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  • g78 22/10 p. 9-12
  • Les trésors du British Museum

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  • Les trésors du British Museum
  • Réveillez-vous ! 1978
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Réveillez-vous ! 1978
g78 22/10 p. 9-12

Les trésors du British Museum

De notre correspondant en Grande-Bretagne

À QUOI vous fait penser le mot “musée”? À un dédale de couloirs le long desquels s’alignent des vitrines d’oiseaux empaillés, des tableaux défraîchis ou de vieilles pierres? Si c’est le cas, abandonnez toutes ces idées avant d’entrer au British Museum, car la visite que nous vous proposons ne vous décevra pas, nous en sommes sûrs et certains.

Avez-​vous un appareil photo? Tant mieux! Cela vous permettra de réaliser un intéressant reportage photographique.

Le Temple des Muses

La visite commence au pied du musée, remarquable par sa taille imposante et son aspect massif. Au sommet de l’édifice, des statues représentent les Muses, ces déesses grecques qui présidaient aux arts (danse, musique, poésie, etc.), et dont le temple portait jadis le nom de “Musée”.

La vie quotidienne à Ur, en Chaldée

Nous grimpons avec enthousiasme jusqu’à la salle des antiquités babyloniennes où sont exposés des objets trouvés à Ur, patrie d’Abraham. Nous admirons une coiffe en or massif ornée de feuilles de hêtre entrelacées, puis notre attention se porte sur deux boucles d’oreilles en forme de croissant de lune, également en or. Nous contemplons les magnifiques colliers en lapis-lazuli ainsi que les coquillages dans lesquels on enfermait le kohol, qui servait à ombrer les paupières.

Toutes ces pièces proviennent de la tombe d’une reine et de ses servantes. Oui, vous avez bien lu: ces servantes ont eu l’honneur, si l’on peut dire, d’être enterrées vivantes avec leur maîtresse, pour l’accompagner et la servir dans l’“au-delà”.

Grâce aux documents présentés dans cette galerie, on a la preuve qu’il y a 4 000 ans, les habitants d’Ur croyaient déjà à l’immortalité de l’âme et vénéraient la Mère à l’enfant. En vitrine 14, vous pourrez lire cette explication: “Les Sumériens léguèrent leur panthéon, leur religion, leurs doctrines et leurs coutumes à leurs successeurs sémites de Babylone.”

Les antiquités égyptiennes

Descendant d’Abraham et fils de Jacob, Joseph fut emmené en captivité en Égypte, la Première Puissance mondiale mentionnée dans l’histoire du peuple de Dieu. Là, avant de comparaître devant Pharaon pour interpréter ses songes, Joseph commença par se raser la barbe, peut-être avec l’un de ces rasoirs en cuivre qui ont la forme d’une hache (Gen. 41:14). Il se servit vraisemblablement d’un miroir identique aux pièces en cuivre poli exposées ici.

Guidé par Dieu, Joseph expliqua au pharaon que l’Égypte allait connaître sept années d’abondance puis sept années de famine. Après en avoir fait le second personnage du pays, “Pharaon ôta son anneau sigillaire de sa main et le mit à la main de Joseph, et il le revêtit de vêtements de fin lin et mit à son cou un collier d’or”. (Gen. 41:41, 42.) Ceci explique notre intérêt pour les différents anneaux sigillaires et les colliers en or de cette salle.

Les momies

Lorsque Jacob (Israël) mourut en Égypte, “Joseph ordonna à ses serviteurs, les médecins, d’embaumer son père”. (Gen. 50:2, 3.) Ne manquez donc pas de regarder les momies.

Pour momifier un corps, les embaumeurs commençaient par introduire l’un de ces crochets de fer dans les narines du mort dont ils extrayaient le cerveau, ou tout au moins une partie du cerveau, et détruisaient le reste avec des compositions chimiques de leur cru. Ils enlevaient ensuite les reins, le foie, les intestins et les poumons, et les faisaient macérer dans du vin mélangé à des herbes aromatiques et à des épices avant de les déposer dans quatre vases canopes. Le corps était alors plongé dans une solution de carbonate hydraté de sodium, ou natron, afin de fixer l’eau. Quelques jours plus tard, le cadavre déshydraté recevait les derniers soins: il était enveloppé de bandelettes de lin propres et enduites par endroits de poix fondue, poix appelée mumiyah en égyptien, ce qui donna le mot “momie”. Les embaumeurs étaient certainement très versés dans l’anatomie et la chimie; c’est pourquoi ceux qui préparèrent la momie de Jacob (Israël) sont appelés dans la Bible “médecins”.

Les croyances des Égyptiens

La momification de Jacob répondait sans doute à la préoccupation de préserver son corps jusqu’à ce qu’il soit ramené en Terre promise (Gen. 50:4-14). Mais les Égyptiens, contrairement aux Israélites, croyaient que l’âme était immortelle. Chez eux l’embaumement avait un rapport étroit avec cette croyance (Ézéch. 18:4). D’ailleurs, peinte sur le mur de la salle suivante, une âme volette au-dessus d’un lit mortuaire éclairé par deux cierges, l’un à la tête, l’autre aux pieds du défunt. Cette “âme” porte la partie supérieure d’une croix ansée. Pourquoi l’autre moitié manque-​t-​elle? Parce que, pour les Égyptiens, la mort était une coupure dans la vie.

À l’intérieur d’un sarcophage, vous reconnaîtrez les signes du zodiaque. Sur un autre, vous pourrez suivre à l’aide d’une carte le cheminement présumé de l’âme du défunt après sa mort. Les Égyptiens présentaient sur des tables d’offrande de quoi apaiser l’âme du mort, afin qu’il ne vienne pas troubler le sommeil des vivants. La religion égyptienne faisait encore appel à des triades et au culte de la Mère à l’enfant, ce qui prouve bien que ces concepts ne venaient pas de Dieu.

Dans l’Antiquité, les Égyptiens croyaient également que l’achat d’une lettre d’indulgence leur épargnerait les tourments après la mort, pardonnerait leurs péchés et leur assurerait une meilleure place dans l’“au-delà”. Or, dans la bibliothèque royale, une autre lettre d’indulgence rédigée en latin vous rappellera que la Réforme déclenchée au XVIe siècle éclata, entre autres raisons, par réaction à la vente de ces indulgences.

Il y a aussi le culte du sexe, dont le symbole, la croix ansée, représente l’union des organes mâle et femelle, et figure la clé de la vie. Sur un mur, le dieu qui porte la croix à la main confère par ce geste la vie au pharaon, ce qui appelle une remarque intéressante: Les Syriens qui visitèrent l’Égypte environ 2 000 ans avant notre ère portaient eux aussi la croix, comme certains de nos contemporains. D’ailleurs, l’examen de pierres tombales coptes du Ve au IXe siècle confirmera que les Égyptiens ont légué la croix aux chrétiens apostats.

Les dix plaies

Les dix plaies envoyées par Jéhovah Dieu furent sans aucun doute un coup humiliant pour la fausse religion, car elles démontrèrent que les dieux d’Égypte n’avaient aucun pouvoir. Par exemple, Hapi, dieu du Nil, fut couvert de honte par la première plaie, lorsque l’eau du Nil, se changea en sang (Ex. 7:19-21). Représentez-​vous les Égyptiens en prière devant sa statue et regardez là: Hapi n’a même pas réussi à sauver ses deux bras!

Les dix plaies d’Égypte exprimèrent le jugement de Dieu contre tout le panthéon égyptien, particulièrement lors de la dernière plaie, avec la mort des premiers-nés (Ex. 12:12). Si l’on songe que le bélier était consacré à Amôn-Râ, le “Roi des Dieux”, les Égyptiens ont dû être horrifiés de voir les Juifs asperger du sang de l’agneau pascal le chambranle de leurs portes. — Ex. 12:6, 7.

Pendant qu’ils étaient esclaves en Égypte, les Israélites devaient faire des briques auxquelles ils mêlaient de la paille (Ex. 5:7, 8). Il n’est pas sans intérêt de voir de ses propres yeux quel genre de briques ils fabriquaient. Rappelons également qu’au moment de quitter cette terre d’esclavage, les Juifs “demandèrent aux Égyptiens des objets d’argent, et des objets d’or”, que nous rappellent certaines des pièces exposées ici. — Ex. 12:33-38.

Si le British Museum abrite quantité de documents égyptiens, le plus célèbre est sans conteste la Pierre de Rosette, qui y est exposée depuis 1802. Cette pierre porte le texte d’un décret promulgué en 196 avant notre ère par des prêtres égyptiens pour honorer le “dieu” Ptolémée V Épiphane. Or, ce texte est rédigé en écriture hiéroglyphique, avec une transcription en démotique (écriture égyptienne simplifiée) et une traduction en grec qui permit de percer le mystère de l’écriture hiéroglyphique.

Mais la gloire de l’Égypte appartient au passé. Ses pharaons sont morts, au même titre que cet esclave déshydraté dont l’état de préservation dû à la sécheresse du sable vous étonnera. Observez bien aussi une reproduction d’un pharaon avec des soldats égyptiens qui avancent tous le pied gauche pour marcher au pas, exactement comme les troupes modernes.

Influence des Phéniciens sur les Israélites

Ces magnifiques ivoires phéniciens que vous avez sous les yeux témoignent de l’influence de l’Égypte, à qui les Phéniciens avaient emprunté non seulement leurs vêtements et leurs coiffures, mais aussi leurs dieux et la croix. Ils pratiquaient également un culte phallique, dont l’emblème est un poteau sacré. Pire encore, en l’honneur de Baal, dieu de la fertilité, les Phéniciens s’adonnaient à des rites dépravés qui comprenaient le sacrifice d’enfants dont on recueillait les cendres dans des urnes funéraires.

La Bible nous apprend qu’Achab, roi d’Israël, épousa Jézabel, fille d’Ethbaal, roi de Sidon, et qu’il se mit à servir Baal. Achab “dressa un autel à Baal dans la maison des Baals qu’il bâtit à Samarie. Puis Achab fit le poteau sacré”. — I Rois 16:31-33.

Dans la salle des antiquités palestiniennes, vous noterez des ivoires de style phénicien, trouvés à Samarie, la capitale du royaume d’Israël. Achab avait revêtu son palais d’ivoire précieux pour en faire une véritable “maison d’ivoire”. — I Rois 22:39.

Les antiquités assyriennes

Assurnasirpal II, cruel potentat assyrien, mit brutalement fin au royaume d’Israël. Vous le reconnaîtrez sur une stèle où il est représenté avec une croix au cou. Son successeur, Salmanasar III, est le premier roi d’Assyrie dont les annales mentionnent Israël, ce que vous pourrez vérifier sur le célèbre obélisque noir, où le souverain reçoit des mains d’un émissaire de Jéhu le tribut du roi d’Israël. Sur cet obélisque, 13 tributaires israélites représentent l’ensemble des tribus d’Israël, Lévites compris.

Arrêtons-​nous devant le prisme ennéagonal qui renferme la chronique de l’expédition de Sargon, en particulier sa version de la conquête de Samarie, dont on peut lire le récit en II Rois 18:9-12.

La salle de Lakish montre Sennachérib, successeur de Sargon, qui siège sur son trône et reçoit la reddition de la ville de Lakish (ou Lachis). Des officiers assyriens se présentent devant le roi pour recevoir ses félicitations, pendant que, prosternés jusqu’à terre, des prisonniers israélites implorent sa clémence et que d’autres subissent des supplices atroces: les uns sont écorchés, les autres empalés. Dans cette salle, vous verrez aussi des pierres et une fronde qui servait à les lancer.

La salle de l’Écriture renferme les célèbres Lettres de Lakish. Sur celle que “Hoshayahu a envoyée à son serviteur Yaosh”, gouverneur militaire de Lakish, on peut lire le nom de Dieu, Jéhovah, écrit sous la forme du tétragramme hébreu YHWH, preuve que les Israélites de l’époque n’hésitaient pas à appeler Jéhovah par son nom propre.

Les manuscrits anciens et les vieilles Bibles

Terminons en flânant dans la Bibliothèque royale et dans la salle des manuscrits où se trouvent tant d’ouvrages remarquables que nous ne pourrons citer que les plus représentatifs.

L’idée qu’on ait pu jeter à la poubelle le Codex Sinaiticus nous surprend. Ce célèbre manuscrit grec de la Bible date du IVe siècle et fut découvert en 1859 par Tischendorf, célèbre érudit allemand, qui trouva 43 feuilles de ce codex dans une corbeille à papier du monastère orthodoxe Sainte-Catherine, au mont Sinaï.

Le Codex Alexandrinus, célèbre vélin du début du Ve siècle, séjourna pendant un temps dans la bibliothèque d’Alexandrie avant d’être offert à Charles Ier d’Angleterre en 1627.

À présent, regardez bien ce Pentateuque hébreu. Il date du Xe siècle et porte, reconnaissables en maints endroits, les quatre lettres du nom de Dieu יהוה. Arrêtez-​vous ensuite devant la première Bible complète en langue anglaise. Il s’agit d’une Bible de Wyclif écrite à la main entre 1380 et 1384. Comparez ces deux magnifiques manuscrits avec les grands caractères de la Bible de Gutenberg, qui fut sans doute le premier ouvrage imprimé avec des caractères mobiles.

Le mot “polyglotte”, qui dérive d’une racine grecque signifiant “plusieurs langues”, s’applique bien à ces deux remarquables Bibles polyglottes que sont respectivement la Biblia Complutensis, qui date du XVIe siècle et présente le texte des Écritures en hébreu, en araméen, en grec et en latin, et la Bible de Christophe Plantin, achevée en 1571, qui ajoute à ces quatre langues une version syriaque. À côté des 1 200 exemplaires de cette dernière Bible existent 13 éditions imprimées sur vélin, dont celle que vous avez sous les yeux.

Quatre célèbres traductions sont réunies dans une même vitrine: Le Nouveau Testament de Martin Luther (1522), version en allemand qui servit de base au Nouveau Testament de William Tyndale (1525). La Bible de Genève, conçue pour être lue et étudiée en privé, fut réalisée par un groupe de protestants d’Angleterre et d’Écosse qui s’étaient réfugiés à Genève vers 1557. Enfin, nous terminerons avec un exemplaire de la première édition de la Version du roi Jacques (1611).

Il reste encore bien des trésors à découvrir, mais tout a une fin, même notre intéressante visite. Une chose est sûre: on ne sort jamais déçu du British Museum. Beaucoup de pièces conservées dans ce musée sont uniques au monde. Aussi, ne manquez pas d’y faire un tour si vous devez vous rendre à Londres.

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