BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g85 8/7 p. 8-10
  • Les messies politiques ont-ils apporté la paix?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Les messies politiques ont-ils apporté la paix?
  • Réveillez-vous ! 1985
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Le messie italien
  • Une ère de terreur
  • “Il faut les tuer comme des porcs”
  • La Seconde Guerre mondiale entraîne davantage de cataclysmes
  • La fin d’un rêve
    Réveillez-vous ! 1985
  • 3e partie: 1935-1940 — La Société des Nations agonise
    Réveillez-vous ! 1987
  • Histoire d’un rêve de paix
    Réveillez-vous ! 1985
  • Partie 6 — Chemises noires et svastikas
    Réveillez-vous ! 1990
Plus…
Réveillez-vous ! 1985
g85 8/7 p. 8-10

Les messies politiques ont-​ils apporté la paix?

À LA fin de la Première Guerre mondiale, le président américain Woodrow Wilson était l’un des responsables des négociations pour la paix. Certains ont vu en lui “le champion désintéressé d’un nouveau monde fondé sur la justice et l’observateur impartial des aspirations des peuples”. Sa réponse aux problèmes de la paix mondiale fut la Société des Nations. Wilson forgeait beaucoup d’espoir dans ce projet qu’il chérissait.

Un témoignage de l’époque nous révèle ce qui suit: “Wilson stupéfia sur un point Lloyd George [premier ministre britannique] et Georges Clemenceau [premier ministre français] en expliquant comment la S.D.N. établirait une fraternité humaine là où le christianisme n’avait pu y parvenir.” Pourquoi Jésus Christ n’avait-​il pas “réussi” dans cette entreprise? Wilson répondit: “Jésus a enseigné un idéal sans concevoir les moyens pratiques de l’atteindre. C’est la raison pour laquelle je soumets un plan réalisable pour mener à bonne fin Ses objectifs.”

La presse française salua en la personne du président Wilson le “grand prêtre de l’idéal, le fédérateur des nations, le bienfaiteur de l’humanité, le gardien de la victoire et le législateur de la paix”. Une fois de plus, les hommes furent amenés à placer toute leur confiance et leurs espérances dans les hommes politiques et dans leurs plans destinés à susciter un “nouvel ordre mondial”. Mais la Société des Nations a-​t-​elle apporté une paix durable? A-​t-​elle plutôt contribué à une ère de chaos?

Le messie italien

Peu après l’installation de la Société des Nations, plusieurs messies politiques sont apparus et ont causé de terribles souffrances à des millions de gens. En 1922, Benito Mussolini, un lecteur avide de Machiavel, accéda au pouvoir en Italie. Le fascisme qu’il prônait fut salué comme “la vraie religion”. Toutefois, il suscita une ère de “violence, ainsi que la fraude et les chicaneries lors des élections”, comme l’explique l’historien Palmer. Le professeur Gentile, l’un des principaux théoriciens italiens du fascisme, “fit l’éloge de l’emploi de la violence, même la violence musclée des fascistes, quand elle sert l’intérêt de l’État”. Il déclara que cette violence est “souhaitée par Dieu, et par tous les hommes qui croient en Dieu (...) et [aussi] dans la loi que Dieu désire certainement pour le monde”.

Était-​ce là l’expression du code de conduite enseigné par le Christ ou celle d’une maxime de Machiavel? Des deux, qui a dit: “Il est beaucoup plus sûr de se faire craindre qu’aimer”? Certainement pas Jésus Christ! Il enseigna au contraire: “À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour entre vous.” — Jean 13:35.

En 1935, avec la bénédiction de l’Église catholique, l’Italie fasciste attaqua l’Éthiopie et s’en rendit maîtresse. Quelle fut la réaction de la société ‘messianique’ promue par le président Wilson? “La Société des Nations ne réussit pas (...) à mettre en œuvre le dispositif permettant une action disciplinaire contre une grande puissance rebelle.” — Histoire du monde contemporain (angl.) de R. Palmer.

Une ère de terreur

En 1933 Adolf Hitler, un obscur catholique autrichien, devint chancelier d’Allemagne. Il ne tarda pas à exprimer tout son mépris pour la Société des Nations et le traité de Versailles dont les termes étaient responsables, selon lui, de l’humiliation de l’Allemagne en 1919. L’Allemagne se retira de la S.D.N. et Hitler, dénonçant les restrictions imposées par le traité, entreprit la reconstitution des forces armées allemandes.

Dans Mein Kampf (Mon combat), son manifeste politique, Hitler expliquait pourquoi il aurait par la suite recours à la terreur intellectuelle fondée sur les mensonges et la calomnie: “C’est une tactique basée sur le calcul précis de la faiblesse humaine; son résultat conduira à la réussite avec une certitude presque mathématique (...). J’ai compris également l’importance d’exercer la terreur physique sur l’individu comme sur les masses.”

Hitler institua la Gestapo qui, avec le corps des S.S., devint un moyen d’exercer la terreur. En persécutant sans pitié les minorités, Hitler a su inspirer une crainte respectueuse chez une grande partie de la population sans pour cela susciter sa haine. Cette majorité qui ne fut pas aussi silencieuse qu’on l’a laissé croire salua en Hitler son führer. Sans tenir compte de leur éducation religieuse, la majorité des Allemands obéirent ou fermèrent les yeux. Les maximes de Machiavel s’avéraient de nouveau une réalité politique.

À partir de 1936, Hitler suivit une politique d’annexion et d’invasion qui conduisit à l’occupation de la Rhénanie, de Dantzig, de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie. Tout cela n’était que le prélude à un chaos encore plus grand.

“Il faut les tuer comme des porcs”

En 1936, Franco, un général fasciste, fomenta une rébellion contre le gouvernement républicain de gauche au pouvoir à Madrid. L’insurrection en Espagne reçut la bénédiction de l’Église catholique comme s’il s’agissait d’une sainte croisade. D’après l’auteur C. Sulzberger, Hitler et Mussolini envoyèrent par la suite 85 000 soldats pour soutenir l’armée de Franco, et les avions allemands bombardèrent aussi les villes espagnoles.

Antonio Bahamonde, qui fut l’aide de camp d’un des généraux de Franco, a fait ce commentaire à propos des effusions de sang et des exécutions en masse des prisonniers [républicains]. Il a reconnu que les généraux de Franco “savaient très bien que c’est uniquement par la terreur (...) qu’ils pourraient dominer sur le peuple. (...) C’est la terreur sous l’apparence de l’ordre, et l’ordre, c’est l’alignement du cimetière”. Un autre général de Franco a dit sans ambages: “Les gens ordinaires sont des porcs. Il faut les tuer comme des porcs.” (Miracle of November, Madrid’s Epic Stand 1936 de Dan Kurzman). Ces hommes étaient les officiers d’une armée conquérante en majeure partie catholique. Au nom de l’opportunisme politique, ils approuvèrent le meurtre.

Comme dans toutes les guerres, des atrocités furent commises dans les deux camps. Une fois de plus, les effets d’une politique inspirée par la haine et soutenue par la religion se firent sentir. La population en paya le prix. La guerre civile espagnole qui dura trois ans provoqua la mort de plus de 500 000 personnes. La guerre d’Espagne servit de préambule à une tragédie bien plus étendue: la Seconde Guerre mondiale.

La Seconde Guerre mondiale entraîne davantage de cataclysmes

En septembre 1939, l’invasion hitlérienne en Pologne amena la France et l’Angleterre à déclarer la guerre à l’Allemagne. Les humains se trouvaient pris à nouveau dans un bouleversement qui causerait le malheur et des destructions en masse. Le monde de la politique soutenu par les milieux industriels venait une nouvelle fois de trahir l’homme de la rue.

Pourquoi les milieux industriels furent-​ils mêlés à tout cela? C’est qu’en politique l’argent signifie le pouvoir. Or, ce sont les milieux d’affaires qui détiennent l’argent. Sans argent, Hitler ne serait sans doute jamais devenu chancelier d’Allemagne. William Shirer écrit dans l’ouvrage Ascension et chute du IIIe Reich (angl.): “À la fin des années 1920, l’argent commença à affluer dans les caisses du parti nazi, de l’argent qui provenait de quelques-uns des gros industriels rhénans et bavarois qui se sentaient attirés par Hitler en raison de son opposition aux marxistes et aux syndicats.”

La Seconde Guerre mondiale donna lieu à une horrible moisson d’actes inhumains. Combien moururent au cours des six années de tuerie motivée par la politique? Selon certains observateurs, les pertes se sont élevées à 55 millions de vies humaines. La guerre laissa un nombre encore plus élevé de “boiteux, d’aveugles, de mutilés, de sans-logis, d’orphelins et de miséreux”. (D’après La chronologie des peuples [angl.], de James Trager.) Ainsi, la “bête sauvage” politique avait de nouveau frappé.

Pour instaurer une paix permanente sur la terre, les dirigeants politiques des principales puissances mondiales proposèrent en 1945 une S.D.N. rénovée, l’Organisation des Nations unies. Toutefois, depuis cette date le monde a connu au moins 62 conflits, guerres civiles, révolutions et purges qui ont provoqué des millions de morts et de blessés, tout cela au nom de divergences politiques et idéologiques.

Le professeur Palmer remarque avec justesse: “L’humanité a été en proie à (...) un cataclysme depuis 1914. La Première Guerre mondiale, les troubles de l’après-guerre, les révolutions russe, chinoise, turque et autres, la grande dépression, la parade des dictateurs, la Seconde Guerre mondiale, la seconde moisson des changements révolutionnaires et des troubles de l’après-guerre, font tous partie du même processus de rajustement, (...) qui n’est pas encore achevé et pour lequel le terme de cataclysme n’est pas trop fort.”

À présent, en 1985, le monde semble divisé principalement en deux blocs politiques opposés. À l’intérieur des limites de chaque camp, on trouve une grande variété de systèmes politiques et sociaux qui vont des dictatures militaires aux régimes démocratiques. Les idéologies qui se heurtent menacent de déclencher une hécatombe nucléaire, un cataclysme que l’immense majorité des humains ne souhaite pas.

Bien qu’il existe des hommes politiques sincères qui œuvrent au bien de l’humanité, il faut admettre que les divisions politiques nous ont conduits au bord de l’extinction. Y a-​t-​il un moyen d’y échapper? Existe-​t-​il un gouvernement ou un type de pouvoir qui soit capable d’unir la famille humaine dans la paix véritable et le respect mutuel?

[Illustration, page 8]

Le président Wilson proposa la Société des Nations comme étant “un projet positif permettant de réaliser les objectifs [du Christ]”.

[Crédit photographique]

Archives U.S.

[Illustrations, page 9]

Le fascisme de Benito Mussolini utilisa la violence au nom des intérêts de l’État.

Adolf Hitler employa la terreur pour conserver son pouvoir.

[Crédits photographiques]

Archives U.S.

Archives U.S.

[Illustration, page 10]

Le généralissime Franco accepta le soutien d’Hitler et de Mussolini.

[Crédit photographique]

Archives U.S.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager