BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g80 8/7 p. 21-23
  • Ces modules qui nous facilitent l’existence

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Ces modules qui nous facilitent l’existence
  • Réveillez-vous ! 1980
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Le microprocesseur
  • Un peu d’histoire
  • La structure d’un microprocesseur
  • Des applications qui vous touchent
  • Quelques aspects préoccupants
  • La puce — Brique électronique de la société moderne
    Réveillez-vous ! 1989
  • La composition d’imprimerie entre dans l’ère de l’informatique
    Réveillez-vous ! 1981
  • Qui l’a fait le premier ?
    Réveillez-vous ! 2010
  • L’informatisation de la société — science-fiction ou réalité?
    Réveillez-vous ! 1979
Plus…
Réveillez-vous ! 1980
g80 8/7 p. 21-23

Ces modules qui nous facilitent l’existence

De notre correspondant en Grande-Bretagne

EN LANGAGE scientifique, on les appelle microprocesseurs. Peut-être vous demandez-​vous de quoi il s’agit et en quoi quelque chose dont la plupart des gens ignorent la nature peut avoir une influence considérable sur leur vie quotidienne.

Mais, dans le monde entier, de plus en plus de gens subissent l’influence de ces modules. L’industrie des microprocesseurs brasse à l’heure actuelle des milliards.

Cette technologie connaît aujourd’hui une si large utilisation qu’un porte-parole du gouvernement britannique a dit: “On ne peut être certain que l’application de la technologie micro-électronique entraîne du chômage. Par contre, on est sûr qu’il y en aurait si l’on s’en passait.” Une société, voire une nation, qui n’utiliserait pas cette technologie aurait de la peine à résister à la concurrence de ceux que s’en servent.

Qu’est-​ce au juste qu’un microprocesseur? En quoi cette technologie relativement nouvelle et qui a même été qualifiée de “révolution” a-​t-​elle des répercussions dans la vie de chacun?

Le microprocesseur

Un microprocesseur type fait intervenir du silicium, l’un des éléments les plus courants dans la croûte terrestre. Il s’agit de modules minuscules, avec une surface de 6 mm2. Les composants utilisés en informatique portent même le surnom de “puces”.

Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Dans un minuscule circuit intégré se trouvent plusieurs des fonctions essentielles d’un ordinateur. Un seul microprocesseur actuel possède dans ses circuits l’équivalent des principales fonctions d’un gros ordinateur d’il y a 25 ans. On peut disposer plusieurs milliers de circuits sur un seul module, et la miniaturisation ne cesse de faire des progrès, à tel point qu’un seul circuit de la taille d’une tête d’épingle peut effectuer la tâche de plusieurs circuits de facture classique.

La fabrication des microprocesseurs est relativement bon marché, ce qui revient à dire que leurs propriétés trouvent des applications dans une vaste gamme de produits d’usage courant, alors qu’elles étaient réservées autrefois à de coûteuses machines cybernétiques.

Un peu d’histoire

Les premiers ordinateurs faisaient appel à des tubes à vide. Ils étaient encombrants, coûteux et de fabrication malaisée. En 1948, on inventa le transistor, meilleur marché, plus petit et plus fiable que les tubes. Il ne tarda pas à les remplacer.

Au début, les transistors étaient à base de germanium. Mais quelques années plus tard, on remplaça le germanium par du silicium, ce qui augmenta le rendement des transistors et aboutit à un nouveau progrès: les circuits intégrés de semi-conducteurs. Grâce à eux, on put mettre des circuits entiers avec leurs composants (en particulier des transistors) sur une seule plaquette. Dès lors, la miniaturisation devenait possible.

La NASA et l’armée américaine avaient besoin de matériel de contrôle électronique à la fois léger, de taille réduite, à faible consommation, mais aux performances complexes, pour équiper des satellites et des missiles. On poursuivit donc les recherches dans ce sens, et celles-ci aboutirent. Alors qu’en 1963, un circuit intégré pouvait recevoir huit transistors, depuis 1978, un seul module en contient jusqu’à 250 000.

Ainsi au début des années 70, les techniques de miniaturisation avaient suffisamment progressé pour permettre de constituer tout un ordinateur à partir de quelques minuscules modules. La “révolution” des microprocesseurs était née, et, depuis lors, leurs applications n’ont fait que se multiplier.

La structure d’un microprocesseur

La fabrication d’un microprocesseur est extrêmement complexe. Du fait de sa taille, un simple grain de poussière peut le rendre inutilisable. Aussi, en dépit des précautions les plus rigoureuses, il faut mettre au rebut une grande quantité de ces modules.

La fabrication commence à partir d’une plaquette de silicium pur d’un demi-millimètre d’épaisseur et de quelques centimètres de large sur laquelle on fabrique simultanément plusieurs centaines de microprocesseurs qui seront ensuite séparés.

On dessine le circuit complexe à imprimer sur les couches du module, puis, à l’aide d’un ordinateur, on réduit ce circuit à un dix millième de sa taille originale avant d’en faire un “masque”, qui va servir pour l’impression photographique, un peu comme un négatif, et qui marquera le circuit sur la surface du silicium. On procède de la même manière pour chacune des couches appliquées sur le silicium.

Au stade terminal, un ordinateur contrôle si le module est utilisable. Tous ceux que l’on peut garder sont alors mis à l’abri, prêts à l’emploi.

Si les inventeurs de ces étonnants modules méritent notre reconnaissance, à combien plus forte raison devrions-​nous savoir gré à Celui qui a fait le cerveau humain ainsi que les corps qui entrent dans la constitution d’un module et les lois naturelles que cette technique fait intervenir! Tout cela provient en effet d’un plus grand “inventeur”, Jéhovah Dieu, le Créateur.

Des applications qui vous touchent

C’est grâce à cette révolution technique que l’on a aujourd’hui des calculettes, des montres à affichage numérique et des jeux électroniques. Mais les microprocesseurs se trouvent également dans quantité d’autres objets, qui vont de la machine à laver au four, au robot ménager, à l’appareil photo et au téléphone ainsi qu’à l’automobile. Ils permettent de substituer à des contrôles mécaniques peu fiables une automation parfaite.

Ces “mini-ordinateurs” peuvent s’acquitter de quantité de tâches ménagères. On s’en sert pour conserver des informations, telles que des numéros de téléphone, des documents personnels, les dates de paiement des factures, des recettes, etc. Il suffit d’enfoncer une touche ou de donner un ordre verbal pour obtenir sur-le-champ ce que l’on veut.

Un fabricant a produit “la première machine à coudre à cerveau électronique”. La couturière n’a plus à faire à la main les points compliqués, puisqu’il suffit d’enfoncer une simple touche pour programmer les points les plus délicats. C’est ainsi que coudre un bouton devient un jeu d’enfant: tout le travail consiste à placer le bouton sur la machine, et le reste se fait tout seul.

Depuis quelques années, on a également noté des changements considérables dans les magasins. Peut-être avez-​vous remarqué que les caisses enregistreuses modernes sont plus complexes. Si elles montrent la même présentation qu’une calculatrice électronique, c’est qu’elles font intervenir des microprocesseurs. Tout en préparant votre ticket de caisse, elles enregistrent les produits que vous achetez, de façon à dresser automatiquement la liste de réassortiment des stocks. Si vous payez avec une carte de crédit, la vérification d’approvisionnement et le débit se font automatiquement avec votre banque.

Dans les bureaux, “les ordinateurs de la taille d’un pupitre vont devenir aussi courants que les machines à écrire”, prédit la revue Scientific American. Ils permettront de conserver tous les renseignements nécessaires au travail de chacun et s’avéreront d’un emploi plus facile que les lourds dossiers, les grands livres et les catalogues de références.

La technologie des modules trouve des applications dans la dactylographie, en confiant au microprocesseur un certain nombre d’aspects fastidieux du travail. C’est ainsi que beaucoup d’entreprises envoient à leur clientèle des lettres qui comprennent plusieurs paragraphes identiques. Le microprocesseur enregistre ces paragraphes courants et les tape automatiquement. Il peut également calculer la longueur des lignes, choisi la présentation et même corriger des fautes d’orthographe élémentaires. Si l’on veut modifier le texte, le microprocesseur s’en charge aussi. Il autorise tous les changements. Deux ou trois de ces machines peuvent faire le travail de toute une équipe de dactylos.

L’automation intervient de plus en plus dans l’industrie. Autrefois, le problème consistait à trouver de quelle manière faire exécuter par la machine les opérations qu’un ouvrier n’a aucune peine à effectuer. Ce problème a été largement résolu grâce aux microprocesseurs, qui commandent la marche des robots.

L’application de ces mêmes principes s’est étendue à l’agriculture, à tel point que l’on peut confier les labours à un tracteur sans chauffeur qui fonctionne jour et nuit.

Quelques aspects préoccupants

Cette découverte électronique permet de faciliter de plus en plus leur tâche aux humains et d’améliorer leur efficacité. C’est ainsi que de nombreux emplois fastidieux et dangereux ont pu être éliminés, grâce à quoi l’on a économisé du temps et des efforts.

Mais il n’y a pas que des avantages à supprimer tout effort et à donner du temps aux gens. Si ce temps libre est mal utilisé ou bien ne sert qu’à rechercher le plaisir, la vie des gens n’en sera pas forcément améliorée. C’est même le contraire qui risque de se produire. Quant à remplacer l’effort physique par le travail d’une machine, cela peut s’avérer nuisible pour la santé.

Le bon usage des techniques fait appel à l’équilibre entre les connaissances nouvellement acquises et une juste appréciation des valeurs spirituelles. C’est-à-dire qu’il faut à la fois s’intéresser généreusement à son prochain et au Créateur, sachant que tout bienfait provient de ce qu’Il nous a donné la vie et la possibilité de l’améliorer.

[Entrefilet, page 23]

Tout le mérite revient non seulement aux inventeurs de ces étonnants modules, mais aussi au Créateur, qui nous a donné la faculté de les produire.

[Illustration, page 21]

La complexité d’un module apparaît ici, où il est agrandi plus de 100 fois.

[Illustrations, page 22]

Un simple microprocesseur de 6 mm2 intervient dans tous ces appareils.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager