BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g79 22/10 p. 5-6
  • Les lois religieuses sont-elles mieux respectées?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Les lois religieuses sont-elles mieux respectées?
  • Réveillez-vous ! 1979
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Des problèmes au sein de l’Église
  • Un problème qui ne touche pas que la chrétienté
  • Le Québec fait un bond en avant : la révolution tranquille
    Réveillez-vous ! 1975
  • Qu’est-ce qui occupe la première place — votre Église ou Dieu ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1971
  • L’Italie vote pour le divorce
    Réveillez-vous ! 1975
  • Heureux changements au Québec
    Réveillez-vous ! 1975
Plus…
Réveillez-vous ! 1979
g79 22/10 p. 5-6

Les lois religieuses sont-​elles mieux respectées?

Tout en restant croyants, beaucoup refusent la tutelle des Églises

QUE se passe-​t-​il là où les Églises édictent leurs propres lois? Une Église peut-​elle exiger le loyalisme de ses adeptes sous prétexte qu’elle représente Dieu? Est-​elle en pouvoir d’édicter des lois qui entraînent l’obéissance implicite de ses membres?

Des problèmes au sein de l’Église

Prenons l’exemple de l’Église catholique. Pendant des siècles, elle a exercé une autorité incontestée, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. L’autorité quasi absolue de jadis a dû reculer devant la contestation aussi bien d’une proportion élevée de laïcs que de nombreux prêtres. Non pas qu’ils se soient retirés de l’Église, mais plutôt qu’une grande diversité d’opinions règne sur des sujets tels que la contraception, le divorce, le remariage, l’homosexualité, l’accès des femmes à la prêtrise et le mariage des prêtres. Il ne semble pas que les défections des fidèles soient en proportion des critiques qu’ils adressent contre les canons de l’Église.

Un sondage effectué en 1978 aux États-Unis par l’Institut Gallup notait que “les catholiques de formation universitaire ont de plus en plus tendance à rejeter les enseignements de l’Église sur l’avortement ou d’autres questions de ce genre, mais qu’ils sont moins enclins que par le passé à quitter pour autant le catholicismea”. On observe la même tendance chez les catholiques moins instruits, bien qu’elle s’explique par d’autres raisons.

Dans la province la plus catholique du Canada, le Québec, le doute jeté sur les enseignements de l’Église est apparu au grand jour. En effet, les divorces, qui étaient de 9 pour cent en 1960, sont passés à 23 pour cent dix ans après. Selon une dépêche de l’Associated Press datée de novembre 1977, “même le tapage autour de la séparation de corps de Margaret Trudeau d’avec son mari, le premier ministre québécois Pierre Elliott Trudeau, n’a pas soulevé une grande indignation chez les habitants de la province qui était jadis le fer de lance du catholicisme en Amérique du Nord”.

Le rapport se poursuivait par un commentaire sur une autre doctrine séculaire de l’Église: “Selon les autorités ecclésiastiques, le nombre moyen d’enfants par famille catholique québécoise est tombé de cinq ou six à moins de trois en raison des méthodes contraceptives qui se répandent de plus en plus ainsi que du déclin général de l’intérêt du public pour la doctrine et les traditions catholiques.”

Dans d’autres religions, on s’aperçoit également que les fidèles mettent en doute les préceptes religieux, qu’ils n’en tiennent aucun compte, voire qu’ils les tournent en dérision. Charles Dubin, membre de la cour d’appel de l’Ontario, a fait cette observation: “Toutes nos institutions, aussi bien l’Église que la loi et les tribunaux, sont controversées. Le public exige des changements.” En ce qui concerne l’évolution rapide de la société, évolution qui s’est répercutée dans l’attitude du public envers la loi, ce magistrat déclara: “Jamais je n’ai considéré la loi comme un amusement pour les juges et pour les avocats. Elle n’a pour unique objet que de servir le public. La loi est l’affaire de tous. Mais il faut se rappeler qu’elle est le reflet de la mentalité des gens qu’elle a pour objet de protéger.” Il ajouta que “tous ceux qui s’inquiètent de l’administration de la justice canadienne poursuivent un même but, mais qu’ils ne partagent pas les mêmes opinions sur les moyens de parvenir à cet objectif ultime qu’est l’élimination de la criminalité”.

Un problème qui ne touche pas que la chrétienté

Qu’en est-​il des religions non chrétiennes? La situation est-​elle meilleure là où elles occupent traditionnellement une position forte et où elles exercent une influence notable sur la morale publique? En Inde, par exemple, où prédomine l’hindouisme, les punitions étaient jadis très sévères, sauf pour les brahmanes. Ceux-ci avaient droit à des sentences moins lourdes que les membres des castes inférieures. Mais, sous l’influence des Anglais, cet état de choses s’est modifié, quoique la mentalité du public reste obscurcie pour des questions de religion, de caste, de sexe, de richesse et d’opportunisme. D’une façon générale, il est difficile d’amener les gens à collaborer avec l’appareil judiciaire.

Ce qui vient d’être dit de l’hindouisme est également vrai d’autres religions qui exercent une influence puissante sur des millions de gens. Le véritable problème consiste donc à déterminer si une loi, religieuse on non, suffit à endiguer la criminalité.

[Note]

a New York Times du 29 janvier 1979.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager