Nos lecteurs nous écrivent
Des enfants hypercinésiques
Je vous remercie pour votre article intitulé “Mon enfant souffre-t-il d’hyperactivité?” (édition française du 8 septembre 1984). Je me suis servie du tableau de la page 26 qui décrivait les symptômes d’hyperactivité et je les ai appliqués à mon mari. Après en avoir lu la teneur, nous avons décidé de réduire notre consommation de sucre et de ne plus boire de café. Au bout de trois jours, mon mari a dit se sentir mieux et je reconnais qu’il est beaucoup plus calme.
B. H., États-Unis
Traitement contre les blattes
J’ai 61 ans et depuis l’âge de 18 ans j’ai travaillé dans une entreprise chargée du traitement des nuisibles. Récemment, lors d’une assemblée, on a fait allusion à un entrefilet paru dans l’édition anglaise de Réveillez-vous! du 22 novembre 1972. Le texte recommandait l’emploi de l’acide borique contre les blattes. Depuis la publication de cet article, de nombreux renseignements ont été publiés sur l’utilisation et les dangers de l’acide borique. Je vous joins le numéro de novembre 1982 de la revue Pest Control Technology (Techniques de suppression des nuisibles).
D. R., États-Unis
La revue en question contenait un article qui disait entre autres: “la toxicité de l’acide borique est plus forte chez les enfants que chez les adultes, c’est un fait à ne pas négliger par les propriétaires et les agents de désinsectisation qui traitent des demeures où vivent des enfants.” Elle citait un rapport de C. Brooke et T. Boggs qui déclarent: “L’acide borique et le borate de sodium sont assez toxiques pour engendrer de graves symptômes, voire la mort, même quand des quantités parfaitement inoffensives de ces substances sont employées. L’organisme fixe l’acide borique de diverses façons: cette substance est traître en ce sens que les symptômes peuvent être minimes et se révéler seulement lorsque la dose mortelle est atteinte.” Nous apprécions de communiquer ces renseignements à nos lecteurs. — Les éditeurs.
La croyance au diable
L’idée du Diable ne constitue pas seulement une personnification du mal, mais le fruit d’un effort constant et déguisé des religieux qui refusent d’endosser la responsabilité de leurs actions. L’emploi que vous faites du cliché des victimes des camps de la mort nazis en est la démonstration (édition française du 8 septembre 1984). Lorsque vous rendez le Diable responsable de ces atrocités plutôt que les humains, même au moyen d’une simple allusion, vous déclinez votre responsabilité de chrétiens dans ces événements et vous disculpez par la même occasion l’ensemble de la religion chrétienne. Tant sur le plan individuel que sur le plan d’une organisation nous ne pouvons rejeter nos responsabilités en disant: “C’est le Diable qui m’a poussé.”
J. S., États-Unis
Notre article n’avait en aucun cas l’intention de dégager les humains de leurs responsabilités vis-à-vis de la méchanceté. Au contraire, il montrait que Satan le Diable a été le premier à provoquer la méchanceté et que les humains méchants ont délibérément exécuté les vœux du Diable. Mais refuser de croire en l’existence du Diable serait feindre d’ignorer la véritable origine de la méchanceté. Pour ce qui est des atrocités, les Témoins de Jéhovah en savent quelque chose, eux qui ont subi la persécution violente occasionnée, non par le véritable christianisme, mais par la chrétienté apostate, l’instrument employé par Satan le Diable. Toutefois, nous reconnaissons volontiers que personne ne peut se disculper à bon droit de ses mauvaises actions en rejetant la faute sur le Diable. — Les éditeurs.