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  • La Noël est-elle vraiment une fête païenne?

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  • La Noël est-elle vraiment une fête païenne?
  • Réveillez-vous ! 1982
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Réveillez-vous ! 1982
g82 22/12 p. 22-23

La Noël est-​elle vraiment une fête païenne?

PUBLICK NOTICE

The Observation of CHRISTMAS having been deemed a Sacrilege, the exchanging of Gifts and Greetings, dressing in Fine Clothing, Feasting and similar Satanical Practices are hereby FORBIDDEN with the Offender liable to a Fine of FIVE SHILLINGS

L’avertissement ci-dessus est la traduction d’une ordonnance promulguée en 1660 en Nouvelle-Angleterre (États-Unis) qui interdisait l’observance de la Noël. En Angleterre, au XVIIe siècle, il était défendu de célébrer la Noël qui était considérée comme une fête “païenne et papistique, satanique et relevant des Saturnales idolâtre et conduisant à la paresse”.

Sans doute ce sont là des lois d’une époque révolue; néanmoins elles nous incitent à nous poser cette question: la Noël est-​elle réellement une fête païenne? Un examen des origines de quelques-unes des coutumes de Noël les plus populaires nous permettra de répondre à cette question.

La date

Toutes les encyclopédies et les ouvrages de référence courants reconnaissent que le jour de la naissance de Jésus est inconnu et que les Églises ont emprunté la date du 25 décembre aux Romains, de même que les coutumes et les festivités qui s’y rattachent. Voici quelques commentaires caractéristiques: “Le calendrier religieux conserve de nombreux vestiges de fêtes préchrétiennes, en particulier la Noël, qui associe des éléments de la fête des Saturnales et d’autres de l’anniversaire de Mithra.” (L’Encyclopédie britannique). “On reconnaît généralement que ce jour [le 25 décembre] a été choisi pour coïncider avec les fêtes païennes qui se tenaient aux alentours du solstice d’hiver quand les jours commencent à s’allonger, pour célébrer la ‘renaissance du soleil’.” (Encyclopédie américaine). “En ce jour [le 25 décembre], quand le soleil commence à revenir dans l’hémisphère nord, les adeptes du culte païen de Mithra célébraient le jour de la naissance du soleil invincible.” — Nouvelle encyclopédie catholique (angl.).

Les Saturnales étaient une fête romaine en l’honneur de Saturne, dieu de l’agriculture. Elles duraient sept jours, allant du 17 au 24 décembre. Cette fête était marquée par des banquets bruyants, des beuveries, des divertissements, des danses, des échanges de cadeaux et la décoration des maisons avec des plantes à feuilles persistantes. Le 25 décembre, jour anniversaire de Mithra, le dieu-soleil, à l’origine le dieu babylonien de la lumière, marquait l’apogée de cette fête d’une semaine.

Dans un effort pour convertir les païens et regagner ceux qui étaient retournés à ces pratiques du monde, l’Église catholique, au milieu du IVe siècle, ‘christianisa’ l’anniversaire de Mithra, en adopta les dates et les coutumes, puis décida que ce jour-​là on célébrerait la naissance de Jésus Christ. La Noël vit ainsi le jour.

L’arbre de Noël

Certaines autorités attribuent l’origine de l’arbre de Noël à Boniface, qui convainquit les Germains du VIIIe siècle d’abandonner le culte des chênes sacrés. Selon la légende, quand il abattit l’un de ces chênes, un jeune sapin poussa à sa place. Boniface déclara à ces nouveaux convertis que le sapin serait leur arbre saint — l’arbre du Christ.

D’autres croient que l’arbre de Noël vient de l’arbre du paradis, populaire dans l’Allemagne médiévale. L’arbre était la pièce centrale du spectacle du paradis en l’honneur des “saints” Adam et Ève dont la fête était le 24 décembre. Il était décoré de pommes et d’hosties.

En réalité, la première référence à l’arbre de Noël tel que nous le connaissons vient de Strasbourg, en 1531. Des immigrants allemands ont finalement importé la coutume en Amérique du Nord où elle fut enjolivée et mise en vogue. Le premier sapin de Noël décoré à la lumière électrique est apparu en 1882 à New York dans la maison de Edward Jonhson, un associé de Thomas Edison, l’inventeur de l’ampoule électrique.

Saint Nicolas

Selon la légende, au IVe siècle, Nicolas, évêque de Myra (dans le sud-ouest de la Turquie) apprit qu’un habitant de la région n’avait pas d’argent pour doter ses trois filles. Par une fenêtre ou une cheminée, il jeta en secret des pièces d’or dans la maison de celui-ci. On raconte que l’or tomba directement dans des bas qui avaient été mis à sécher. Voilà donc les données principales de l’histoire de saint Nicolas.

Cependant, l’image de ce porteur de cadeaux, vêtu de rouge et aux formes rebondies, semble être le produit de l’imagination fertile de plusieurs New-Yorkais célèbres. Tout d’abord, les colons hollandais donnèrent le nom. Saint Nicolas en hollandais se dit Sinterklaas. Puis au XIXe siècle, des écrivains, dont Washington Irving et Clement Moore (célèbre pour son poème “La veillée de Noël”), contribuèrent à des descriptions littéraires. Enfin, le caricaturiste Thomas Nast, créateur de l’âne démocratique et de l’éléphant républicain, apporta les dernières retouches à ce joyeux compère qui apparaît aux environs de Noël.

Le houx et le gui

Selon un rapport du New York Times, “longtemps avant l’ère chrétienne, dans une grande partie de l’Europe, on se servait de nombreuses variétés d’arbres à feuilles persistantes au cours de cérémonies hivernales païennes destinées à assurer le retour du printemps”.

Les Teutons et les Celtes de l’Allemagne et de l’Angleterre médiévales considéraient le houx comme un symbole de la vie éternelle parce qu’il reste vert quand les autres arbres se flétrissent en hiver. Autrefois, en Angleterre, le gui était sacré chez les druides qui lui attribuaient un pouvoir magique sur les démons, les sorcières, les poisons, les maladies et la stérilité. En Scandinavie, le gui était tellement sacré que si des ennemis se rencontraient sous cette plante, ils devaient déposer les armes et se donner un baiser de paix.

Des légendes fantastiques se sont développées pour associer ces plantes à Jésus. L’une d’elles raconte qu’à l’origine le houx n’avait pas de feuilles en hiver. Mais quand Marie posa l’enfant Jésus sous un buisson de houx pour le cacher aux yeux des soldats d’Hérode, pendant la fuite en Égypte, la plante se couvrit immédiatement d’épaisses feuilles vertes épineuses pour cacher et protéger l’enfant.

ÊTES-​VOUS CONCERNÉ? Des rites païens, des superstitions et des légendes, telles sont les origines de la tradition de Noël. Les premiers chrétiens les évitaient, eux qui, selon le World Book Encyclopedia, “ne célébraient pas sa naissance [celle de Jésus] parce qu’ils considéraient la célébration de la naissance de n’importe quel individu comme une coutume païenne”.

Ce ramassis de rites et de superstitions n’est qu’un autre sous-produit de la célèbre déclaration du pape Grégoire Ier à Augustin, missionnaire envoyé pour convertir les Anglais: “Détruisez leurs idoles, mais consacrez leurs temples.” Seule l’étiquette a changé. Le contenu est aussi païen que jamais.

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