Les lecteurs nous écrivent
ABSENCE DU CONJOINT
Il me semble qu’il y a eu dernièrement toute une série d’articles qui s’apitoyaient sur le triste sort des foyers brisés. Tous ces articles sont peut-être sincères, mais que ressent la victime innocente en les lisant? Pour ma part, c’est comme si l’on me ressassait: “Tu as perdu ton conjoint; tu souffres. Toi et tes gosses êtes condamnés à la tristesse.” Pourquoi doit-on constamment nous rappeler que nous n’avons pas de chance, que nos gosses sont malheureux, que c’est mal parti pour nous dans la vie?
Anonyme
Merci aussi pour un autre article sur la manière d’agir avec les parents seuls, “Rien que toi et moi, maman”. Parfois, être seul peut réellement représenter un vrai combat, mais quand on peut lire un article traitant de sa situation, cela aide à rester équilibré. Encore merci, et continuez.
Un conjoint seul
Je vous écris cette lettre avec les larmes aux yeux. Je viens juste de terminer la lecture de l’article “Rien que toi et moi, maman”, et j’ai trouvé de nombreuses réponses à mes prières.
Anonyme, Oregon (États Unis)
LE VIOL
Je dois vous remercier [pour les articles sur le viol]. Il y a quatre semaines, après avoir quitté mon travail dans un grand magasin d’un centre commercial, à 19 h 30, j’allai à ma voiture qui était garée tout près et je montai vite dedans. Surgi de je ne sais où, un homme ouvrit la portière et menaça de me tuer si je ne venais pas sur la banquette arrière. Je n’avais pas besoin de prendre le temps de réfléchir sur la voie à suivre. Je me mis à crier et à lui griffer le visage, et quand il dit qu’il allait me tuer, je criai: “Non, sûrement pas.” En tout cas, il savait que ce ne serait pas facile. Le conseil de ne pas se laisser intimider m’aida énormément. Heureusement, il s’enfuit; je verrouillai la portière et rentrai chez moi.
M. M., Texas (États-Unis)
J’ai particulièrement apprécié ce numéro, car j’ai été violée quand j’avais six ans, et, croyez-moi, je ne l’oublierai jamais. J’ai maintenant 14 ans. J’ai trouvé que les conseils que vous nous donniez sur la manière de se protéger étaient excellents. Je pense qu’il était important d’insister dans ce périodique sur le fait que, comme ce fut le cas pour moi, l’agresseur est généralement un proche.
T. O., Brésil