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  • g86 22/3 p. 5-8
  • La vérité sur les coutumes de Pâques

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  • La vérité sur les coutumes de Pâques
  • Réveillez-vous ! 1986
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Réveillez-vous ! 1986
g86 22/3 p. 5-8

La vérité sur les coutumes de Pâques

Lourde est la pierre qui scelle le tombeau de Jésus, et les trois femmes qui marchent dans l’obscurité du jour naissant ne savent pas comment elles vont la déplacer. Cependant, leur désir d’accomplir une dernière tâche pour l’amour de leur Maître disparu les contraint. Avec ou sans la pierre, elles enduiront tendrement d’aromates ce corps qui, trois jours auparavant, a été si cruellement cloué au poteau. Le geste paraît petit, mais il révèle la profondeur de leur amour.

Comme elles approchent du tombeau, l’obstacle suscité par la pierre s’impose à leurs esprits avec plus d’acuité encore. Mais en arrivant, elles sont étonnées de voir que la pierre a été roulée et que le tombeau est vide! Un ange vêtu de blanc leur explique: “Ne soyez pas saisies de stupeur. Vous cherchez Jésus le Nazaréen, qui a été attaché sur un poteau. Il a été relevé, il n’est pas ici.” — Marc 16:1-6; Jean 20:1, 2.

LA RÉSURRECTION de Jésus Christ est l’un des fondements de la foi chrétienne. L’apôtre Paul a déclaré: “Mais si Christ n’a pas été relevé, assurément notre prédication est vaine et notre foi est vaine.” (I Corinthiens 15:14). Par conséquent, ne semblerait-​il pas logique que les chrétiens commémorent ce grand événement?

‘Faites ceci en souvenir de moi’

Le Vatican a proclamé: “Toutes les semaines, au jour qu’elle a appelé le jour du Seigneur [dimanche], [l’Église] garde le souvenir de Sa résurrection.” Il ajoutait: “Dans la solennité suprême de Pâques elle célèbre également une commémoration annuelle de sa résurrection.” — Les documents de Vatican II.

Pourtant, nulle part dans la Bible il n’est dit que les premiers chrétiens commémoraient chaque semaine, le dimanche, ou chaque année, à Pâques, la résurrection du Christ. Le soir qui précéda sa mort, Christ prescrivit une tout autre célébration. Il servit à ses disciples un simple repas de vin et de pain et leur commanda: “Continuez à faire ceci en souvenir de moi.” — Luc 22:19.

Ainsi, c’était la mort du Christ et non pas sa résurrection que Jésus voulait voir commémorer. Combien de fois cela devait-​il avoir lieu? Jésus servit ce repas le soir même où les Juifs prenaient leur repas pascal pour célébrer, comme ils le faisaient tous les ans, le jour où le peuple d’Israël avait été libéré d’Égypte (Matthieu 26:19, 20, 26-28). De toute évidence, l’intention de Jésus était de remplacer la Pâque juive par ce repas commémoratif qui devait être servi une fois l’an. Ni Pâques, tel qu’il se présente aujourd’hui, ni aucune autre célébration n’a été demandée par Christ. Socrate, historien ecclésiastique du Ve siècle, a écrit: “Les apôtres ne songeaient pas à fixer des jours de fêtes, ils encourageaient plutôt à une vie pieuse et irréprochable.”

Pâques fait son apparition

Jésus Christ aussi bien que l’apôtre Paul avaient prédit que de faux enseignements s’insinueraient dans le christianisme (Matthieu 13:24, 25, 36-40; II Timothée 4:3). Après la mort des apôtres, l’idée prit racine selon laquelle il serait approprié d’observer un jeûne (appelé plus tard carême), suivi d’une fête, au moment de la Pâque. On ne sait ni comment ni pourquoi ces rites en vinrent à être considérés comme un moyen de commémorer la résurrection de Christ.

Pâques et ses coutumes

Ainsi, l’origine de la fête de Pâques n’est pas biblique. Par exemple, selon certains exégètes le mot anglais Easter correspondant à notre Pâques proviendrait de l’anglo-saxon et se rapporterait au printemps. Les anciens pensaient qu’à cette époque le soleil renaissait après la torpeur mortelle des mois d’hivera. Notre mot Pâques, de même que l’italien Pasqua, dérive de l’hébreu ancien pèsaḥ, qui désigne l’action de “passer par-dessus”. La chrétienté prétend que Pâques remplace cette fête juive. C’est oublier que Jésus a remplacé la Pâque juive, non par la fête de Pâques que l’on connaît dans la chrétienté, mais par son repas commémoratif.

L’historien Socrate conclut donc en disant: “Il m’apparaît que la fête de Pâques a été introduite dans l’Église par quelque ancien usage, tout comme ont été établies bien d’autres coutumes.” La pléthore de traditions pascales vient, à n’en pas douter, de “quelque ancien usage”, celui des nations idolâtres! Le prêtre catholique Francis Weiser a reconnu: “Quelques-unes des traditions populaires du Carême et de Pâques remontent à d’anciens rites de la nature.” À l’origine, ces rites printaniers étaient destinés à “chasser les démons de l’hiver”.

Cependant, l’Église n’a-​t-​elle pas extirpé un tel paganisme de ceux qu’elle a convertis? Le livre Curiosité des coutumes populaires (angl.) explique: “L’Église primitive ne s’est jamais écartée de la ligne de conduite qui consistait à donner un sens chrétien à toutes les cérémonies païennes que l’on n’avait pu éliminer. Dans le cas de Pâques, le passage de l’un à l’autre a été particulièrement aisé. La joie suscitée par la renaissance du soleil et l’éveil de la nature au sortir de la mort hivernale est devenue la joie suscitée par la renaissance du Soleil de justice, Christ ressuscité d’entre les morts.”

‘Charmant’?

Dans Le livre de Pâques, Francis Weiser justifie tout ceci en alléguant que l’Église a ‘élevé le symbolisme préchrétien de la nature au niveau d’un sacramental chrétien’. Les pratiques non chrétiennes, dit-​il, “ont ajouté une touche charmante à l’époque [pascale] déjà riche de sens surnaturel”.

De l’avis général, le spectacle d’enfants se bousculant pour obtenir des œufs aux couleurs vives peut sembler ‘charmant’. Il en va de même pour de nombreuses coutumes de Pâques. Cependant, peut-​on prétendre qu’elles sont un simple amusement inoffensif? Le propriétaire d’un petit restaurant grec raconte: “Je sais que l’œuf, c’est stupide, et le lapin aussi, et ce jeûne de 40 jours avant Pâques, encore plus. Mais cela ajoute un peu de piment à notre vie.”

C’est peut-être le cas. Les vrais chrétiens, toutefois, se soucient de ce que la Bible déclare: “En effet, quels rapports y a-​t-​il entre la justice et le mépris de la loi? Ou quelle association y a-​t-​il entre la lumière et les ténèbres? (...) ‘“C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et séparez-​vous”, dit Jéhovah, “et ne touchez plus à la chose impure.”’” (II Corinthiens 6:14-17). Nul doute que ces paroles s’appliquent aux coutumes qui tirent leur origine des pratiques de la fausse religion ou leur ressemblent manifestement. Le clergé, il est vrai, prétend que de telles pratiques deviennent acceptables à partir du moment où elles sont introduites dans l’Église. Pourtant, c’est cette façon de raisonner qui autrefois a failli causer la perte des Israélites!

Ils violèrent le commandement de Dieu en se faisant un veau d’or (Exode 20:4), lequel était sans doute modelé sur ceux qu’ils avaient vus en Égypte. Puis ils associèrent l’idole à un rite qu’ils appelèrent “une fête pour Jéhovah”. Mais Jéhovah pensa-​t-​il que cela ajoutait du ‘charme’ à son culte? Bien au contraire! Seule l’intervention de Moïse sauva les Israélites de l’extermination. — Exode 32:1-5, 9-14.

Les coutumes de Pâques telles que les œufs, les lapins et les feux de joie ne sont donc pas rendues pures par le fait que des chrétiens les observent. Bien plutôt, elles souillent toute personne qui s’y attache. — Voir Aggée 2:12, 13.

Une observation intéressante a été faite sur ce sujet dans une publication australienne, Le bulletin: “Les Témoins de Jéhovah rejettent Pâques comme étant un amalgame de rites chrétiens et païens.” Oui, ils refusent toute participation à des rites idolâtriques; ce qui ne les empêche pas de rendre au Christ ressuscité tout l’honneur qui lui est dû. L’article poursuivait: “Les Témoins se rassemblent (...) [une fois par an] pour commémorer la mort du Christ.” Ceci se fait de la manière prescrite par le Christ, en servant du pain sans levain et du vin.

Maintenant, que doit-​on faire lorsqu’on connaît la vérité sur Pâques? Ne doit-​on pas agir en fonction de ce que l’on sait?

[Note]

a D’après Bède le Vénérable, exégète catholique du VIIIe siècle, le mot anglais Easter dériverait du nom d’une déesse anglo-saxonne du printemps, “Eostre”. Et dans son livre Les Deux Babylones, Alexandre Hislop établit un rapport entre Easter et la déesse babylonienne Astarté.

[Entrefilet, page 6]

C’est aux adorateurs du soleil que l’on doit les offices religieux tenus le jour de Pâques, au lever du soleil.

[Encadré, page 7]

Pratiques païennes qui ont été “rendues chrétiennes”

Les œufs de Pâques: Comme il était autrefois interdit de manger des œufs pendant le carême, “les œufs décorés, déclare l’Encyclopédie américaine, pouvaient symboliser la fin de cette période de pénitence et le début d’une joyeuse célébration”. Cependant, les ouvrages de référence sur la question accordent que l’œuf était un symbole de vie et de fécondité chez les idolâtres. D’après le livre Célébrations (angl.), “on disait que les œufs étaient teints et mangés lors des fêtes printanières qui se tenaient dans l’Égypte ancienne, en Perse, en Grèce et à Rome. Les Perses de cette époque offraient des œufs à l’équinoxe de printemps”.

Les lièvres et les lapins de Pâques: En Europe, le lièvre est depuis longtemps un symbole traditionnel de Pâques. (En Amérique du Nord, c’est le lapin, un proche parent du lièvre.) Pourtant la Nouvelle encyclopédie britannique explique que le lièvre était “un symbole de fécondité dans l’Égypte ancienne”. Ainsi, lorsque les enfants cherchent les œufs de Pâques, qui sont censés avoir été apportés par le lapin de Pâques, “il ne s’agit pas d’objets destinés à amuser les enfants, mais de vestiges d’un rite de la fécondité”. — Dictionnaire classique du folklore, de la mythologie et des légendes (1949) (angl.), de Funk & Wagnalls, tome I, page 335.

Les offices religieux tenus au lever du soleil: Un ouvrage sur les fêtes religieuses indique qu’“une croyance répandue chez les premiers chrétiens était qu’au matin de Pâques le soleil dansait en l’honneur de la Résurrection et les gens se levaient bien avant le soleil pour admirer le spectacle. C’est peut-être de cette ancienne croyance que s’inspirent les nombreux offices tenus au lever du soleil le matin de Pâques dans toutes les régions des États-Unis et d’Europe”. — The Book of Festivals and Holidays the World Over.

Cependant, Curiosités des coutumes populaires (angl.) de Walsh nous dit: “Il est aisé de voir que cette idée du soleil dansant le jour de Pâques trouve son origine dans des coutumes païennes. Les spectateurs eux-​mêmes dansaient alors au cours d’une fête en l’honneur du soleil, après l’équinoxe de printemps.”

Le livre Célébrations ajoute: “Les offices tenus au lever du soleil ne sont pas sans rapport avec les feux de Pâques que l’on allume sur le sommet des collines et qui font suite aux feux du nouvel an. Cette coutume avait cours dans tout le monde antique. Lors de l’équinoxe de printemps, des rites étaient observés pour accueillir le soleil et son magnifique pouvoir de donner un souffle nouveau à toute chose vivante.”

Les rites de l’eau: Très répandue est la croyance selon laquelle l’eau qui coule des robinets le matin de Pâques est particulièrement bénie. Toutefois, l’Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.), de Hastings, nous rappelle: “Étant donné que l’eau joue un rôle essentiel dans la préservation de la vie et l’abondance des récoltes, elle occupe par nature une place remarquable dans les cérémonies où sont invoqués les dieux de la pluie et dans les autres rites saisonniers propres aux peuplades primitives.”

La bénédiction du feu nouveau: Il s’agit d’un rite catholique préparatoire à la vigile de Pâques. On allume un feu à partir d’une roche de silex. L’Encyclopédie de la religion et de l’éthique de Hastings nous dit à ce sujet: “Le feu nouveau est probablement issu d’une coutume païenne que les chrétiens ont adoptée en lui conférant un symbolisme évangélique.”

[Encadré, page 8]

Bizarreries de Pâques

Le jambon de Pâques: Pour beaucoup de catholiques, surtout dans les pays anglo-saxons, manger du jambon à Pâques est une coutume de longue date. Pourtant, il s’agit là d’une relique de la bigoterie anglaise. L’Almanach des fêtes (angl.) précise que les Anglais avaient l’habitude “de manger du lard en ce jour afin de montrer leur mépris pour la coutume des Juifs qui interdisait de manger du porc”. Si l’on en croit le livre Célébrations (angl.), Guillaume le Conquérant adapta la coutume à son goût en remplaçant le lard par du jambon.

Pâques en Amérique: Étant donné que pendant longtemps c’est la morale puritaine qui a dominé la scène religieuse en Amérique — et les puritains méprisaient le rituel — Pâques a d’abord été un événement de moindre importance. Il semble toutefois que la fête soit devenue populaire pendant la guerre de Sécession. Ce conflit fit tant de victimes que l’on décida de promouvoir la fête de Pâques dans l’espoir d’apporter un peu de consolation aux familles des disparus.

Les feux de joie: Francis Weiser déclare qu’au début ces feux de joie étaient interdits par l’Église en raison de leur symbolisme païen (synode de Mayence, 742). Cependant, “saint” Patrick en introduisit la pratique en Irlande “pour remplacer les feux printaniers inspirés du druidisme païen par un feu chrétien qui symboliserait le Fils de Dieu (...). Cette coutume, d’abord tolérée, devint par la suite si populaire que les papes l’incorporèrent à la liturgie de l’Église d’Occident vers la fin du IXe siècle”. — Le livre de Pâques (angl.), de Francis Weiser.

Pâques au Japon: Une catholique a demandé à une religieuse japonaise pourquoi, dans son pays, les lapins ne sont pas associés aux festivités de Pâques (appelé “Fukkatsu-saï” ou fête de la résurrection). Celle-ci a répliqué: “Que représentent ces lapins? Ont-​ils une signification particulière à l’époque de Pâques?”

Un ancien catholique déclare: ‘Au Japon, Pâques était un événement un peu plus sérieux que dans les pays occidentaux. Après la messe, nous recevions des œufs de couleur, mais on ne nous en disait pas le sens. À l’église, les croix et les statues étaient drapées de pourpre pendant le carême; et, le jour de Pâques, on ôtait cette parure pour symboliser la joie de la résurrection.’

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