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  • Le Conseil œcuménique des Églises — Quelle est sa route?

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  • Le Conseil œcuménique des Églises — Quelle est sa route?
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Réveillez-vous ! 1984
g84 8/11 p. 25-27

Le Conseil œcuménique des Églises — Quelle est sa route?

“C’EST antidémocratique!” “La manipulation est permanente; toute opinion contraire à la ligne de conduite officielle est écartée systématiquement.” Est-​ce la description d’un régime despotique? Non, il s’agit d’un jugement porté par un ecclésiastique lors d’une assemblée du Conseil œcuménique des Églises. Cependant, ce même homme est convaincu que le Conseil œcuménique est sur la bonne route. Que s’est-​il donc produit lors de cette assemblée pour donner lieu à des réactions aussi contradictoires? Quelle est la bonne route?

La sixième assemblée mondiale du Conseil s’est tenue l’an dernier pendant 18 jours à Vancouver, au Canada. En même temps que des milliers de visiteurs, 838 délégués issus de 253 Églises étaient dans l’assistance. Ils représentaient de nombreuses religions dans plus de 90 pays et se sont réunis pour examiner le thème “Jésus Christ, vie du monde” et pour explorer les voies menant à l’unité.

La route du Conseil œcuménique a commencé à être tracée dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale lorsque quelques responsables religieux se sont réunis pour voir ce qui pourrait être fait pour combler les fissures de la chrétienté. Une série de conférences sur l’œcuménisme conduisit à la constitution du Conseil œcuménique des Églises à Amsterdam (Hollande) en 1948. C’est un rassemblement d’Églises et non une super-Église, une tribune pour échanger des opinions avec l’unité comme finalité. Le symbole de l’œcuménisme: un bateau avec une croix pour mât, son slogan: oïkouménê qui signifie “terre habitée, univers”. De ce terme grec est issu le mot “œcuménique” qu’un dictionnaire définit comme “la recherche de l’unité chrétienne universelle”.

Bien que toutes les Églises qui croient à la doctrine de la Trinité puissent devenir membres du Conseil, l’Église catholique romaine n’en fait pas partie. Néanmoins, depuis une date récente, elle envoie des observateurs aux assemblées du Conseil.

À l’origine, la majorité des membres du Conseil œcuménique appartenaient au monde occidental. Mais les apports en provenance des nations communistes et du tiers monde ont progressivement modifié cet équilibre. À présent, selon la revue Time, “le Conseil apparaît comme un clone [une copie] religieux des Nations unies”. En 1968, le Conseil avait réalisé peu de progrès en direction de l’“unité visible” qu’il recherchait. Le culte et l’évangélisation étaient des sujets embarrassants qui ne faisaient que souligner l’absence d’unité véritable. Aussi l’évangile social occupa-​t-​il la première place. C’était une cause qui allait réunir à coup sûr un large soutien: Prêcher la justice et la liberté aux exploités.

Le Daily Telegraph, un quotidien londonien, a publié un article ayant pour thème: “Des ecclésiastiques avec un autre évangile à prêcher.” On y lisait: “Certaines activités des Églises peuvent passer aux yeux des fidèles comme étant hors du domaine de l’activité religieuse qui est de propager l’Évangile. (...) Le plus tristement célèbre est le cas du Conseil œcuménique des Églises qui a annoncé l’octroi de £ 320 000 [3 800 000 francs français] à 47 ‘mouvements de libération’.” Cette mesure a courroucé l’Armée du Salut qui s’est retirée du Conseil et n’a plus aujourd’hui qu’un statut de délégation fraternelle.

Au sein du Conseil œcuménique, nombreux sont ceux qui croient que la violence se justifie quand la libération ne peut être obtenue par la négociation. C’est l’avis d’Allan Boesak, président de l’Alliance réformée mondiale. Lors de l’assemblée du Conseil œcuménique des Églises, tenue à Vancouver, il a déclaré: “Lorsque des peuples opprimés sont placés dans une situation où, après des années de lutte non-violente restées sans écho, ils prennent les armes, l’Église se doit de choisir nettement en faveur des opprimés.” La presque totalité de l’assistance (3 000 personnes) a fait une ovation à cet orateur.

La voie choisie par le Conseil œcuménique est-​elle la même que celle empruntée par Jésus Christ au nom duquel l’assemblée s’était réunie? Jésus qui était loin d’ignorer l’exploitation et la misère humaine apprit à ses auditeurs à rechercher non pas une solution politique provisoire, mais une solution définitive grâce au Royaume de Dieu. Dans le Sermon sur la montagne, il déclara: “Eh bien, je vous demande: N’opposez pas de résistance violente à celui qui vous veut du mal.” (Matthieu 5:39, La Bible [Nouveau Testament], A. Kuen). Jésus donna cet autre conseil: “Continuez donc à chercher d’abord le royaume et Sa justice [de Dieu], et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.” (Matthieu 6:33). Jésus n’essaya pas de réformer les gouvernements de son époque. Il apprit à ses disciples à attendre patiemment le Royaume de Dieu. Lui seul, par une intervention énergique, apporterait au moment opportun la paix, la justice et l’équité à la famille humaine. Jésus ne préconisa jamais l’activisme politique ni ne soutint les mouvements juifs de libération du joug romain, bien qu’il fût invité à le faire. — Jean 6:15.

Les chrétiens doivent-​ils faire des prosélytes?

L’un des jalons posés à Vancouver concernait le besoin de promouvoir l’évangélisation. Depuis quelques années, l’accent mis sur l’évangile social avait écarté l’évangélisation traditionnelle. À présent, l’intention est de faire revivre cette forme d’évangélisation. Cela soulève des questions: “Que fait-​on pour propager l’Évangile aux fractions importantes de la famille humaine qui n’acceptent pas la vérité du thème de l’assemblée: ‘Jésus Christ, vie du monde.’” Par exemple, qu’en est-​il des musulmans, des hindous et des bouddhistes? Que proposent de faire les Églises du Conseil œcuménique pour prêcher les vérités profondes et uniques de la Bible à tous les humains?

Selon le dictionnaire, “faire du prosélytisme” n’est pas une expression méprisante. Elle signifie simplement “convertir [quelqu’un] à une foi religieuse différente”. N’est-​ce pas précisément ce que Jésus a enseigné à ses disciples en leur donnant cet ordre: “Faites des disciples des gens de toutes les nations.” (Matthieu 28:19). L’apôtre Pierre, l’un des proches compagnons de Jésus, parla ainsi de son Maître avec véhémence et sans ambiguïté: “Il n’y a de salut en personne d’autre, car il n’y a pas sous le ciel d’autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés.” — Actes 4:12.

Toutefois, le monde en général désapprouve les religions qui font du prosélytisme. Et le Conseil œcuménique des Églises possède sa propre définition du prosélytisme en disant qu’il s’agit là d’une “forme indigne de témoignage”. Dans ses contacts avec les religions non chrétiennes, le Conseil lui préfère le terme de “dialogue” qui se définit comme une “rencontre où des personnes ayant différentes opinions sur la réalité définitive peuvent se retrouver et explorer ces opinions dans un climat de respect réciproque”.

On ne trouve ici ni conviction évangélique ni ferveur, et rien sur l’action de faire des disciples. Si c’est la façon dont les membres des Églises du Conseil œcuménique ont l’intention de pratiquer leur évangélisation, comment des hommes deviendront-​ils jamais disciples de “Jésus Christ, vie du monde” et trouveront-​ils le chemin du salut?

D’ailleurs, John Whale a écrit dans le Sunday Times de Londres: “Un nombre croissant de chrétiens d’Occident trouvent gênante l’idée d’évangéliser, car cela peut laisser entendre que le christianisme est dans le vrai, tandis que les autres religions sont dans l’erreur, voire dans une erreur fatale. Mais les chrétiens n’aiment pas dire une pareille chose.”

L’objectif du Conseil œcuménique est-​il d’amener la “terre habitée” — son oïkouménê — sur la route large de l’œcuménisme menant à l’unité, quelles que soient les croyances de ses habitants? Cette timide approche est-​elle née du désir fervent d’évangéliser, ou est-​elle caractéristique d’un manque de conviction? Dans la revue One World (la publication officielle du Conseil), le prêtre catholique Tissa Balasuriya a écrit: “Le Dieu des chrétiens n’est pas une divinité particulariste [morte seulement pour la rédemption des élus], un monopole des chrétiens et de leurs Églises. Affranchi de la captivité des chrétiens, Christ serait perçu comme le Dieu que tous les déistes acceptent.”

Pourtant, ce n’était pas l’avis de l’apôtre Paul qui écrivit: “Ils ne croient pas parce que le dieu mauvais de ce monde a aveuglé leur intelligence. Ce dieu les empêche de voir la lumière répandue par la Bonne nouvelle qui concerne la gloire du Christ.” Dans la même lettre, Paul ajouta: “N’allez pas vous associer avec des incroyants: ce ne sont pas des partenaires qui vous conviennent. Comment, en effet, ce qui est juste pourrait-​il avoir à faire avec ce qui est mauvais? Comment la lumière pourrait-​elle être unie à l’obscurité? Comment le Christ pourrait-​il s’entendre avec le Diable?” — II Corinthiens 4:4; 6:14, 15; La Bible en français courant.

La route qui mène dans quelle direction?

En dépit des controverses soulevées, le Conseil œcuménique est sûr d’obtenir un succès dans son voyage sur la route de l’œcuménisme. Cependant, des questions restent en suspens: Est-​ce la bonne route pour les chrétiens? Est-​ce la route étroite qui mène à la vie, ou bien la route large qui convient au plus grand nombre et que Jésus recommanda à ses auditeurs d’éviter? — Matthieu 7:13.

Jésus dit de ses disciples: “Le monde les a haïs, parce qu’ils ne font pas partie du monde, comme je ne fais pas partie du monde.” En outre, Jésus dit à Pilate: “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde.” (Jean 17:14; 18:36). Le Conseil œcuménique des Églises estime qu’il est de sa responsabilité chrétienne de peser de toutes ses forces dans les affaires du monde. En cela, il devient lui-​même partie du monde et feint d’ignorer la vérité de la Bible et les instructions de Jésus.

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