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  • Comment réagir devant une crise cardiaque

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Réveillez-vous ! 1979
g79 8/6 p. 6-11

Comment réagir devant une crise cardiaque

ON N’entend que trop parler de crises cardiaques autour de soi, aussi bien dans sa famille que dans ses relations. Environ 650 000 Américains meurent d’une crise cardiaque chaque année, ce qui fait plus d’une victime par minute. Sur ce nombre, 350 000 meurent avant même d’avoir atteint l’hôpital. Et ce fléau ne se limite pas à ce pays, car, dans les nations occidentales, les crises cardiaques sont responsables à elles seules de la mort de près de la moitié des hommes ainsi que d’une proportion élevée de femmes.

L’inquiétant dans tout cela, c’est que quantité de victimes étaient jeunes, souvent dans les 30, 40 ou 50 ans, et qu’elles avaient un cœur en bonne santé. Alors, que s’est-​il passé? Pourquoi sont-​elles mortes?

Le nœud du problème

C’est que le myocarde n’était plus suffisamment irrigué. Peut-être cela vous étonne-​t-​il quand vous pensez aux tonnes de sang qui traversent chaque jour le cœur.

Votre réaction se comprend. Voici donc quelques renseignements sur le fonctionnement du cœur qui vous permettront de bien saisir la nature du problème. Le cœur est un muscle creux qui contient, répartis symétriquement, deux oreillettes et deux ventricules. Le sang chargé d’oxygène qui provient des poumons arrive dans l’oreillette gauche, tandis que l’oreillette droite reçoit le sang enrichi en gaz carbonique après avoir irrigué le corps. Au moment où les oreillettes se contractent, le sang traverse des valvules et passe dans les ventricules. C’est là que la pompe cardiaque déploie pleinement toute sa force. En effet, simultanément, les deux ventricules se contractent avec vigueur, et le ventricule gauche envoie par l’aorte le sang chargé d’oxygène en direction des différentes parties du corps. Quant au ventricule droit, il envoie le sang pauvre en oxygène dans les poumons, par l’artère pulmonaire. Tout le temps que le sang traverse ces différentes cavités, le myocarde proprement dit ne reçoit rien. On pourrait comparer cela à un camion-citerne qui transporte du carburant. Ce n’est pas pour autant qu’il tire de la citerne son énergie. Il doit au contraire faire le plein dans les stations-service pour que du carburant parvienne au moteur par le tuyau à essence.

De même, ce n’est pas le sang qui traverse le cœur qui sert a l’alimenter. Il existe pour cela un circuit spécial qui prélève une partie du sang circulant. Or, c’est là, dans ce circuit d’alimentation, que réside le problème des crises cardiaques.

Lorsqu’il est chassé du cœur, le sang passe dans une énorme artère, l’aorte. Mais une fraction non négligeable de ce sang est également dérivée dans les deux artères coronaires, qui restituent à ce muscle si important pour l’organisme l’oxygène et les éléments chimiques dont il a besoin. Maintenant, que se passe-​t-​il si le sang n’arrive plus par les artères coronaires?

La thrombose des coronaires

Il arrive la même chose qu’à une conduite d’eau envahie intérieurement par la rouille. Quand on s’en sert pour pomper de l’eau, le débit diminue. Si jamais on a besoin en un bref laps de temps d’une grande quantité de liquide, la pompe risque de ne pas résister à ce surcroît de travail et de tomber en panne.

Cette explication donne une idée de ce qui se passe dans le cœur de millions de nos contemporains, dont les artères coronaires sont encrassées par une accumulation de dépôts graisseux. Ce processus porte le nom d’artériosclérose. Mais que se passe-​t-​il si le cœur a besoin de plus de sang, par exemple pour faire face à une situation d’urgence d’origine organique ou bien psychosomatique?

Il suffit qu’une petite partie du cœur soit temporairement privée de sang pour que des perturbations électriques apparaissent, perturbations qui vont bouleverser le rythme des contractions cardiaques. Il se produit alors une fibrillation ventriculaire, complication rare mais redoutable dans laquelle le cœur bat de façon anarchique et inefficace avant de s’arrêter, épuisé par ses contractions incohérentes. Si on ne rétablit pas l’activité normale de pompage, la mort survient en quelques minutes.

Les crises cardiaques sont souvent déclenchées par la présence d’un caillot ou thrombus dans une artère coronaire. En effet, l’artériosclérose ne provoque pas un rétrécissement uniforme des vaisseaux, mais plutôt une accumulation d’amas graisseux par endroits, alors que le diamètre des vaisseaux est normal par ailleurs. Là où le vaisseau se rétrécit, il se forme un caillot. Ce dernier va interrompre le flux sanguin qui devrait alimenter la région du myocarde située en aval. C’est ce que l’on appelle une thrombose des coronaires, occlusion qui provoque un infarctus du myocardea dans le territoire correspondant et déclenche la fameuse crise cardiaque.

Quels sont les signes qui permettent de reconnaître une crise cardiaque?

Les symptômes

Ils ne sont pas toujours faciles à reconnaître. À en croire les cardiologues, une crise cardiaque sur cinq passe inaperçue de sa victime. La raison en est que l’oblitération d’un vaisseau sanguin ne survient pas toujours d’emblée, mais qu’elle se produit parfois graduellement au cours de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois.

En outre, lorsqu’ils se présentent, les symptômes ne sont pas forcément identifiés comme ceux d’une crise cardiaque. Il arrive qu’on les prenne pour une grave indigestion. D’autres signes à connaître sont les vomissements ainsi que la fatigue et un teint livide, des sueurs et des dyspnées. Mais le symptôme le plus typique de la crise cardiaque est une impression désagréable de pression dans la poitrine. Il peut également s’agir d’une douleur à type de constriction, douleur qui signe sans conteste la crise cardiaque.

Plus d’une victime a vécu longtemps comme si de rien n’était après une crise cardiaque, sans même se rendre compte parfois qu’elle avait eu un infarctus. D’un autre côté, une petite crise qui ne provoque que des lésions minimes suffit pour déclencher une fibrillation ventriculaire qui va plonger la victime dans l’inconscience et entraîner sa mort en quelques minutes. Mais si quelqu’un connaît la conduite à tenir en pareil cas, le cardiaque aura la vie sauve.

Connaître les gestes qui sauvent

Beaucoup de personnes dont le cœur s’est arrêté, parfois pendant cinq minutes, sont actuellement en vie et se livrent aux mêmes activités que par le passé. Cela, elles le doivent à quelqu’un qui a su adopter sur-le-champ la technique qui convenait, ce qui impliquait de connaître les gestes qui sauvent. Les connaissez-​vous? Sauriez-​vous réanimer quelqu’un?

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas très difficile. Dans beaucoup de localités, on donne des cours de secourisme durant lesquels les élèves apprennent une méthode de réanimation très efficace qui combine le massage cardiaque externe avec la respiration artificielle par la technique du bouche-à-bouche. Si l’occasion se présente, n’hésitez pas à apprendre cette méthode. Néanmoins, rien qu’en examinant soigneusement la marche à suivre présentée ci-après, vous en saurez suffisamment pour être à même de sauver la vie à un cardiaque. Et ce cardiaque peut très bien être quelqu’un pour qui vous avez beaucoup d’affection.

Supposons que vous vous trouviez devant une personne qui gît apparemment sans connaissance. Avant de la réanimer, il y a d’abord un certain nombre de détails qu’il faut vérifier, tout en agissant vite, car une personne qui a cessé de respirer ne peut survivre que quatre à six minutes.

Commencez par vous assurer que la personne a vraiment perdu conscience. Imaginez votre confusion si vous entrepreniez de réanimer quelqu’un qui est tout simplement en train de dormir... Aussi, secouez d’abord la personne avec douceur en lui demandant si ça va. Si elle ne répond pas, assurez-​vous qu’elle respire encore, car elle n’est peut-être qu’évanouie. Il vous suffit pour cela de rapprocher votre oreille de sa bouche, le visage tourné contre sa poitrine. Si elle respire encore, non seulement votre oreille discernera le souffle, mais, dans la position où vous êtes, vous pourrez observer les mouvements de la cage thoracique.

Si rien n’indique que la personne respire, il faut absolument dégager ses voies respiratoires. En effet, lorsque quelqu’un est évanoui, la langue se retourne parfois dans la gorge et fait obstacle au passage de l’air. En fait, ce problème ne présente guère de difficulté, puisqu’il suffit de supprimer l’obstacle qui empêche l’air d’atteindre les poumons pour que la respiration reprenne.

Il faut donc allonger la victime sur le dos, tout en lui relevant doucement la base du cou. Dans cette position, la tête va pencher en arrière, ce qui aura pour effet d’étendre le cou. Placez l’autre main sur le front de la victime, et inclinez-​lui la tête le plus possible en arrière. Ne soyez pas surpris s’il faut mettre la tête très en arrière pour arriver à la limite de l’extension. Le menton devrait normalement pointer presque à la verticale, tandis que le sommet de la tête touche le sol. Il suffit alors de tirer la mâchoire de la victime vers l’avant et de ramener sa langue à sa place pour que les voies respiratoires se dégagent.

Si malgré tout la respiration ne se rétablit pas, il faut procéder sans plus tarder à la respiration artificielle. Utilisez la main que vous avez appliquée sur le front de la victime pour lui boucher le nez en pinçant ses narines. Le talon de votre main ne doit pas quitter sa place, afin de maintenir la tête en arrière. L’autre main reste soit sous le menton, soit sous le cou de la victime, pour bien lui relever la tête. Ouvrez alors votre bouche le plus grand possible, et appliquez-​la sur celle de la victime. Soufflez ensuite à fond quatre fois de suite. À mesure que les poumons se remplissent, vous devez observer que la cage thoracique se soulève.

Vérifiez alors rapidement si le pouls de la victime indique que son cœur bat. Pour cela, le mieux est de prendre le pouls sur l’artère carotide, cette grosse artère qui longe le cou et que vous localiserez en vous servant de votre main glissée derrière le cou de la victime, en plaçant l’extrémité de vos doigts dans la gouttière qui se trouve à hauteur de la pomme d’Adam. Si le pouls ne bat plus, cela indique que le cœur s’est arrêté et qu’il va falloir, tout en maintenant la respiration artificielle, remettre en route la circulation sanguine.

Cette circulation artificielle se fera grâce au massage cardiaque externe, dont la technique, assez simple, consiste à comprimer la cage thoracique. Cette compression à intervalles réguliers oblige le cœur à pomper du sang. Il n’en faut souvent pas plus pour qu’il se remette à battre, à condition évidemment de continuer d’insuffler de l’oxygène, puisqu’il ne sert à rien que le sang circule s’il ne se charge pas d’oxygène en passant dans les poumons.

Ainsi, la tâche du sauveteur consiste à entretenir la respiration tout en obligeant le cœur à pomper le sang. Même s’il ne se remet pas à battre, la victime garde des chances d’être sauvée aussi longtemps que vous poursuivrez votre manœuvre jusqu’à l’arrivée des secours. On connaît des cas où la réanimation a dû être poursuivie pendant des heures avant que les fonctions respiratoires et circulatoires se remettent en route.

La prévention des accidents cardiaques

À part se préparer à venir en aide à la victime d’une crise cardiaque, que peut-​on faire d’autre? Peut-​on réduire, sinon éliminer totalement, le dépôt de graisse dans les artères, puisque c’est là une des causes principales des crises cardiaques?

Ces dépôts sont constitués principalement de cholestérol et de graisses, plus précisément de glycérides. Aussi le bon sens dicte-​t-​il de surveiller son alimentation et son poids, sachant qu’un excès de graisse superficielle traduit qu’il s’en dépose également à l’intérieur des artères, et que cela diminue dangereusement leur calibre. Il peut s’avérer sage en un tel cas de réduire, voire d’éliminer les fritures préparées avec des graisses animales. Par contre, on mangera beaucoup de légumes nourrissants, des fruits, des melons et des céréales.

Il semble que la vie moderne, avec ses bousculades ainsi que les tensions qu’elle engendre, contribue pour une part notable à l’accumulation de graisse dans les artères. Il y a aussi celui qui est toujours pressé et qui a continuellement quantité de choses à faire. Voilà le candidat type à la crise cardiaque, à moins qu’il ne change d’attitude d’esprit!

Un autre moyen efficace de combattre les effets néfastes des dépôts graisseux dans les artères est de se livrer à l’exercice physique. D’ailleurs, le docteur Raab, directeur du service de recherches cardio-vasculaires à l’université du Vermont, a émis l’avis suivant: “Le manque d’exercice est la cause principale des affections coronaires.” Mais quelle en est la raison?

Comme tous les autres muscles, le cœur s’affaiblit quand il n’a pas suffisamment d’activité. Cela se répercute sur tout le système circulatoire, car le calibre des artères nourricières des muscles se rétrécit, et beaucoup de petits vaisseaux finissent même par perdre toute activité. Par contre, l’exercice régulier augmente le diamètre des artères et leur permet de transporter plus de sang. En outre, dans les muscles, davantage de vaisseaux s’ouvrent pour apporter de l’oxygène, le tout contribuant à réduire les risques de crise cardiaque.

Par ailleurs, une activité physique régulière fortifie la fonction de pompe du cœur. À travail égal, moins de battements sont nécessaires. Contrairement à un cœur qui n’est pas préparé, le cœur entraîné n’a aucun effort spécial à fournir pour faire face aux urgences. Aussi, tonifiez cet organe en prenant l’habitude de faire régulièrement de l’exercice. Les médecins sont d’avis que “la marche vigoureuse, pratiquée depuis le jeune âge, réduit considérablement les risques d’invalidité et de décès précoce consécutifs à une affection coronarienne”.

Ceci dit, il serait erroné d’expliquer tous les troubles cardiaques par une obstruction des artères coronaires à la suite d’un dépôt graisseux. Il peut s’agir également d’une perturbation du système électrique du cœur.

Les blocs

Nous avons déjà vu un peu plus haut que le cœur comporte un système complexe de cellules spécialisées qui fournissent ou transmettent des impulsions électriques qui se propagent à tout le myocarde pour déclencher des contractions rythmiques. On appelle “bloc” une anomalie survenue dans la transmission de ces impulsions électriques. Quand elles ne se transmettent pas convenablement, cela se répercute sur la fonction de pompe du cœur.

Il existe différentes sortes de blocs. Un bloc incomplet ne correspond qu’à un retard dans la transmission des impulsions, retard qui ne perturbe pas notablement le fonctionnement du cœur. Plus grave est le bloc complet, dans lequel les impulsions apparues dans les oreillettes ne sont pas transmises aux ventricules, si bien que ceux-ci battent indépendamment des oreillettes. Les contractions anarchiques qui en résultent ne permettent pas au sang de circuler convenablement. Si le bloc persiste, la circulation du sang est contrariée, et le malade risque d’en mourir.

Mais des milliers de nos contemporains qui seraient sans doute morts il y a quelques années sont toujours en vie et mènent une existence proche de la normale. Cela, ils le doivent au perfectionnement des stimulateurs cardiaques artificiels. Les premiers modèles qui furent implantés vers 1960 s’avérèrent si efficaces qu’aujourd’hui, ce sont des centaines de milliers de nos contemporains qui vaquent à leurs occupations avec un stimulateur cardiaque dans le corps. Dans l’article suivant, vous pourrez lire un témoignage aussi instructif que réconfortant qui vous montrera les bienfaits évidents qu’un stimulateur cardiaque a amenés dans la vie d’un de ces malades.

[Note]

a Le préfixe “myo-” désigne du tissu musculaire, et l’élément “-carde” indique qu’il s’agit du cœur. Le terme “infarctus” se rapporte à la région nécrosée à la suite de l’interruption du flux sanguin.

[Encadré/Illustrations, page 9]

Voici un extrait d’une brochure éditée par l’Association américaine du cœur pour expliquer comment on doit procéder à une réanimation:

“Agenouillez-​vous à côté de la victime. Localisez la portion inférieure du sternum (...) et placez le talon de votre main à environ 3 centimètres de cette extrémité. Posez l’autre main sur celle du dessous, en vous assurant que seul le talon de la main du dessous entre en contact avec la cage thoracique.

“Vos épaules doivent venir juste au-dessus du sternum de la victime. Alors, les bras bien tendus, comprimez le sternum de 4 à 5 centimètres, puis relâchez votre pression pendant un temps égal à celui de la compression. Adoptez un mouvement régulier, afin de donner une durée uniforme à l’alternance des compressions et du repos. Mais, surtout, veillez à ce que vos mains ne quittent pas le sternum de la victime lorsque la cage thoracique reprend sa position normale, entre deux compressions.

“Si vous êtes le seul sauveteur présent, il vous faudra pratiquer à la fois le bouche-à-bouche et le massage cardiaque externe. Le meilleur rythme à adopter dans ce cas est celui de 15 compressions du thorax pour 2 brèves insufflations. Les compressions doivent s’effectuer à raison de 80 à la minute, du fait que vous êtes seul et que vous êtes obligé d’interrompre le massage cardiaque pendant tout le temps que vous pratiquez le bouche-à-bouche.

“Si un autre sauveteur est présent, placez-​vous chacun de part et d’autre de la victime. L’un pratiquera le bouche-à-bouche à raison d’une fois toutes les 5 compressions du thorax, tandis que celui qui fait le massage cardiaque externe adoptera le rythme de 60 compressions à la minute.”

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