Coup d’œil sur le monde
Les changements de demain
La plupart des journalistes portent leurs regards avec intérêt sur les décisions que prendront, dans un avenir proche, un grand nombre de pays importants. Élections, programmes nouveaux et directions à donner à l’économie et à la politique de chaque pays, voilà ce qui préoccupe beaucoup d’hommes à notre époque. Dans le journal “Le Monde”, le chroniqueur André Fontaine fait la liste des pays qui vont être tour à tour sous le phare de l’actualité et, après avoir montré les difficultés qui les attendent, il tire cette conclusion: “Dans ce monde qui s’enlise dans la crise et dans les crises, faute de s’attaquer de front au problème du sous-développement, qui commande tous les autres, il en faudrait davantage pour que la France et avec elle l’Europe arrivent à persuader les Grands de donner enfin la priorité non plus au renforcement de leur potentiel militaire, mais, tout simplement, à la recherche des moyens d’assurer la survie de l’humanité.”
Garder sa liberté
Dans un éditorial récent du “New York Times”, les auteurs analysaient les efforts grandissants qui sont faits en Amérique, à l’heure actuelle, pour restreindre, par un moyen ou par un autre, la liberté de certains “cultes”. Ces rédacteurs souhaitaient que ces lois ne soient pas “édictées ni mises en application pour pouvoir réprimer, de manière sélective, certaines sectes impopulaires”. Ils notaient également que “trop souvent, la liberté religieuse semble ne devoir s’étendre de manière exclusive” qu’aux groupes orthodoxes. “Les luttes pour la liberté de pensée menées par des groupes très unis, comme les Témoins de Jéhovah, ont, en fait, contribué activement au développement des droits civiques.”
Mort d’un “prophète”
Le Nigeria a été secoué, à la fin de l’année dernière, par le soulèvement du “prophète” Mohamed Marwa et de ses troupes. Cette agitation se serait terminée par la mort d’environ 2 000 personnes, selon ce que rapporte l’“Agence France Presse”. Il semble que ce chef religieux ait décidé de faire passer ses adeptes à l’action parce qu’il se sentait menacé par une intervention des autorités qui désiraient mieux connaître ses agissements. Le Mallam Mohamed Marwa avait en effet des principes fort éloignés du Coran dont il se réclamait. Selon les chefs religieux locaux, il tuait des gens dans sa propre maison et revendait des membres et de la chair humaine pour des cérémonies occultes”.
Alcool ou essence?
Les détracteurs de l’utilisation d’alcool comme carburant automobile prétendent souvent que le bilan global de l’opération est négatif si l’on tient compte de l’énergie dépensée pour produire la canne à sucre et pour la distiller. Pourtant, il semble qu’on ait résolu ce problème au Brésil. “L’un des grands avantages de l’utilisation de la canne à sucre comme carburant de base est le gain d’énergie qui en résulte.” C’est ce que rapporte le magazine anglais “New Scientist.” “Cette canne ne fournit pas seulement des sucres fermentables qui sont essentiels, mais aussi le carburant [qui vient des déchets] nécessaires à cette distillation. Il reste une telle quantité de combustible qu’on peut en récupérer un tiers pendant la période de la récolte, dont on se sert ensuite pour faire tourner la distillerie en saison creuse.” À ce moment-là, on utilise d’autres stocks pour faire de l’alcool. Il y a, à l’heure actuelle, au Brésil, 350 000 automobiles qui n’utilisent que de l’alcool pur comme carburant.
Du sang dangereux
Le journal de l’Association des médecins américains (JAMA) présentait, il y a peu de temps, un article intitulé “Accidents mortels dus aux transfusions sanguines”. Donnant le compte rendu d’un sondage, ce journal déclare: “Du 3 avril 1976 au 31 décembre 1979, la Food and Drug administration a enregistré 113 accidents mortels ayant pour cause une transfusion de sang ou de produits sanguins. Trente-trois de ces accidents étaient dus à l’hépatite post-transfusionnelle. Cinquante-cinq autres étaient la conséquence de diverses erreurs de l’hôpital ou du personnel de laboratoire chargé d’administrer le sang.”
Des ordinateurs de choc
Une firme japonaise annonce la sortie du plus puissant ordinateur au monde. Elle prétend qu’il peut traiter les informations à beaucoup plus grande vitesse que ses homologues américains. L’unité centrale de cette machine, appelée Acos 77/1 000, a une mémoire de 64 000 000 de caractères. Pourtant, d’après le “Daily Telegraph”, journal londonien, “cet ordinateur japonais a une capacité mentale encore inférieure au millième du cerveau humain”.
À l’autre bout de l’échelle, une firme américaine présente un nouveau microprocesseur. Selon le magazine français l’“Express”, ‘il aura une puissance de traitement de 500 000 instructions par seconde, soit l’équivalent de 220 000 transistors sur trois circuits’ de moins d’un centimètre carré.
Un droit fondamental
Le célibat ecclésiastique reste, malgré les positions très fermes du pape sur ce sujet, fortement controversé au sein même de la prêtrise. Le quotidien catholique “La Croix” publie cette lettre d’un prêtre de Belgique: “Je suis frappé par le fait que l’Église a bien du mal, dans sa structure et ses institutions, à se libérer de son habitude d’exclure ‘ses marginaux’. (...) Nous parlons des droits de l’homme, mais nous continuons à envoyer loin de nous des prêtres qui veulent se marier, ils sont des brebis galeuses à rejeter alors que c’est un droit humain fondamental que saint Paul a rappelé vigoureusement aux Corinthiens qui avaient tendance à l’oublier.”
Peut-on ainsi se dire chrétien et rejeter, dans le même temps, les enseignements fondamentaux des Saintes Écritures? — I Cor. 7:3; 9:5; Mat. 15:9.
Délinquance religieuse
En Angleterre, vient de paraître un nouveau livre qui s’intitule “L’Église d’aujourd’hui”. Cet ouvrage renferme un chapitre de Terence Tanner, prêtre catholique. Le “Times” de Londres en donne ce résumé: “Les catholiques représentent une grande partie des drogués, des alcooliques, des joueurs invétérés, des prostituées, des strip-teaseuses et des détenus de droit commun, cela pour des raisons que personne ne semble connaître.” Il ajoute “qu’environ un quart des prisonniers anglais vient d’un milieu catholique. Sur les 44 000 prisonniers, il y en a 7 000 de plus qui sont issus d’un milieu catholique que le nombre auquel on devrait s’attendre si la proportion de catholiques vivant dans ce pays était respectée”.
Le “Times” poursuit: “Le prêtre pense que tous ces phénomènes sont liés et ont une origine commune qui vient de l’éducation et de la formation traditionnelle catholique.” L’ecclésiastique encourage instamment à rechercher le pourquoi d’un tel taux de délinquance chez les catholiques et ainsi à pouvoir y trouver remède. Ne se pourrait-il pas que le problème vienne de la facilité avec laquelle on obtient, par la confession, l’absolution de toute sorte de péchés, ce qui encourage de telles pratiques?
Des athées marchent sur le feu
Le journal indien “Hindu” rapporte qu’un groupe d’athées ont organisé, dans leur centre, un Vijayawada, une cérémonie de marche sur le feu. Selon l’article, “les volontaires firent quelques pas à travers une fournaise de charbons incandescents de deux mètres de diamètre et en ressortirent indemnes”. Le but de la démonstration était de réfuter la croyance selon laquelle seuls les “saints” peuvent marcher sur le feu. Apparemment, les mêmes forces qui aident les “saints” à marcher sur le feu jugent utile de soutenir également les athées.
Des sermons éternels?
Le bulletin d’une Église protestante de Suisse déclarait ce qui suit: “Ne vivons-nous pas une époque où la plupart des ministres (pas tous!) se sentent obligés de faire étalage de leur point de vue et de leurs connaissances personnelles devant leur congrégation, plutôt que de prêcher la Parole de Dieu? Suffit-il de lire un passage de la Bible et de s’en servir comme tremplin pour exprimer ses pensées et ses sentiments? (...) Le sermon devrait toujours être une explication des Saintes Écritures.” Un bon conseil... que feraient bien de suivre ceux qui prétendent prêcher la Parole de Dieu.
Où il y a des yens
Un chauffeur routier, ayant trouvé un paquet dans une rue de Tokyo, a la surprise de constater que celui-ci contient 100 000 000 de yens (environ 2 400 000 francs français). Il le rapporte consciencieusement à la police et remplit le formulaire correspondant aux objets trouvés. Après plus de quatre mois, il paraît quasi certain que personne ne viendra réclamer cet argent et qu’il finira par aboutir entre les mains du chauffeur. Cette richesse est pourtant plus une malédiction qu’une bénédiction. Depuis, il a reçu plus d’appels téléphoniques injurieux ou désobligeants que de félicitations pour son honnêteté et sa chance. Certains voudraient qu’il partage sa fortune avec eux. Toute sa vie a été bouleversée. Il craint qu’on l’attaque une fois qu’il aura reçu l’argent et il a ordonné à ses deux enfants de porter sur eux un dispositif d’alarme. On pense, maintenant, que la police lui a remis cet argent. Voilà une nouvelle illustration de la fable de l’homme pauvre qui perdit sa tranquillité et sa joie de vivre à cause de richesses inattendues.
En avance pour son âge
Il arrive qu’on constate rapidement chez certains enfants des capacités intellectuelles supérieures à la normale. Ainsi, une petite fille de cinq ans, qui habite dans l’État du Massachusetts, aux États-Unis, aurait écrit son sixième roman. “Elle a commencé à chanter des berceuses quelques heures après sa naissance et a prononcé son premier mot Hi! [Bonjour!] à l’âge d’un mois.” C’est ce qu’affirme la mère d’Alicia Witt. Selon le “New York Post”, elle savait lire dès l’âge de sept mois et parcourait Shakespeare quand elle avait deux ans. Selon ses parents, elle aurait déclaré: “Je veux d’abord être présidente; ensuite, je veux me marier. Si je vois qu’être présidente ne vaut pas le coup, j’abandonnerai pour chercher à me marier.” Un psychologue qui l’a examinée a dit qu’elle était âgée de 20 ans au point de vue intellectuel.