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Réveillez-vous ! 1980
g80 8/3 p. 3-4

Ces enfants qui feront le monde de demain

“LES ÉCOLIERS NE SONT ADMIS QU’UN SEUL À LA FOIS.” Tel était le texte de l’écriteau apposé sur la devanture d’une confiserie de Grande-Bretagne. Les vols commis par les enfants avaient atteint une telle ampleur que le commerçant devait tous les avoir à l’œil. Une dépêche poursuivait ainsi:

“Des écoles du voisinage, qui sont tout à fait caractéristiques, surgit chaque jour l’une des races d’enfants les plus rustres, les plus égoïstes et les plus grossiers jamais produite. Ils se poussent et se bousculent pour monter dans les autobus, crient des obscénités dans la rue et considèrent le chapardage comme un titre de gloire s’ils s’en tirent impunément.”

Toujours en Angleterre, un professeur d’une école de l’enseignement rénové dite “à classes ouvertes” accusa le directeur en ces termes:

“Vous avez instauré une atmosphère de licence, de sybaritisme total où chacun fait ce qui lui plaît. C’est le règne du chaos et de l’anarchie. La discipline passe pour démodée et les enfants sont incités à se conduire d’une façon qui est non seulement préjudiciable à leurs études, mais qui favorise aussi l’acquisition d’un comportement antisocial. Ils grandissent dans l’ignorance, l’égoïsme, la grossièreté (...), la paresse et l’apathie.”

Ces rapports ont respectivement quatre et cinq ans. On n’observe aucun changement dans un rapport paru l’an dernier. Sous le titre “Les écoles d’Angleterre battues en brèche”, il déclarait qu’il est effrayant de voir le niveau lamentable des élèves au terme de leurs études. “Ils n’ont même pas acquis le niveau minimum de connaissances dans les matières fondamentales telles que la lecture, l’écriture, le calcul et la rédaction.” La méthode rénovée, avec son méli-mélo de sujets “à la mode”, était qualifiée de “dépotoir pédagogique”.

Au Canada, l’histoire des écoles se lit dans ces manchettes de journaux: “La lecture en déclin chez les étudiants.” “Personne n’échoue plus aux examens; les diplômes qui sanctionnent les études secondaires ne signifient plus rien.” “Si vous voulez être apprécié, faites-​les passer en classe supérieure.” “Les enseignants dénoncent l’absence de principes moraux chez les étudiants.” “L’éducation se heurte au vandalisme et à la violence dans les écoles.”

Les rapports qui nous parviennent d’Australie reconnaissent que la discipline constitue un problème. C’est la raison pour laquelle des enseignants abandonnent la profession au profit d’éléments moins qualifiés. Le laxisme et les droits individuels font prime, peu importent les besoins de la société. Sous la pression de leurs condisciples, pression parfois accompagnée de violences, des centaines d’étudiants n’osent pas dire non aux boissons alcooliques et à la drogue.

En Union soviétique, la partialité règne dans les écoles. La qualité de l’enseignement est très variable, allant de médiocre dans les campagnes, à bonne dans les villes. Mais partout, le profil des étudiants est le même: “Le lycéen type ne croit en rien.” La corruption sévit dans les écoles les plus cotées, et le marché noir des livres est florissant.

En Chine, tout paraît remarquable. Le visiteur est frappé de la politesse et de la discipline des enfants. Il est accueilli dans les écoles par des chants et des danses. Les récitations l’impressionnent, et le problème de la drogue n’existe apparemment pas. Toutefois, les voyages en groupe des touristes sont parfaitement organisés et les participants soigneusement surveillés. Un journaliste qui avait réussi à s’écarter tomba sur des enfants rassemblés dans les toilettes. Un garçon s’approcha hardiment, se planta devant lui, et urina. Tous les autres regardèrent le visiteur en face et firent de même. À la suite de cet incident, le journaliste conclut: “On ne voit que ce qu’ils veulent bien montrer.”

Au Japon, les enseignants se plaignent de la médiocrité du niveau des élèves. La violence et le vandalisme sont monnaie courante. Citons l’exemple de ces trente élèves d’un lycée, et parmi lesquels se trouvaient cinq filles, qui ont battu six professeurs avec des bâtons et des cannes de bambou avant de briser des fenêtres et des portes en verre. Ceci dit, dans les écoles japonaises, le moment crucial est celui de l’examen. L’Éducation nationale requiert des étudiants qu’ils passent des examens de haut niveau pour entrer dans les lycées et les universités. Le choix de l’école dans laquelle entre l’élève dépend de ses résultats à l’examen. Pour être reçu dans une bonne école privée, la sélection commence dès l’entrée en maternelle. L’examen d’entrée à l’université dure plusieurs jours, et on le surnomme “l’enfer”. Chaque printemps s’accompagne d’ailleurs de plusieurs suicides.

Les examens universitaires les plus bizarres se déroulent en Inde. Les étudiants indiens prétendent avoir le droit de copier et de tricher. En juillet dernier, les examens de l’université de Meerut ont dégénéré en émeutes. Voici ce que déclare une dépêche:

“Hier, deux étudiants ont été tués et 40 personnes blessées, dont 30 policiers, lors d’une bataille rangée entre étudiants et forces de l’ordre dans les rues de Meerut et des villes universitaires voisines. Des policiers en armes étaient présents dans la salle d’examen pour aider les surveillants à empêcher les tricheries. Furieux d’être frustrés de leurs ‘droits’, les étudiants se sont déchaînés.

“La perturbation des examens actuels est consécutive aux sessions de février, qui ont été annulées parce que les étudiants avaient copié et triché sur une échelle gigantesque. À l’époque, les surveillants avaient été menacés avec des couteaux et des poignards pendant que les étudiants copiaient les réponses dans des livres et des notes. D’autres emportaient leurs questionnaires dans des maisons et des restaurants voisins, où des amis obligeants leur donnaient les réponses. À l’extérieur de la salle d’examen, un haut-parleur fournissait au rythme de la dictée les réponses aux questions.”

Il s’ensuit que les diplômes délivrés par la plupart de ces universités sont sans valeur et que les employeurs ainsi que les institutions d’enseignement supérieur n’en tiennent nul compte. Les diplômés illettrés vont alors grossir les rangs des chômeurs.

Une étude menée dans quelque 20 pays et portant sur 9 700 écoles et 250 000 étudiants a révélé une différence considérable entre les résultats obtenus par les étudiants des pays industrialisés et ceux des étudiants des pays en voie de développement. Si mauvais que soient les premiers, aussi bien en lecture, en écriture qu’en calcul, les seconds sont pires. Dans ces pays-​là, l’analphabétisme reste élevé, et la moitié des enfants qui entrent à l’école la quittent dès la troisième année.

Quelle sorte d’adultes vont donner ces enfants? Dirigé par de tels adultes, que sera le monde de demain?

Pensez à ces questions en lisant l’article suivant, qui rapporte ce qui se passe dans les écoles de l’une des plus importantes nations du monde.

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