Nos lecteurs nous écrivent
Les jeunes et l’alcool
Merci d’avoir publié sous la rubrique “Les jeunes s’interrogent...” les deux articles intitulés “Boire — Pourquoi pas?” (22 septembre 1984) et “L’alcool peut-il m’aider à affronter les difficultés?” (8 octobre 1984). Ils disent vraiment la vérité. Dans le passé, je buvais quand j’avais des problèmes, mais une fois dégrisé j’avais le cafard. Il fallait absolument que je me ressaisisse, et ces deux articles sont arrivés à point nommé. Depuis que je les ai lus, j’ai cessé de boire. L’envie d’alcool me reprend encore parfois, mais grâce à l’aide de Dieu et à vos conseils j’ai réussi à surmonter ce vice.
H. C., Brésil
“J’étais religieuse”
Je suis un catholique pratiquant non sectaire et je lis vos périodiques. L’article “J’étais religieuse” (8 septembre 1985) m’a tout à fait déplu. J’ai quitté l’école en 1948, et je peux vous dire qu’à l’époque on était encouragé à lire la Bible. Comment cette ancienne religieuse peut-elle donc affirmer qu’on lui a présenté la lecture de la Bible comme un péché mortel? Je ne la blâme pas d’avoir quitté l’Église catholique, mais après tout personne ne l’a obligée à prononcer ses vœux. Dans son récit que vous avez publié, elle rejette la faute sur les autres, ce qui va à l’encontre de cet ordre: “Voici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.” Elle aurait mieux fait de dire: “Je pardonne à l’Église catholique de ne pas m’avoir aidée à trouver ma véritable vocation.”
R. H., Angleterre
Certains catholiques sont encouragés à lire la Bible, tandis que d’autres ne le sont pas. Tout dépend de l’endroit où ils habitent. Dans la région de France où cette femme vivait, il est fort possible qu’on lui ait dit que la lecture de la Bible constituait un péché mortel, alors qu’on vous enseignait le contraire en Angleterre, pays protestant. Qui plus est, nulle part dans son récit cette ancienne religieuse ne rend les autres responsables de sa prise de voile ni n’accuse qui que ce soit de lui avoir infligé de mauvais traitements, lesquels l’auraient incitée à fuir. Elle explique plutôt qu’elle était très affamée sur le plan spirituel, et que ses besoins dans ce domaine n’ont été comblés ni par l’Église catholique ni par la vie monastique. Par contre, ils le sont depuis qu’elle étudie la Bible et prêche la Parole de Dieu aux côtés des Témoins de Jéhovah. Elle n’exprime aucun ressentiment à l’égard de l’Église catholique. — Les éditeurs.
De l’eau et du sel pour sauver des vies
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article “De l’eau et du sel pour sauver des vies”. (22 septembre 1985.) Je ne peux m’empêcher de vous signaler un détail omis dans l’encadré de la page 24 qui décrit la composition de la solution utilisée pour la réhydratation orale de l’enfant. L’article donne la proportion d’une cuillerée à café de sel pour huit cuillerées de sucre. Il conviendrait de préciser ‘cuillerées arasées’ (avec le dos de la lame d’un couteau passé sur les bords de la cuillère). Cette précision évitera des erreurs de dosage qui risqueraient de nuire à l’efficacité du traitement.
J. P., France
Nous vous remercions de cette précision qui ne manquera pas de retenir l’attention de nos lecteurs. — Les éditeurs.