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Réveillez-vous ! 1984
g84 22/6 p. 23-27

Votre maquillage est-​il réussi?

L’avis d’une femme sur les produits de beauté

SI C’EST le cas, l’image souriante que renvoie le miroir est une création faite de cire d’abeille, d’huile de castor, de laque et de cadavres d’insectes femelles comme la cochenille!

Hé oui! il s’agit là du visage d’une femme qui vient de mettre la dernière touche à son maquillage. Ça y est, la voilà prête à affronter le monde.

‘Je ne me sens pas habillée si je n’ai pas mis du rouge à lèvres’ disent bien des femmes pour qui les produits de beauté ont autant d’importance que les vêtements. Mais pourquoi certaines femmes estiment-​elles ces produits indispensables alors que d’autres les jugent inutiles? Les fards permettent-​ils ou empêchent-​ils d’accéder au but final de la beauté? Pouvez-​vous accorder un crédit à toutes les publicités que vous lisez? Dans le cas contraire, comment faire la part du vrai et du faux? Explorons ce sujet passionnant (et parfois frustrant) pour des millions de femmes.

Le jeu de la publicité

Au cours de l’Histoire, le comportement adopté vis-à-vis des soins de beauté a été largement fonction des caprices des gouvernants. Les produits de beauté ont rencontré plus ou moins de succès jusqu’aux environs de la Première Guerre mondiale. C’est après ce conflit que leur fabrication est devenue une industrie florissante dont le chiffre d’affaires brut avoisinait l’équivalent de 320 millions de francsa en 1914, pour passer à plus de 104 milliards de francs en 1982. Cette progression phénoménale est due en grande partie à la publicité.

Une jolie femme apparaît sur l’écran de votre téléviseur et déclare sur un ton aguichant: “C’est cher, mais ma peau ne mérite rien de moins!” La vendeuse demande: “Vous prenez le gel, madame? Mais il ne fera pas d’effet sans le baume. L’un doit être appliqué le matin et l’autre le soir.” Le dépliant publicitaire contient lui aussi une annonce: le produit X “agit (...) sur le rythme de renouvellement de l’épiderme (...). Votre peau paraît plus jeune”.

Regardons de plus près ce que vous avez acheté. Dans le premier cas, vous avez payé un supplément pour le produit, mais vous avez acquis le droit latent “de vous faire plaisir”. Dans le second cas, vous cherchez un produit dont vous avez besoin, mais vous achetez la ligne de soins complète, parce que ‘l’un n’agira pas sans l’autre’. Et puisque le taux de renouvellement des cellules exerce une action réparatrice sur l’épiderme, votre troisième achat, comme l’explique la revue Money, “déclenche une réaction inflammatoire invisible et inoffensive qui dynamise la production de nouvelles cellules. Bien que la couche supérieure de l’épiderme retrouve jeunesse et fraîcheur, les couches inférieures se plissent et se rident”. En fait, vous avez acheté de l’espoir et non un produit, mais il vous en a coûté tout de même plusieurs centaines de francs.

La presse féminine contient elle aussi une très forte publicité. Ellen McCracken, docteur en philosophie, a étudié l’influence qu’exercent ces revues. Voici son analyse: “‘Même chez de très jeunes femmes, le manque d’assurance naturelle est accentué dans une large proportion’ par la perfection préfabriquée que les revues féminines projettent.” Mais comment la publicité se répartit-​elle? D’après l’Advertising Age, Ellen McCracken laisse entendre que “ce sont les revues féminines qui constituent le principal support”. Dans un seul numéro d’une revue on a compté 610 pages de publicité, soit 76 pour cent du journal. “Si l’on ajoute ce qui se cache dans les articles, près de 95 pour cent de la revue consistent en publicité”, a-​t-​elle précisé. Que coûte cette publicité? Aux États-Unis, une pleine page de publicité au dos d’une revue (page de couverture) est vendue jusqu’à 800 000 francs chaque mois. Cela représente la valeur d’une jolie quantité de bâtons de rouge à lèvres!

Un prix plus élevé est-​il synonyme d’une meilleure qualité?

Y a-​t-​il une différence entre le bâton de rouge à lèvres vendu une quinzaine de francs dans une grande surface et celui qui se vend plus de 60 francs dans une maison de soins de beauté? La réponse à cette question dépend de la personne que vous interrogez. Les grands laboratoires de cosmétologie vous diront qu’il existe une différence tandis que les petits fabricants vous répondront par la négative. Les sociétés qui commercialisent des produits à moindre coût prétendent que la différence de prix correspond seulement aux frais de conditionnement et de marketing. Quant aux grands laboratoires, ils justifient leurs prix plus élevés par la mise au point de nouveaux produits, une variété plus grande dans les nuances et les teintes, et des budgets publicitaires considérables.

Comme le disait Margaret Morrison, du service de la rédaction du FDA (Bureau américain des produits alimentaires et pharmaceutiques), “si les publicités pour les produits de beauté laissent entendre qu’ils contiennent des ingrédients magiques, une analyse chimique montre que dans chaque catégorie (rouge à lèvres, crème pour le visage ou désodorisant pour la toilette) ces produits ont une composition similaire”.

Il est intéressant de noter que les sociétés qui vendent des produits de beauté en confient souvent la fabrication à la même entreprise et s’occupent ensuite de la commercialisation. Cela signifie que seuls le nom et le conditionnement changent puisque beaucoup de ces produits qui se font concurrence sont identiques. Si cette pratique ne nuit pas à votre santé, elle nuit à coup sûr à votre porte-monnaie.

Des définitions qui n’en sont pas

Soyez sur vos gardes, parce que nombre de termes employés lors du lancement d’un produit ou apparaissant sur son emballage ne sont pas d’une grande clarté. La publicité proclame peut-être qu’un produit est un “émollient riche”. Mais riche en quoi? Et que veut-​on dire par ligne de soins “traitante”? Ce mot en vient à signifier tout ce que le fabricant a envie de lui faire dire. Et qu’entend-​on par crème ou lotion qui “nettoie en profondeur”? Un ouvrage (The Medically Based No-Nonsense Beauty Book) donne cette réponse: “Il n’existe absolument aucune substance qui pénètre dans des pores obstrués et les nettoie. Ne croyez aucune publicité qui prétend une chose pareille.” Pour ce qui est du FDA, il suggère de prendre ces slogans avec circonspection.

Et que dire des produits hypoallergéniques? Le préfixe “hypo” signifiant “moins”, le terme hypoallergénique veut donc dire “moins” allergène. Une revue de consommateurs cite le FDA en disant: “Il n’existe à ce jour aucune réglementation qui définisse de façon spécifique l’emploi du terme hypoallergénique ou d’autres termes similaires. Les consommateurs qui se préoccupent des réactions allergiques engendrées par les produits de beauté devraient comprendre ce point essentiel: il n’existe pas de produit de beauté non allergène. Cela signifie qu’on ne peut garantir qu’un produit n’engendrera jamais de réactions allergiques.”

D’autres termes sont choisis avec soin pour ne pas faire mentir la publicité. Selon la revue Money, vous lirez que telle substance “atténue” les rides ou en prévient l’apparition. Mais vous ne lirez pas qu’un produit fait disparaître les rides. Les crèmes antisolaires contiennent une substance qui absorbe les rayons ultraviolets et contribue à “prévenir” les rides prématurées dues à l’exposition au soleil. Les rides qui existent déjà seront moins visibles grâce à des crèmes contenant de la vaseline pure ou du collagène. La vaseline pure recouvre la peau, de sorte qu’à la lumière les ridules sont moins apparentes. Le collagène a le même effet et, quand il sèche sur la peau, il tend celle-ci et “gomme” temporairement les rides. L’effet de ces produits s’arrête là. D’autres crèmes prétendent agir en faisant éclore les cellules de la peau, ce qui lui confère un aspect plus lisse. Mais quel que soit le moyen que vous choisissiez, dites-​vous bien que seule la chirurgie esthétique peut réellement faire disparaître les rides.

Ces produits sont-​ils sans danger?

Aux États-Unis, le FDA contrôle l’innocuité des produits de beauté. Il en vérifie les ingrédients, le conditionnement, le libellé des étiquettes et a droit de regard sur les usines qui fabriquent ces produits. Comme le définit la loi américaine de 1938 (sur l’alimentation, la pharmacie et les produits de beauté), les produits de beauté nettoient et embellissent. Ainsi, ils ont uniquement pour objet d’améliorer l’apparence de l’utilisateur, et le FDA ne les considère comme des médicaments que s’ils modifient une fonction organique. Ainsi, un rouge à lèvres va entrer dans la catégorie des produits de beauté tandis qu’un antisudoral sera classé dans celle des médicaments, puisque, selon les fabricants, ce dernier produit empêche la transpiration et modifie donc une fonction naturelle du corps. Précisons que la réglementation en matière de médicaments est plus contraignante que celle des produits de beauté.

Selon une brochure publiée par le FDA aux États-Unis, “à l’exception des colorants [dont on doit vérifier l’innocuité et la pureté], un fabricant de produits de beauté peut, de son propre chef, employer n’importe quel ingrédient et mettre en vente n’importe quel produit jusqu’à ce que le FDA fournisse la preuve que ledit produit présente un danger pour le consommateur”. Le FDA précise d’ailleurs: “C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons dire qu’un produit de beauté est absolument sans danger, car nous ne possédons pas toutes les garanties de sécurité concernant les ingrédients ou le produit fini.”

Si un fabricant de produits de beauté ne peut établir l’innocuité de ses produits, il est obligé par la loi de faire apparaître sur l’étiquette la mention suivante: “ATTENTION — L’innocuité de ce produit n’a pas été établie.” Cependant, de nombreuses firmes fournissent volontiers les formules de leurs produits et les éléments qui prouvent leur innocuité. Non seulement ces sociétés ont à cœur de commercialiser des produits de qualité, mais il est dans leur intérêt de le faire.

Une loi exige que tous les ingrédients d’un produit de beauté soient énumérés par ordre décroissant de proportion. En voici les raisons: 1) Le consommateur a le droit de savoir ce qu’il achète et 2) cette exigence encourage les commerçants à dire la vérité dans leur publicité. L’un des avantages de cette loi est qu’elle permet au consommateur de déterminer plus facilement les causes d’une réaction allergique. De plus, elle permet de comparer les prix à qualité égale. Le consommateur en vient donc à se familiariser avec les ingrédients d’un produit et peut acquérir un bon article et non une simple publicité. Toutefois, l’énoncé de la composition du produit n’inclut pas tous les parfums ou tous les ingrédients qui entrent dans sa composition, car le FDA tient compte de la notion de secret de fabrication.

Comment procède-​t-​on pour s’assurer de l’innocuité des ingrédients des produits de beauté? La Société humanitaire des États-Unis a déclaré que “chaque année on utilise entre 60 et 100 millions d’animaux dans le cadre des programmes biomédicaux”, y compris lors des tests de produits de beauté. On a recours à l’épreuve de Draize “pour déterminer si une substance irrite les yeux. On introduit des gouttes de savon, de parfum ou d’autres produits courants dans les yeux de lapins albinos pour s’assurer de leur innocuité sur les yeux humains”. Afin de remplacer ces expériences douloureuses, on suggère d’avoir recours à la culture tissulaire, aux tests sur ordinateur et à l’emploi de bactéries. D’après le magazine Discover, nombre de scientifiques estiment que “les expériences sur les animaux pourraient être réduites dans une large proportion et que les applications informatiques pourront un jour remplacer avantageusement des tests, comme celui de Draize, sans que des vies soient menacées”.

Maquillage ou déguisement?

Quand on demanda à une femme pourquoi elle se maquillait, elle répondit que sinon elle avait un visage de “morte”. Une autre personne fit cette réponse: “Quand mes yeux ne sont pas maquillés on ne me voit pas. Les gens disent de moi: ‘Voilà une jolie femme sans visage.’” Par contre, d’autres diront: “Je déteste le maquillage. Il me donne la chair de poule et sur moi tout vire au vert.”

C’est évidemment à chaque femme de décider si elle se maquillera ou non. Celles qui se maquillent feront bien de se rappeler comment on a défini les produits de beauté. Ils doivent servir à embellir, à donner plus d’attrait. Désirez-​vous qu’on se souvienne de vous comme d’une charmante jeune fille aux jolis yeux bleus ou comme de la jeune fille aux yeux ombrés de bleu?

Imaginez un mari qui se penche vers sa femme et lui murmure: “À quoi ressemble le visage de cette femme?” Un fard brun ombrait le bas de ses joues et les ailes de son nez. Un rose laiteux barrait ses joues et ses arcades sourcillières. Un rose rouge enflammait ses joues, un mascara épais fardait ses cils et le contour de ses lèvres artificiellement pourpres était marqué d’un trait de crayon noir. “Elle a fait un maquillage pour remodeler le visage”, répondit l’épouse à son mari. Elle reconnaissait que la femme en question avait fidèlement suivi la méthode consistant à amincir le nez, à étirer les yeux, etc. Mais le résultat final était-​il un maquillage ou un déguisement?

Une femme d’allure féminine est charmante et gracieuse. Si elle ne porte pas de maquillage, elle se sent quand même sûre d’elle. Quand elle en porte un, elle se sent également sûre d’elle, car elle se maquille avec dignité en ajoutant un soupçon de ceci ou de cela, juste pour rehausser ses traits. Par ailleurs, son langage et ses vêtements sont le reflet de sa personnalité; il en va de même pour son maquillage. Sa personnalité est-​elle aimable, douce, digne et empreinte d’une certaine force, ou bien est-​elle rude, hardie et dominatrice? On ne devrait jamais voir le maquillage au lieu de la personne. Si c’est le cas, il ne donne pas plus d’attrait, mais sert de publicité. Pour les lecteurs curieux, disons que le joli visage décrit au tout début de cet article portait du rouge à lèvres (de l’huile de castor et de la cire d’abeille), du mascara (de la laque) et du fard à paupières (il provient du corps desséché des cochenilles femelles, un insecte d’un rouge vif).

Ainsi, que vous décidiez ou non de vous faire une beauté, ayez toujours un visage souriant qui reflète la joie.

[Note]

a Il s’agit de francs français, comme dans la suite de cet article.

[Entrefilet, page 24]

Y a-​t-​il une différence entre un tube de rouge à lèvres à 15 francs et un autre à 60 francs? Un organisme officiel répond qu’ils ont ‘une composition similaire’.

[Encadré, page 26]

Quelques conseils de prudence

1. Tout maquillage peut contenir des bactéries nuisibles, aussi remplacez vos fards tous les quatre mois environ.

2. Quand vous achetez un nouveau mascara, jetez toujours l’ancienne brosse.

3. Lavez-​vous les mains avant de vous maquiller.

4. Si votre maquillage doit être mélangé à de l’eau, n’employez pas votre salive.

5. Nettoyez vos brosses et vos pinceaux une fois par semaine.

6. Taillez votre crayon pour faire disparaître les bactéries. Nettoyez votre taille-crayons avec de l’ouate imbibée d’alcool.

7. Gardez les boîtes bien fermées pour éviter la contamination ou l’altération du produit.

8. N’employez pas les fards d’une autre personne. Ils peuvent être porteurs de germes.

9. Ne mettez pas de fards sur une peau irritée ou blessée.

10. Gardez vos fards hors de la portée des enfants.

11. Si vous notez un effet secondaire, cessez d’employer le produit. Si les problèmes persistent, allez trouver un médecin et montrez-​lui la boîte de fard ainsi que l’étiquette et le mode d’emploi.

12. Faites connaître tout effet secondaire au fabricant ou au détaillant.

[Encadré, page 27]

La Bible, le charme et la parure

“Je désire aussi que les femmes s’habillent d’une façon convenable, avec modestie et simplicité.” — I Timothée 2:9b.

“Que votre beauté soit celle de votre être intérieur, qu’elle soit la beauté impérissable d’un esprit doux et tranquille, qui est d’une grande valeur devant Dieu.” — I Pierre 3:4c.

“Le charme est trompeur, la beauté passagère, seule une femme soumise au Seigneur est digne d’éloge.” — Proverbes 31:30d.

[Notes de l’encadré]

b La Bible en français courant.

c La Bible en français courant.

d La Bible en français courant.

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