Coup d’œil sur le monde
Les Soviétiques s’intéressent au sang artificiel
L’agence Tass a annoncé que les savants soviétiques avaient mis au point un nouveau succédané du sang expérimenté avec succès sur des animaux de laboratoire. Ce “sang artificiel”, à base de fluor peut remplacer le sang dans des situations extrêmes: traumatismes, interventions chirurgicales importantes et certaines maladies des organes internes.
Quant au Fluosol-DA, expérimenté aux États-Unis, l’administration américaine en a refusé la commercialisation et n’en autorise l’emploi que pour des cas individuels. Les recherches s’orientent principalement, non vers la clinique humaine, mais vers l’utilisation de ces substituts pour perfuser les organes isolés avant leur transplantation. Ces composés pourraient également être utiles dans certaines situations particulières, telles que le lavage du système circulatoire, en cas d’empoisonnement, par exemple.
La violence sur les stades
À l’occasion de la mort d’un jeune footballeur britannique de 17 ans, Graig French, une dépêche Associated Press dresse le bilan des victimes du football en Grande-Bretagne: huit morts en deux ans. D’autre part, 98 incidents graves ont été dénombrés sur les stades anglais au cours des deux dernières saisons. Les supporters en viennent fréquemment aux mains dans les tribunes, et certains vont jusqu’à envahir le terrain lorsqu’une décision de l’arbitre ne leur plaît pas. Les joueurs sont souvent atteints par des projectiles divers: outre les bouteilles et les cailloux, des fléchettes ont été lancées sur plusieurs terrains.
La violence sévit également sur le chemin des stades. Le groupe faisant la force, c’est en bande que les supporters saccagent trains et gares, pillent les magasins, agressent des passants et s’en prennent aux policiers qui tentent d’intervenir. Beaucoup admettent, quand on parvient à les aborder, qu’ils ne vont aux matches que pour chercher la bagarre. La plupart se battent à poings nus et à coups de botte, certains sont équipés de chaînes et quelques-uns de couteaux. Outre le coût en vies humaines, cette violence implique la vigilance permanente de 2 300 policiers, ce qui se traduit par une dépense annuelle équivalente à 40 millions de francs français.
La Suisse se tourne vers l’énergie de biomasse
Le 11 septembre dernier s’est constituée l’association pour le développement des énergies renouvelables, dont la présidence est revenue à un vigneron du pays de Vaud. Cette association va patronner plusieurs projets concrets, le plus avancé étant, d’après Enerpresse, “celui d’une utilisation de gaz de fumier comme source d’énergie pour une distillerie d’alcool produit à partir de déchets de céréales. L’alcool produit serait utilisé dans des tracteurs et autres véhicules agricoles. Un autre projet bien cerné consiste à minéraliser des déchets liquides, eaux usées y compris, par passage dans une fosse septique. L’opération est productrice de biogaz et l’effluent de la fosse doit être dirigé vers un petit étang sous serre où l’on prévoit de cultiver des jacinthes d’eau”. Une autre étude porte sur le pompage de l’eau en montagne par éolienne.
Des morts évitables
D’après une enquête effectuée récemment par un service public brésilien et publiée dans le journal Veja, 40 pour cent des morts survenues dans l’État de São Paulo (30 millions d’habitants) auraient pu être évitées. Les recherches, qui embrassent la période allant de 1960 à 1975, considèrent comme évitable toute mort qui “ne serait pas intervenue si toute la technologie médicale et sanitaire disponible dans le pays avait été mise en œuvre dans chaque cas survenu à São Paulo”. L’enquête relevait comme principal point noir la première année de vie, durant laquelle surviennent la moitié des décès évitables. Si toutes ces causes de mortalité évitables avaient été éliminées, l’espérance de vie dans l’État précité serait passée de 63,3 à 70,7 ans en 1975.
“Vaches en location”
Sous ce titre, l’hebdomadaire Le Figaro-Magazine écrit: “Les agriculteurs américains ont décidément de drôles d’idées. Trois cents d’entre eux viennent de s’adresser à une société texane qui loue des vaches laitières. Alors que les banques exigent, pour l’achat du bétail, un apport initial de 30 %, l’entreprise de leasing ne demande qu’un droit d’entrée de 6 %. ‘La location est intéressante, explique un agriculteur. Je paie un dollar par jour et par tête, et j’en gagne quatre. En plus, je recevrai, en prime, tous les veaux nés pendant la durée du contrat et, à l’expiration, j’aurai la possibilité d’acheter le bétail au rabais.’”
Un 154e État-membre à l’ONU
Ouverte le 16 septembre dernier, la 35e session de l’Assemblée générale des Nations unies a admis en son sein un 154e État: l’archipel antillais de Saint-Vincent et les Grenadines, dont le premier ministre assistait à la session à la tête de sa délégation. (Il s’agit d’une ancienne colonie britannique dont la superficie est de 388 kilomètres carrés et qui compte 90 000 habitants.)
Les exportations d’armes de l’URSS
Selon Nice-Matin, “l’URSS a livré, de 1973 à 1979, pour 20,7 milliards de dollars (84 milliards de francs [français]) d’armes et d’équipements militaires aux pays du tiers-monde, a révélé un tout récent rapport des services de renseignements de l’OTAN. Le tiers-monde, dans de nombreux cas, paie ces armes en devises, souligne le rapport. Selon ce document, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord restent les objectifs prioritaires des exportateurs d’armes soviétiques. En six ans, ces deux zones ont représenté 72,6 % des livraisons totales, suivies par l’Afrique sub-saharienne et l’Asie (12 % chacune) et l’Amérique latine qui ne représente que 3,3 %. L’année 1979 a été marquée par une augmentation de 44 % par rapport à 1978, à la suite d’augmentations substantielles des exportations d’armes vers, notamment, la Syrie, le Viêt Nam et le Yémen du Sud”.
Les pesticides menacent le cerveau
Science et Vie a publié le compte rendu de travaux de deux chercheurs rattachés à la faculté de médecine de Harvard. De leurs recherches il ressort que même de faibles taux de composés organophosphorés, présents dans presque tous les pesticides, peuvent, au bout d’un an, altérer le fonctionnement du cerveau. “Ce qui leur a donné l’idée d’entreprendre leurs recherches, c’est le dossier de plaintes d’employés civils d’un centre militaire de Denver qui avaient été accidentellement exposés à des émanations de sarin, gaz toxique stocké par les militaires en grande quantité, au-cas-où... Or le sarin est un composé presque identique chimiquement au malathion et au parathion qui sont des pesticides courants.”
Selon le dossier présenté par ces chercheurs, les employés se plaignaient unanimement de troubles neurologiques (anxiété, insomnie, perte de mémoire, irritabilité, etc.). Quant à l’électro-encéphalogramme, il montrait des perturbations identiques à celles que provoquent des drogues neurotropes, telles que la mescaline et le LSD. Les spécialistes supposent que ce type d’intoxication serait réversible au bout de deux à trois semaines, dans des conditions évidemment favorables. Mais nos deux chercheurs ne partagent pas un tel optimisme et envisagent même que l’intoxication par les composés organophosphorés figure parmi les causes possibles de cancer.
Mort de l’assassin de 1914
L’un des révolutionnaires qui avaient participé à l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche, en 1914, est toujours en vie, alors qu’un autre membre du groupe, Cvetko Popovic, est mort récemment à l’âge de 85 ans. On se rappelle que cet assassinat perpétré à Sarajevo, en Yougoslavie, avait déclenché la Première Guerre mondiale. Le survivant, Vasa Cubrilovic, a aujourd’hui 83 ans. Voilà un signe de plus que la “génération” des gens qui ont vu tous ces événements est toujours là, même si elle touche à sa fin. — Voir Matthieu 24:3, 7, 34.
Les Témoins cubains
Le journal américain Globe a publié récemment l’interview de quelques réfugiés cubains qui se trouvaient au camp de Fort Chaffee, dans l’Arkansas. Une famille de quatre personnes qui avaient été persécutées pour leurs opinions religieuses était citée: “Le couple a déclaré que leur Église était fermée depuis cinq ans, mais qu’ils avaient continué de pratiquer leur religion chez eux. ‘À Cuba, si l’on ne travaille pas au gouvernement, si l’on n’est pas volontaire pour certains travaux et si l’on est Témoin de Jéhovah, on ne trouve pas un bon emploi’, déclara Luis Ernesto Fuerte, chauffeur de taxi.
“Quand il remplissait des formulaires de demande d’emploi, on lui demandait s’il avait une religion. À chaque fois, Fuerte répondait par l’affirmative, et l’on ne s’occupait pas de lui. Comme on lui demandait pourquoi il n’avait pas menti sur sa religion, il n’a pas masqué sa surprise: ‘Mais ce serait du mensonge! Et la Bible interdit de mentir!’, a-t-il dit.”
Mise au jour d’un site biblique
Des archéologues israéliens ont déterré ce qu’ils croient être la forteresse qui servait de palais au roi David ou au roi Salomon. Ils auraient découvert la preuve que même à l’époque de ces dirigeants, les Israélites pratiquaient le culte des idoles tout au moins dans l’intimité de leur foyer. Les chercheurs ont également découvert des poteries cananéennes antérieures de 2 500 ans à la conquête de la ville par David, au premier millénaire avant notre ère. Les recherches, qui sont loin d’avoir livré tous leurs secrets, se poursuivent. On a déterré notamment une céramique qui représente un homme incirconcis et nu. Cette statuette se trouvait dans un foyer où elle devait servir d’idole de la fertilité. “Les prophètes ont eu beau prêcher contre [ce culte], on le retrouve dans les demeures des Israélites”, a dit le directeur des fouilles en présence de cette découverte.
Ils commencent tôt!
L’effondrement des mœurs chez certains jeunes a pris une allure particulièrement frappante lorsque, dernièrement, un petit garçon âgé de 7 ans a été admis à l’hôpital Lincoln de New York, où on lui a découvert une maladie vénérienne. D’après les médecins, il avait vraisemblablement contracté cette affection avec une fillette de 10 ans. “C’est absolument révoltant a déclaré le directeur de l’hôpital. Nous voyons quantité de grossesses chez des jeunes qui commencent dès l’âge de 13 ans, mais des enfants qui ont des rapports à l’âge de celui-ci, c’est tout à fait insolite.”
Le pistolet et le goupillon
Le journal italien L’Occhio rapporte qu’en Sardaigne, dans la province de Cagliari, un curé a “sorti un pistolet et l’a brandi devant les fidèles réunis il y a quelques jours pour la concélébration de la messe. Il a dit: ‘Je ne veux pas de voleurs à ma porte. Seuls les gens qui se présenteront durant le jour et qui frapperont avant d’entrer seront admis. Je dois me défendre, et, si quelqu’un essaie d’entrer la nuit, je lui tirerai dessus!’”
Les vols dans la Cité des Nations unies
Lors de la construction de la nouvelle Cité des Nations unies à Vienne (Autriche), il est apparu que tout ce qui n’était pas scellé au sol disparaissait, malgré des contrôles très stricts. Des pièces qui avaient la taille d’un tapis de sol de voiture étaient découpées dans les moquettes que l’on venait de poser, rapporte le journal autrichien Die Presse. Disparaissaient de même les équipements des toilettes, ‘ainsi que les coûteux micros installés dans les salles de conférence, les interrupteurs et même un groupe électrogène. Le total des pertes s’élève à 15 millions de schillings (dans les 5 millions de FF). Les soupçons se portent principalement sur les employés des diverses entreprises de construction, qui pouvaient se déplacer pratiquement sans contrôle dans certains édifices de la Cité des Nations unies.
Comment répondre à un appel obscène
Une jeune fille a écrit dernièrement à un journal pour se plaindre des conseils qu’il donnait sur la façon de répondre aux maniaques du téléphone. Les suggestions du journal étaient inefficaces. Par contre, la jeune fille pensait que l’on peut faire quelque chose, et voici ce qu’elle a écrit: “Il n’y a pas longtemps, j’ai reçu 17 appels en une seule semaine. (J’ai eu beau faire changer mon numéro de téléphone, cela n’a rien modifié.) Je suis donc sortie m’acheter un sifflet qui m’est revenu à même pas l’équivalent de 10 F. Quand le type m’a rappelée, j’étais prête. J’ai attendu qu’il commence son numéro, puis j’ai soufflé de toutes mes forces dans le sifflet. Silence de mort. (...) Depuis, je n’ai plus jamais reçu d’appel.”
Des mégots à la pelle
Le journal La Montagne a reproduit une dépêche en provenance des îles Canaries selon laquelle “le nettoyage des deux plus importantes plages de Las Palmas a permis de ramasser en un seul jour 36 kilos de mégots de cigarette. Sur le thème ‘Canarien, soigne tes plages’, la population avait été invitée à nettoyer les plages des détritus divers”.