère à travailler.

Un mélange de croyances religieuses

Les croyances des Tarahumaras sont un mélange de catholicisme et d’enseignements indiens traditionnels. Il y a longtemps, le clergé espagnol les a amenés à croire en Jésus Christ, mais superficiellement. Ils changent volontiers de religion quand cela leur semble avantageux. Si l’Église catholique leur procure des moyens de subsistance, ils sont d’accord avec le catholicisme. Mais si une organisation protestante leur offre de la nourriture et des vêtements, ils acceptent les enseignements protestants.

Les Tarahumaras croient en l’immortalité de l’âme et, lors de certaines festivités, ils célèbrent publiquement à la fois le culte du soleil et celui de la croix. Les pratiques occultes sont aussi courantes parmi eux. Ils ont des “guérisseurs” qui lancent des malédictions ou les déjouent. Comme paiement ces guérisseurs demandent un pot de tesgüino, alcool de maïs très fort. Parfois, ils recourent à une escroquerie. Avant d’aller visiter un malade, ils se mettent une pierre dans la bouche. Ils examinent alors le patient puis prétendent aspirer ses impuretés en suçant son poignet. Ils retirent ensuite la pierre de leur bouche, affirmant qu’elle provient du corps du malade qui, de ce fait, est déclaré guéri. Malgré ces pratiques frauduleuses, ces guérisseurs ont de nombreux partisans.

Leurs réactions à une œuvre d’éducation

Heureusement un certain nombre de ces indigènes ont réagi favorablement à l’œuvre d’éducation effectuée par des personnes qui distribuent le périodique Réveillez-vous! Chez les Tarahumaras, cette œuvre a commencé en 1956, quand un “pionnier” (quelqu’un qui se consacre à plein temps à cette activité) arriva dans la région. Il leur distribua des publications, les revisita et commença des études bibliques avec ceux que cela intéressait.

En 1958, on organisa des réunions dans la contrée et, trois ans plus tard, deux Tarahumaras furent baptisés par immersion dans l’eau. En 1965, le nombre de Tarahumaras accomplissant cette œuvre d’éducation dans cette zone restreinte était passé à 14, chiffre qui, depuis, a doublé. Et, à une récente assemblée locale, l’assistance au discours du dimanche était de 94 personnes. Un surveillant itinérant a écrit ce qui suit concernant les effets de cet enseignement:

“Ceux qui accomplissent à présent cette œuvre d’éducation à Agua Caliente, étaient auparavant la terreur de la région. Ils étaient arrogants et semaient régulièrement la discorde après avoir bu un peu trop de tesgüino. Pour empêcher les chabochis (hommes blancs) de venir dans les endroits où ils se livraient à leurs beuveries, ils plaçaient près de l’entrée une plante appelée frijolillo. Une fois sèche, cette plante fait entendre un sifflement semblable à celui du serpent, à cause du frémissement des fèves minuscules contenues dans la cosse, bruit qui effrayait les chabochis.

“Maintenant ces indigènes sont connus dans toute la région comme des gens pacifiques et laborieux. Ils ne s’enivrent plus et ne se livrent plus à la violence. Au contraire, on les loue dans la ville pour leur bonne conduite et ils sont connus dans la région entière comme d’excellents chrétiens.”

Dans l’État de Chihuahua, un groupe de ces chrétiens compte dix hommes de pure souche tarahumara. Tous ont appris à lire et à écrire dans le cadre d’un programme d’éducation. Cela est également vrai d’autres Tarahumaras qui vivent dans des collectivités voisines. Grâce à de sérieux efforts, des indigènes à l’esprit ouvert peuvent à présent lire eux-​mêmes dans les Écritures les merveilleuses promesses de Dieu. En outre, ils les lisent aussi à leurs semblables.

Les Tarahumaras sont vraiment un peuple intéressant, actif et à l’esprit éveillé, mais leur mode de vie rappelle un passé lointain.

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