BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g83 22/4 p. 12-15
  • Ils aiment qu’il en soit ainsi

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Ils aiment qu’il en soit ainsi
  • Réveillez-vous ! 1983
  • Intertitres
  • Document similaire
  • ‘Leur main dans votre portefeuille’
  • Des victimes volontaires
  • Aimez-​vous qu’il en soit ainsi?
  • Pouvez-vous imiter l’endurance de Jérémie ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1969
  • Jérémie: prophète impopulaire des jugements de Dieu
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1988
  • En qui peut-on avoir confiance ?
    Réveillez-vous ! 1974
  • “ Tu devras leur dire cette parole ”
    Dieu nous parle par Jérémie
Plus…
Réveillez-vous ! 1983
g83 22/4 p. 12-15

Ils aiment qu’il en soit ainsi

Réélection d’un parlementaire reconnu coupable

Des affaires de mœurs

Un officiel mis en accusation retrouve son siège

OH! BIEN sûr, les gens ne veulent pas reconnaître qu’ils aiment ce qui est mauvais. Si vous les interrogez sur le sujet, ils nieront certainement avec véhémence. Mais leur conduite les trahit.

Prenons l’exemple des élections qui ont eu lieu récemment aux États-Unis. Comme le scandale du “Watergate” était encore frais dans la mémoire des électeurs, on aurait pu supposer qu’ils exigeraient une totale intégrité de la part des candidats qu’ils allaient élire. Pourtant, à peine quatre ans après le “Watergate”, d’énormes scandales ont éclaté à nouveau à Washington. Cette fois-​ci les électeurs pouvaient voter de manière à mettre en place un gouvernement honnête. L’ont-​ils fait?

Charles Diggs, reconnu coupable de “29 chefs d’accusation pour fraude fiscale et détournement de fonds publics”, fut réélu au Congrès avec 80 pour cent des voix.

Daniel Flood, un parlementaire de Pennsylvanie accusé d’avoir accepté plus de 400 000 francs français de pots-de-vin, a été réélu avec 54 pour cent des voix.

Frederick Richmond, un parlementaire de Brooklyn, avoua qu’il avait offert de l’argent à un adolescent de seize ans pour qu’il ait des relations sexuelles avec lui. Il a lui aussi été réélu, bien qu’il ait été concurrencé par trois autres candidats.

L’élection de tels hommes semble confirmer le vieil adage qui dit que “toute nation a le gouvernement qu’elle mérite”. Les gens se plaignent des maux causés par les chefs politiques corrompus et se lamentent parce que la malhonnêteté et l’absence de moralité sont chose courante, mais ils permettent au vice de se perpétuer en choisissant de tels représentants.

Ils aiment qu’il en soit ainsi.

Ce malaise moral n’est pas réservé aux États-Unis ni au XXe siècle. Il suffit de lire les récits historiques sur les Genghis Khan, les Adolf Hitler et les Napoléon pour se rendre compte que les hommes se sont souvent laissé exploiter volontairement. Les tyrans gouvernent et ne peuvent gouverner qu’avec le soutien de la population. C’est ce qu’a dit le roi Salomon: “Dans la multitude du peuple il y a l’ornement du roi, mais dans le manque de population il y a la ruine du dignitaire.” (Proverbes 14:28). Oui, un soutien, à la fois actif et passif, est nécessaire pour qu’un chef ait de l’autorité.

Le récit biblique sur la nomination du roi Saül illustre à quel point le peuple se soumet volontairement. Israël avait joui d’une liberté considérable sous le gouvernement des juges choisis par Dieu (Juges 21:25). Mais, avec le temps, le peuple réclama un roi. Le juge Samuel l’avertit de ce que signifierait pour lui d’avoir un roi: l’asservissement, l’exploitation et la taxation. Pourtant le peuple cria: “Il y aura un roi sur nous.” La nation connut alors une suite d’événements tragiques et désastreux. — I Samuel 8:19.

Naturellement, de nos jours, tout le monde ne soutient pas des politiciens malhonnêtes. Certaines personnes sont furieuses et même scandalisées quand elles apprennent la conduite de ces hommes. Pourtant, elles continuent à soutenir les systèmes qui donnent de l’autorité à des hommes de ce genre. Il y a aussi les gens qui soutiennent passivement, en paroles, l’ordre politique.

Cependant, la Bible nous supplie en ces mots: “Ô vous qui aimez Jéhovah, haïssez ce qui est mauvais.” (Psaume 97:10). Alors, quel est votre point de vue sur la méchanceté? Pour nous aider à démêler nos véritables sentiments à ce propos, considérons un autre secteur dans lequel on tolère très bien la malhonnêteté.

‘Leur main dans votre portefeuille’

La politique ne détient pas l’exclusivité de la corruption. La presse est pleine de reportages sur la dépravation qui règne dans les religions. Prenons l’exemple de l’homosexualité. La position de la Bible est très claire: “Ne vous y trompez pas: les gens immoraux, (...) ou adultères, ou homosexuels, (...) ne recevront pas le Royaume de Dieu.” (I Corinthiens 6:9, 10, Le Nouveau Testament en français courant). Mais que disent certains prêtres de nos jours?

Un évêque méthodiste, Melwin Wheatley, est partisan de la nomination d’un “ministre du culte qui est un homosexuel notoire”.

Le Vatican, très embarrassé, a été obligé de réduire “au silence” un prêtre catholique trop franc (lui-​même homosexuel) qui “pardonnerait volontiers la pratique de l’homosexualité chez les prêtres”.

L’Église congrégationaliste (United Church of Christ) a annoncé qu’elle projetait de confier la charge de ministre du culte à une lesbienne. Dans un article de journal on pouvait lire: “Plus de vingt membres du clergé de l’UCC se grouperont autour d’elle tandis qu’elle s’agenouillera, (...) et, posant leurs mains sur sa tête, la proclameront ministre de Jésus Christ.”

Ne s’agit-​il pas de violations flagrantes des principes moraux de la Bible? Cela ne fait pas de doute. Pourtant on ne voit pas vraiment les gens quitter précipitamment leurs Églises ni réclamer des réformes. Quant à vous, que pensez-​vous d’une telle déchéance morale?

La presse rapporte également des scandales financiers très gênants.

“Scandale à la banque du pape”, tel était le titre d’un article paru dans l’hebdomadaire Time du 26 juillet 1982. On y lisait: “L’escroquerie d’un milliard de dollars qui s’est produite dans une banque italienne a frappé en plein cœur l’une des institutions les plus respectées du monde, le Vatican. Jusqu’à maintenant, deux personnes impliquées dans l’affaire sont mortes. (...) Au centre même du scandale se trouve l’archevêque Paul Marcinkus (né aux États-Unis), le président de l’Institut des œuvres religieuses.”

Que dire des Églises protestantes? Elles rencontreraient des problèmes financiers. L’évangéliste Oral Roberts recourt à l’intimidation pour remplir la caisse de son Église qui est à sec. Il a fait envoyer une lettre “personnalisée” à plus d’un million de personnes, lettre qui commence ainsi: “Quelque chose de terrible va arriver et je dois vous en parler personnellement.” Puis, après avoir déploré la situation désespérée dans laquelle se trouvent les finances de son Église, il écrit: “Dieu va vous utiliser pour participer à la réalisation d’un miracle. Si vous et certains autres de mes associés particuliers décidez de sacrifier cent dollars (700 francs français), ce miracle peut se produire.”

Cette déclaration est difficile à concilier avec cet article paru dans le Denver Post: Oral Roberts, qui “affirme depuis des années ne posséder aucun bien et avoir de très faibles revenus”, possède, semble-​t-​il, “une maison valant entre trois et six millions de francs français, (...) des parts dans une mine d’or non exploitée, (...) et a déclaré un revenu annuel allant de 400 000 à 1 100 000 francs français au cours de ces cinq dernières années”.

L’évangéliste Rex Humbard, qui prêche à la télévision, joue lui aussi sur les sentiments de ses disciples dans une lettre de quatre pages par laquelle il réclame de l’argent. Il leur écrit: “Je suis sûr que Dieu est prêt à déverser sur vous des centaines et même des milliers de bénédictions.” Ceci à condition qu’ils envoient des subsides à ce ministre du culte.

Le rédacteur en chef des pages religieuses du Toronto Star résume plaisamment la situation en écrivant: “Quiconque a l’habitude des appels lancés par des personnalités religieuses à la télévision, (...) comprend vite que lorsque l’évangéliste commence à dire: ‘Du plus profond de moi-​même’ ou: ‘Du fond de mon cœur’, c’est qu’il va essayer d’enfoncer sa main encore plus profondément dans votre portefeuille ou votre porte-monnaie.”

Il est vrai que ces faits provoquent la colère de certaines personnes, mais les critiques ne sont qu’une faible plainte comparées aux cris d’acclamation que ces chefs religieux suscitent toujours. Leurs coffres continuent à se remplir; les gens continuent à s’entasser dans leurs églises; leurs disciples continuent à ne tenir aucun compte de leur conduite discutable.

Les gens aiment qu’il en soit ainsi.

Est-​ce là un jugement trop dur? Peut-​on vraiment dire que ceux qui soutiennent d’une manière active ou passive la religion et la politique entachée de vice aiment qu’il en soit ainsi?

Des victimes volontaires

La Bible raconte que Dieu prophétisa la destruction des méchants qui peuplaient Sodome et Gomorrhe. Comme Abraham intercédait en leur faveur, Dieu accepta d’épargner la ville même s’il ne s’y trouvait que dix personnes justes (Genèse 18:32). Cependant, les conditions avaient dégénéré à un point tel qu’il ne fut pas possible de trouver une seule âme aimant la vérité en dehors de la proche famille de Lot.

Les gens aimaient qu’il en soit ainsi.

Puis il y eut le prophète Jérémie qui vécut à une époque semblable à la nôtre. Le niveau de moralité était tombé si bas que l’on put dire: “Errez ça et là par les rues de Jérusalem, et regardez donc (...) si vous pouvez trouver un homme, s’il existe quelqu’un qui pratique la justice, quelqu’un qui cherche la fidélité, et je lui pardonnerai, à elle.” — Jérémie 5:1.

Jérémie en arriva à la conclusion suivante: “Ce sont sûrement des gens de basse classe.” Il pensait que seuls les gens de “basse classe” — ceux qui n’avaient pas reçu d’éducation, qui étaient ignorants — sombraient dans l’immoralité. Mais la conduite dévergondée de la population ne faisait que refléter les opinions avilies des chefs politiques et religieux (Jérémie 5:4, 6; voir également Jérémie 6:13, 14; 23:14). L’immoralité sexuelle, débarrassée de toute entrave morale, tel était devenu le mode de vie des Israélites. Jérémie déclara: “Ils vont par bandes à la maison de la prostituée.” Comme “des chevaux saisis par le rut”, ils n’accordaient pas une pensée aux conséquences de leurs actions. — Jérémie 5:7, 8.

Il n’était donc pas étonnant que la nation corrompue d’Israël tolérât, soutînt même, les chefs corrompus. Jérémie donna cet avertissement: “N’écoutez pas les paroles des prophètes.” (Jérémie 23:16; voir aussi Jérémie 5:26-28, 31). Comment réagirent-​ils à cet avertissement? Par des cris de protestation? Réclamèrent-​ils des réformes? Jérémie avoua tristement: “Et mon peuple a aimé qu’il en soit ainsi.” — Jérémie 5:31.

Oh! ils ont peut-être été un peu irrités quand des chefs tyranniques leur ont causé quelques souffrances personnelles. Mais, en général, les gens ne désiraient pas un véritable changement. Ils étaient des victimes volontaires. Car la décomposition morale dans laquelle vivaient les gens qui les gouvernaient leur permettait eux aussi de vivre dans l’immoralité.

Ils aimaient qu’il en soit ainsi.

Aimez-​vous qu’il en soit ainsi?

De la même manière, la plupart des gens d’aujourd’hui ne désirent pas réellement que les choses changent. Quant aux rares personnes qui réclament sincèrement des réformes, elles ne font que ‘mettre du vin nouveau dans de vieilles outres’, c’est-à-dire qu’elles ne réalisent que des changements superficiels afin de prolonger un peu l’existence du système actuel. — Matthieu 9:17.

Nous espérons cependant que vous êtes différent; que vous ‘soupirez et gémissez au sujet de toutes les choses détestables qui se commettent’ dans ce système de choses méchant (Ézéchiel 9:4); que votre amour de la justice n’est pas une façade; que vous voulez un véritable changement — pas du genre de celui qu’apportent les réformes politiques, mais une transformation que seul Dieu peut accomplir. Si tel est votre désir, les Témoins de Jéhovah seront heureux de vous aider à apprendre de quelle façon Dieu s’y prendra pour débarrasser la terre de la méchanceté et pour établir un gouvernement honnête et pur. — Daniel 2:44; Ésaïe 11:1-9.

Cependant, la plupart des gens se désintéressent de cette glorieuse perspective. Ils entonnent hypocritement des lamentations à propos de la police corrompue, mais ils veulent enfreindre les règles du code de la route en toute impunité. Ils froncent les sourcils parce que les politiciens débauchés les choquent, mais ils dévorent avec avidité les spectacles télévisés et les films immoraux. Ils parlent d’un bon gouvernement, mais élisent des gredins. Ils condamnent l’extorsion de fonds, mais aident des ecclésiastiques cupides à remplir leurs coffres. Ils parlent de la vérité, mais, en réalité, ils préfèrent “se faire chatouiller les oreilles”. (II Timothée 4:3.) Quant à la réforme morale, qui en a besoin? Ils supportent avec joie l’immoralité, et, d’une manière astucieuse, ils soutiennent l’oppression, la malhonnêteté et la cupidité tant qu’on les laisse vivre leur vie comme ils veulent.

Ils aiment qu’il en soit ainsi.

[Illustration, page 13]

“(...) lorsque l’évangéliste commence à dire: ‘Du plus profond de moi-​même’ ou: ‘Du fond de mon cœur’, c’est qu’il va essayer d’enfoncer sa main encore plus profondément dans votre portefeuille ou votre porte-monnaie.” — Le rédacteur en chef des pages religieuses du “Toronto Star”.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager