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  • Le football vous influence-t-il?

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  • Le football vous influence-t-il?
  • Réveillez-vous ! 1978
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Réveillez-vous ! 1978
g78 22/9 p. 19-20

Le football vous influence-​t-​il?

SUIVEZ-​VOUS les rencontres de football ou d’autres sports à la télévision? Avez-​vous regardé les matchs de la Coupe du monde? À quel point vous êtes-​vous démené pour les suivre? Quelle importance le résultat a-​t-​il eu pour vous?

Beaucoup de spectateurs ne voient qu’une chose: que leur équipe gagne. Cet état d’esprit suscite des rivalités intenses entre pays et exalte les sentiments nationalistes à tel point que, selon le New York Times, “le football devient symboliquement une guerre”. Le journal justifiait ensuite cette opinion en rappelant les suites du match qui valut au Pérou d’être qualifié pour la finale de la Coupe du monde en 1970:

“Dès la fin de la rencontre, presque tous les habitants de Lima se répandirent dans les rues. Vers l’église San Francisco, un petit garçon se rua sur le trottoir pour entourer de ses bras un énorme chien noir, criant à tue-tête: ‘C’est merveilleux! Quel beau jour pour le Pérou! On a gagné, Pépito! On a gagné!’

“Lima fut envahie de voitures chamarrées. La foule chanta et dansa toute la nuit. Plusieurs milliers d’habitants se rendirent au palais présidentiel où le Président Velasco, grimpé sur le toit, agitait un immense drapeau. La voix brisée par l’émotion, il se joignit aux chants, puis, dans un discours improvisé, il expliqua à la populace que les piètres résultats que l’équipe nationale avait obtenus auparavant venaient de la mauvaise administration qui avait précédé la sienne.”

Les lignes qui précèdent montrent de façon typique quelles passions habitent les fanatiques du sport. Aux sommets du ravissement en cas de victoire, ils plongent dans l’abîme du désespoir après une défaite. Parfois, comme l’a montré l’article précédent, les conséquences en sont terribles. Et vous? Êtes-​vous gagné par l’esprit de compétition? Quand votre équipe préférée participe à une rencontre, vous passionnez-​vous au point de dire: “On va leur montrer qu’on est les meilleurs.”

La Bible renferme dans ce domaine de sages directives qui, mises en pratique, n’apportent que des bienfaits. Méditez le texte biblique suivant: “Ne devenons pas vaniteux, suscitant des rivalités entre nous, nous enviant les uns les autres.” (Gal. 5:26). Que signifie ce verset?

‘Ne pas susciter de rivalités’

Selon le dictionnaire grec-​français de Bailly le verbe grec rendu ici par “susciter des rivalités” signifie proprement “appeler”, “provoquer quelqu’un au combat, à la lutte”. Une traduction américaine de la Bible rend ce passage comme suit: “Ne tombons pas dans la vanité en nous lançant des défis.” Une note en bas de page de l’édition anglaise des Saintes Écritures Traduction du monde nouveau propose: “S’imposer mutuellement un règlement de comptes.”

Un “règlement de comptes”, c’est ce à quoi se livrent les soldats de deux armées adverses. Rappelez-​vous comment, dans le passé, le géant Goliath avait lancé ce défi: “Ne suis-​je pas le Philistin et vous, des serviteurs appartenant à Saül? Choisissez un homme et qu’il descende vers moi! (...) Donnez-​moi un homme, et que nous nous battions ensemble!” (I Samuel 17:8-10). Lorsqu’il joue au ballon, le chrétien fuit délibérément cette mentalité. Sa vie ne dépend pas d’une victoire ou d’une défaite au football. Aussi le football, tout comme les autres sports, doit-​il rester à sa place, qui est celle d’une simple détente, un amusement et non une activité essentielle.

Comment voyez-​vous le sport? Avez-​vous coutume de manquer des réunions chrétiennes pour assister à une rencontre sportive ou y participer? Changer l’horaire des réunions, pour qu’elles n’interfèrent pas avec la retransmission de la Coupe du monde, serait-​il une preuve que les choses spirituelles occupent leur vraie place? Serait-​ce donner le bon exemple à ceux qui commencent juste à faire des progrès spirituels? Rappelez-​vous cette exhortation de Jésus: “Continuez donc à chercher d’abord le royaume.” — Mat. 6:33.

Pratiquez-​vous ce sport?

Une partie de ballon, de football par exemple, peut faire du bien. La Bible ne dit-​elle pas: “Les exercices physiques sont utiles, mais à peu de chose; l’attachement à Dieu, au contraire, est utile à tout.” (I Tim. 4:8, Bonnes nouvelles aujourd’hui). Effectivement, comme il oblige à courir, le football procure un exercice excellent. De plus il permet de se détendre car, pris par le jeu, on oublie ses soucis. Par contre, jouer avec de mauvais mobiles, tels que celui de gagner à tout prix, peut provoquer des incidents, comme cela arrive souvent chez les professionnels. Cela pourrait nous faire renoncer à la piété, qui est beaucoup plus importante. C’est ce que montre cette décision qu’un footballeur professionnel a prise:

“En 1965, mon rêve est devenu réalité. C’est l’année où j’ai dit à mes collègues: ‘Ça y est. Je viens de signer au Bayern de Munich!’ Ce que je pratiquais jusque-​là en dehors de mes heures de travail, j’allais être payé pour le faire toute la journée: préparer des rencontres, m’entraîner et effectuer des stages.

“Ainsi, à 18 ans, s’ouvrait devant moi la carrière exaltante de footballeur professionnel. Outre Franz Beckenbauer et Georg Schwarzenbeck avec qui j’avais grandi, je jouais en compagnie de Gerd Müller et Sepp Maier, tous quatre membres de l’équipe qui remporta la Coupe du monde en 1974.

“Les grands souvenirs de ma carrière sont la victoire en coupe d’Allemagne remportée au Wald-Stadium de Francfort en 1966 devant 66 000 spectateurs, puis les championnats d’Europe et la tournée de 1967 en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. J’ai fait la saison 1968/69 au FC-Nuremberg, puis j’ai été transféré à Stuttgart où j’ai joué la saison 1969/70.

“C’est là, à Stuttgart, que j’ai entrepris sérieusement l’étude de la Bible avec les Témoins de Jéhovah. J’ai vite compris qu’un chrétien ne doit pas négliger les réunions. Quand je jouais chez moi, ce n’était pas un problème, mais quand je jouais à l’extérieur, je passais tout le week-end sur la route.

“Il ne me fut pas facile d’abandonner ma carrière de footballeur. Néanmoins, le 3 août 1973, j’ai été baptisé à Munich, en symbole de l’offrande de ma personne à Jéhovah. Si le ballon rond m’a procuré beaucoup de joies, elles n’ont rien de comparable avec la satisfaction de savoir que j’entretiens de bonnes relations avec Jéhovah Dieu.”

Comme bien d’autres qualités, la souplesse et l’adresse sont des dons de Dieu. Or, il en va de ces dons comme des autres; on peut en faire un bon ou un mauvais usage. Il faut donc rester équilibré et garder à l’esprit que l’“attachement à Dieu” ou “piété” “possède la promesse de la vie présente et de la vie qui est à venir”. — 1 Tim. 4:8.

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