BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g80 8/5 p. 6-8
  • D’où provient exactement l’obésité?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • D’où provient exactement l’obésité?
  • Réveillez-vous ! 1980
  • Intertitres
  • Document similaire
  • La consommation d’énergie de la machine humaine
  • Les glucides, les lipides et les protides
  • L’équilibre normal
  • Le métabolisme
  • L’obésité du nourrisson
  • Maigrir: une bataille perdue d’avance?
    Réveillez-vous ! 1989
  • Surveillez votre poids — comment ?
    Réveillez-vous ! 1974
  • Quatre armes pour vaincre
    Réveillez-vous ! 1989
  • Quand profiter n’est pas profitable
    Réveillez-vous ! 1997
Plus…
Réveillez-vous ! 1980
g80 8/5 p. 6-8

D’où provient exactement l’obésité?

POURQUOI est-​on trop gros? Est-​ce dû à des facteurs contre lesquels l’obèse ne peut généralement rien, par exemple à l’hérédité, à un trouble glandulaire ou à un déséquilibre hormonal? Quelle relation y a-​t-​il entre l’excès de poids et la suralimentation?

Précisons tout de suite que les gens trop gros ne sont pas tous des boulimiques. “Dans bien des cas, l’appétit des obèses est tout à fait normal, voire inférieur à la moyenne”, a expliqué le professeur Jean Mayer, de l’École de Santé publique de Harvard.

L’excédent de poids provient parfois de ce que le corps n’arrive pas à éliminer les liquides. On peut également mettre en cause un déséquilibre hormonal et des facteurs héréditaires. “De nombreux cas d’obésité observés en laboratoire chez les animaux sont d’origine génétique”, a noté le docteur Mayer. Et chez les humains? “Chez l’homme aussi le facteur génétique est très important.” Et le professeur d’ajouter:

“Le nombre des cellules graisseuses semble fixé à l’avance, à l’exception d’un certain accroissement consécutif à une suralimentation dans la première année. L’obésité présente un caractère familial. Dans la région de Boston, des parents minces ont en moyenne 7 pour cent d’enfants obèses lorsque ces derniers atteignent l’âge d’aller au lycée. Si l’un des parents est obèse, la proportion des enfants trop gros s’élève à 40 pour cent. Si le problème touche les deux parents, il se retrouve chez 80 pour cent des enfants. Les enfants adoptés dès leur naissance ne présentent pas cette particularité de leurs parents adoptifs. On a ainsi la preuve que la clé de l’obésité ne réside pas dans les habitudes alimentaires de la famille, mais dans l’hérédité, découverte confirmée par une étude menée en Angleterre à une très vaste échelle.” — C’est nous qui soulignons.

Si tout ce qui précède est exact, il n’en est pas moins vrai que trop de gens corpulents se réfugient derrière des troubles glandulaires ou héréditaires. L’édition de 1976 de l’Encyclopédie britannique rapporte que “la capacité qu’a l’organisme d’adapter sa ration alimentaire à ses besoins peut être troublée par de nombreux facteurs. Parmi ceux-ci, on pense que les moins importants sont des troubles hormonaux et un dysfonctionnement glandulaire. On a pu démontrer qu’ils n’intervenaient que dans 5 pour cent environ des cas d’obésité”.

La consommation d’énergie de la machine humaine

On peut comparer le corps humain à une machine de précision admirablement réglée. Comme cette machine, le corps a besoin d’une source d’énergie pour se mettre en mouvement et continuer à fonctionner. Le corps humain puise son énergie dans les aliments solides et liquides.

Suivant sa conception, un moteur à explosion peut fonctionner avec différents carburants. Le corps humain est lui aussi formé de telle façon qu’il puisse utiliser la grande variété d’aliments que le Créateur a donnés à l’humanité. Il faut savoir néanmoins que la valeur énergétique des aliments solides et liquides varie beaucoup de l’un à l’autre. C’est là que se trouve la clé qui permet de surveiller son poids.

Il existe en effet une unité de mesure qui permet de déterminer la valeur énergétique de chaque aliment: la “calorie”. Différentes méthodes scientifiques permettent de déterminer quelle quantité de chaleur ou d’énergie un aliment donne au corps. De même que les combustibles, tels que le charbon, le pétrole, le bois ou la tourbe, ne produisent pas une quantité égale de chaleur, de même l’énergie produite par les aliments peut varier considérablement. Du point de vue énergétique, on répartit les aliments en trois catégories.

Les glucides, les lipides et les protides

Les glucides constituent notre principale source d’énergie. On les trouve sous forme de sucres et d’amidon dans les pommes de terre et les aliments sucrés, mais surtout dans les céréales et les produits à base de céréales, comme le pain et la farine. Quand les glucides pénètrent dans le tube digestif, ils sont décomposés en sucres simples, comme le glucose qui est la source énergétique de base dans l’organisme. Si le corps a trop de glucose, il l’emmagasine sous forme de glycogène dans les muscles et le foie ou bien sous forme de graisse.

Les lipides peuvent être des graisses saturées ou non. Les graisses saturées sont d’origine animale, par exemple le saindoux, le gras de la viande, le lait et les produits laitiers. Les graisses non saturées se trouvent dans le poisson et les végétaux. Il s’agit des huiles de poisson, de l’huile d’olive, de maïs, de tournesol, etc. Tout comme avec les glucides, l’organisme stocke sous forme de graisse les lipides qui ne sont pas utilisés.

Contrairement aux glucides et aux lipides, les protides ne sont pas à proprement parler une source d’énergie. L’organisme les utilise principalement pour sa croissance et pour réparer ses tissus. Le corps humain ne sait pas emmagasiner de grandes réserves d’acides aminés, qui sont le produit de décomposition des protides. En leur absence, le développement de l’enfant s’arrêterait. Les ongles, les cheveux, la peau, les fibres musculaires et même les globules rouges ne seraient plus remplacés. Les protides viennent essentiellement de la viande, du poisson et des œufs; on en trouve également dans certaines légumineuses, telles que les haricots, les pois et les lentilles. Néanmoins, ces dernières n’ont pas toutes la même valeur.

L’équilibre normal

Quel rapport y a-​t-​il entre l’obésité et l’énergie qui provient des aliments? Supposons que nous partions en automobile. Notre source d’énergie sera l’essence. La quantité d’essence disponible au début du voyage va diminuer progressivement. À mesure que la voiture emploie cette source d’énergie, le contenu du réservoir baisse. À un certain moment, il faut le remplir de nouveau pour répondre à la demande d’énergie.

De même, notre corps réclame une quantité suffisante de “carburant” ou calories pour satisfaire ses différents besoins. Un travailleur sédentaire consomme dans les 2 700 calories par 24 heures. Quelqu’un de très actif en brûlera 900 de plus environ. Au réveil, lorsqu’on prend son petit déjeuner, les aliments sont rapidement assimilés et utilisés. Mais on prend d’autres repas au cours de la journée, y compris des en-cas et des boissons sucrées, si bien que, trop souvent, la quantité de calories que l’on absorbe dépasse les besoins du corps.

Le mécanisme qui nous avertit que nous avons besoin d’un supplément d’énergie est la faim. Notre appétit est commandé par l’hypothalamus. Des expériences ont montré que si l’on excite ou bien si l’on détruit chez l’animal cette partie du cerveau, il se met à manger avec voracité et devient trop gros ou bien il refuse de manger et doit être nourri de force.

Le métabolisme

Même quand le corps se repose ou qu’il dort, il a constamment besoin d’énergie pour permettre au cœur de continuer à battre, aux poumons de respirer et à la digestion de se poursuivre. C’est ce que l’on appelle le métabolisme basal. Le terme “métabolisme” recouvre tous les processus chimiques qui se déroulent en permanence pour nous maintenir en vie. Chacun, quelle que soit sa taille, a un métabolisme qui lui est propre, et l’on ne comprend pas encore pleinement tout ce qui intervient dans sa régulation.

Que se passe-​t-​il si l’on ne mange pas suffisamment pour satisfaire les besoins du corps en calories? L’organisme devra puiser dans ses réserves et utiliser le glycogène ou la graisse qu’il a emmagasiné. Par contre, si l’on mange trop, l’excès d’énergie est stocké sous forme de graisse.

La graisse est nécessaire pour maintenir le corps au chaud et pour protéger certains organes vitaux, tels que les reins. Mais l’excès de graisse donne naissance aux problèmes mentionnés plus haut.

Certaines personnes qui mangent bien sans prendre de poids semblent avoir un métabolisme naturellement élevé. Il arrive que l’obésité découle d’une diminution du métabolisme, mais il faut se garder d’invoquer trop vite cette raison. J. Rodin, psychologue à l’Université Yale, a déclaré: “L’obèse qui a un métabolisme extrêmement faible est rare. Parmi les maîtresses de maison qui prétendent ne pas pouvoir maigrir parce que leur métabolisme est trop réduit, 98 pour cent sont dans l’erreur.”

L’obésité du nourrisson

En général, les gens préfèrent les bébés bien potelés. Pourtant, il paraît qu’un tiers des bébés occidentaux sont trop gros, tout au moins pendant leur première année. Quelle en est la raison? C’est tout simplement que les bébés ne peuvent pas choisir leur nourriture et sont suralimentés par des parents animés de bonnes intentions.

Quelle importance cela a-​t-​il qu’un bébé dépasse son poids normal pendant la première année? Eh bien, certains pédiatres éminents soulignent que cette obésité de la petite enfance va provoquer une multiplication des cellules graisseuses, aussi bien en taille qu’en nombre. Autrement dit, l’enfant devra lutter toute sa vie pour rester mince.

De l’avis de beaucoup, l’antidote à cette obésité du nourrisson est l’allaitement au sein. La Fondation britannique pour la nutrition fait depuis longtemps la guerre à l’introduction d’aliments solides, en particulier de céréales, dans le régime du nourrisson, auquel ils causent plus de tort que de bien. En Grande-Bretagne, on lit désormais sur les pots d’aliments pour bébés qu’ils ne sont pas nécessaires avant l’âge de quatre à six mois, pour laisser au métabolisme de l’enfant le temps de se régler normalement.

Tout le monde désire rester en bonne santé. Nous avons vu que cela dépend beaucoup de la quantité et de la qualité de la nourriture que nous absorbons. Dans la plupart des cas, il est possible de prévenir l’obésité. Mais comment peut-​on la guérir?

[Entrefilet, page 6]

‘L’excès de poids provient parfois de ce que le corps a de la peine à éliminer les liquides.’

[Entrefilets, page 7]

‘Les déséquilibres hormonaux ainsi que l’hérédité peuvent aussi jouer un rôle dans les problèmes de poids.’

‘La quantité de calories que les gens absorbent dépasse trop souvent les besoins de leur corps.’

[Entrefilet, page 8]

‘Les médecins pensent que la suralimentation d’un bébé pendant sa première année lui causera des problèmes de poids tout au long de sa vie.’

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager