BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g86 8/8 p. 20-24
  • L’univers des prothèses oculaires

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • L’univers des prothèses oculaires
  • Réveillez-vous ! 1986
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Quand une “fenêtre” se ferme
  • Œil pour œil
  • Le remplacement d’un implant
  • De “vrais jumeaux”
  • Quand on ne voit que d’un œil
  • Le sens de l’humour est précieux
  • Si seulement j’avais su tout cela plus tôt!
  • Quand toutes les “fenêtres” s’ouvriront à nouveau
  • Avez-vous l’œil “simple”?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1986
  • Que signifie l’expression « œil pour œil » ?
    Questions bibliques
  • Œil
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • De sages conseils pour l’œil
    Réveillez-vous ! 2012
Plus…
Réveillez-vous ! 1986
g86 8/8 p. 20-24

L’univers des prothèses oculaires

LE CERF-VOLANT s’élevait dans l’air avec de brusques mouvements de haut en bas comme un petit bateau sur l’eau. Soudain, il fut pris dans une rafale de vent! Mais au lieu de le soulever, le vent plaqua le cerf-volant à terre, et un fil de fer de sa structure pénétra dans l’œil de son propriétaire. La joie avait tourné au drame, et un petit garçon de huit ans serait borgne à vie.

Une jeune fille de vingt ans essayait de chasser la peur panique qui s’emparait d’elle tandis que son médecin lui expliquait calmement qu’un de ses yeux était gravement malade à la suite d’un traumatisme qu’il avait subi, et qu’elle perdrait complètement la vue s’il n’était pas extrait immédiatement.

Une jeune fille, borgne de naissance, était devenue timide et réservée. Elle se rendait bien compte qu’à la différence des gens en général ses deux yeux n’étaient pas semblables, et elle souffrait parce qu’elle était consciente que les autres enfants le savaient aussi.

Quand une “fenêtre” se ferme

On a comparé les yeux à des fenêtres qui s’ouvrent sur le monde. Il est traumatisant de perdre la vue, même d’un seul œil. Mais pour beaucoup, cela signifie également perdre le globe oculaire. On estime que rien qu’aux États-Unis plusieurs centaines de milliers de personnes portent une prothèse oculaire, un œil artificiel.

C’est le cas de chacune des trois personnes citées plus haut. Les deux premières ont fini par perdre leur globe oculaire. Quant à la troisième, bien que possédant encore ses deux yeux, elle porte maintenant une très fine prothèse appelée coque sclérale. Ce type de prothèse est spécialement conçu pour des raisons esthétiques et thérapeutiques, et se porte par-dessus un œil aveugle pour le protéger.

Les yeux artificiels demeurent pour beaucoup d’entre nous un mystère. Vous êtes-​vous jamais demandé à quoi ressemblait une prothèse oculaire? Ou comment elle restait fixée et pouvait bouger? Voit-​on avec un seul œil comme on voit avec deux yeux? Pour répondre à ces questions, pénétrons dans ce monde peu connu des yeux artificiels. Commençons par le moment où une personne perd un œil.

Œil pour œil

Quand un œil est énucléé, il faut combler le volume ou espace qu’il occupait. Un petit appareil, appelé implant, a donc été conçu pour cela. Aujourd’hui, le type d’implant le plus couramment utilisé est une bille ronde de plastique dur. Une fois introduit dans la cavité, l’implant est recouvert de tissu orbitaire. Il joue ainsi le rôle d’un faux globe oculaire et remplit le vide laissé par l’ablation de l’œil. Plus tard, l’œil artificiel proprement dit sera placé sur l’implant comme une lentille de contact sur un œil véritable. C’est le fonctionnement normal des muscles de l’œil et de la paupière qui fera bouger l’implant et l’œil artificiel.

Cependant, les implants sont des éléments étrangers au corps humain et il peut y avoir un phénomène de rejet. Supposons que le corps réussisse à expulser l’implant, peut-être des mois ou même des années plus tard. Que se passe-​t-​il alors?

Le remplacement d’un implant

Il y a plusieurs solutions. On peut essayer de mettre un nouvel implant, ou simplement laisser la cavité oculaire vide. Il est également possible de subir une opération chirurgicale différente, connue sous le nom de greffe dermo-épidermique. Aux États-Unis, cette opération est essentiellement effectuée par des spécialistes de chirurgie oculoplastique formés pour cela. Nous avons demandé à l’un d’eux, le docteur Frank Christensen, de nous expliquer brièvement en quoi consiste cette opération très particulièrea.

Qu’est-​ce qu’un greffon dermo-épidermique?

C’est un fragment de peau (ou derme) rond qui comprend les cellules adipeuses directement attachées à la peau. Il est en forme de calotte et à peu près de la taille d’un bouchon de liège. Toutefois, on utilise parfois aussi un morceau de cartilage ou d’os à la place de cellules adipeuses.

Pourquoi utilise-​t-​on un greffon dermo-épidermique à la place d’un implant?

Si le corps rejette un élément étranger, il semble logique de le remplacer par un élément naturel que l’organisme reconnaît puisqu’il est composé de ses propres cellules vivantes. C’est préférable sur le plan physiologique.

Le greffon peut-​il être rejeté comme un implant?

Les implants ont tendance à être rejetés parce que ce sont des corps étrangers. Normalement, le greffon dermo-épidermique n’est pas rejeté.

Dans ce cas, pourquoi n’utilise-​t-​on pas systématiquement cette technique au lieu des prothèses classiques?

Parce que nous désirons utiliser des techniques chirurgicales qui ont fait leurs preuves depuis trente ans et qui réussissent dans la plupart des cas. Or l’implantation de prothèses classiques a un pourcentage de réussite d’au moins 80 %. Nous ne gardons les autres techniques, telles que la greffe dermo-épidermique, que pour les 20 % restants.

Quelle que soit la procédure utilisée, environ quatre à six semaines après l’ablation de l’œil le patient est prêt à recevoir un œil artificiel. Observons donc la fabrication d’une prothèse oculaire.

De “vrais jumeaux”

Ophtalmologiste, optométriste, opticien, oculiste, voilà autant de termes que vous connaissez certainement. Mais connaissez-​vous l’oculariste? Un oculariste est une personne qui fabrique et adapte des prothèses oculaires, des yeux artificiels.

Aux États-Unis, un oculariste suit un apprentissage en travaillant cinq ans aux côtés d’un maître oculariste. Toutefois, pour recevoir l’homologation du Conseil national des ocularistes (National Examining Board of Ocularists), il doit aussi suivre les cours de l’ASO (Société américaine des ocularistes). Cela implique une nouvelle homologation tous les six ans. Au moment où nous rédigeons cet article, il y a environ 200 ocularistes qui pratiquent aux États-Unis, et moins de la moitié sont officiellement enregistrés.

Les cours de l’ASO comportent l’assistance obligatoire à des conférences données par des ophtalmologistes (spécialisés dans le traitement des maladies oculaires) et des ocularistes, afin d’échanger des informations sur les dernières techniques utilisées par les deux professions. En quoi cela profite-​t-​il au patient?

Supposons qu’un chirurgien pense qu’une prothèse oculaire résoudra automatiquement certains problèmes esthétiques, tels que l’abaissement permanent de la paupière. Toutefois, il se peut que ce problème doive être corrigé par le chirurgien plutôt que par l’oculariste qui mettra en place la prothèse plus tard. Si les membres des deux professions se consultent, ce genre de problèmes peut être plus facilement résolu. L’objectif de l’ASO est que chirurgiens et ocularistes comprennent leurs rôles respectifs et qu’ainsi, par une plus grande coopération, ils puissent offrir au patient un meilleur résultat au niveau esthétique.

Pourtant, certaines personnes qui portent une prothèse oculaire ne sont jamais allées chez un oculariste. Comment est-​ce possible? Certains opticiens (qui fabriquent et vendent des produits oculaires) et optométristes (qui testent les yeux et prescrivent des verres) peuvent fournir aux patients une prothèse “standard”, c’est-à-dire un œil artificiel fabriqué industriellement. Ils ne fabriquent pas eux-​mêmes de prothèses, mais ils ont appris à adapter des prothèses déjà fabriquées.

Pensez-​vous comme beaucoup que toutes les prothèses oculaires sont en verre? Cela était vrai à une certaine époque. Elles étaient toutes fabriquées avec un verre tendre spécial qui n’était produit qu’à Lauscha-Thüringen, en Allemagne. Toutefois, pendant la Seconde Guerre mondiale, les approvisionnements étant coupés, on commença à fabriquer des prothèses acryliques. Ce matériau convenant très bien, moins d’un pour cent des patients portent aujourd’hui un œil artificiel en verre.

Mais vous voudriez peut-être savoir comment ces “vrais jumeaux” sont fabriqués. Nous avons demandé à M. Edwin Johnston, oculariste diplômé, de répondre à quelques questions. (Reportez-​vous aussi à l’encadré de la page 23 qui décrit brièvement la fabrication d’une prothèse oculaire.)

Quelle est la première chose que vous remarquez chez vos patients lors de leur première consultation?

Ils sont très souvent terrorisés. Ils pensent qu’ils vont devoir subir une autre opération et qu’ils vont encore souffrir. Nous leur montrons à quoi ressemble une prothèse et leur expliquons que cela ne leur fera pas mal. Nous essayons d’insister sur le fait que tout ce qu’ils ont subi, que ce soit un accident, une blessure, une maladie ou une tumeur, tout cela est bien terminé. Nous allons maintenant leur rendre une apparence normale.

La perte d’un œil est-​elle considérée comme un handicap?

Perdre un œil est un handicap, mais ce n’est pas un handicap total. Si la personne le désire réellement, elle pourra continuer à faire la plupart des choses qu’elle faisait auparavant.

Pourquoi reconnaît-​on une prothèse plus facilement dans certains cas que dans d’autres?

Tout d’abord, cela dépend de la raison pour laquelle l’œil a été enlevé. Était-​ce par suite d’une blessure? Quelle en était la gravité? Cela peut dépendre aussi du médecin qui a soigné le malade, ou encore de l’oculariste ou de la personne qui a posé la prothèse.

Comment déterminez-​vous la taille de la prothèse?

Dans la plupart des cas, on prend l’empreinte de la cavité oculaire avec son implant, puis on fabrique un moule.

Cela est-​il comparable à ce que fait un dentiste pour préparer un dentier?

Tout à fait. Plus l’oculariste procède avec soin et habileté, plus l’œil sera mobile.

Ainsi, grâce aux techniques modernes, le patient quittera le cabinet de l’oculariste avec une apparence de nouveau normale. Mais il devra encore surmonter certaines difficultés avant de pouvoir vivre comme avant. D’ailleurs, quelle impression cela donne-​t-​il de ne voir le monde que d’un œil?

Quand on ne voit que d’un œil

En un mot, tout est plat. Comment cela se fait-​il puisque l’un des deux yeux voit encore? La perte d’un œil signifie aussi la perte de la perception du relief, c’est-à-dire la possibilité d’estimer les dimensions des objets et la distance qui vous en sépare. La notion de relief est normalement perçue parce que les deux yeux voient le même objet de deux angles légèrement différents. Ainsi, on voit les choses en trois dimensions. Une personne qui n’a qu’un œil voit bien sûr l’objet, mais seulement en deux dimensions. Comme l’explique très bien le livre Une vue singulière (angl.), pour la personne aveugle d’un œil l’environnement est “un peu comme un paysage aplati et ressemble beaucoup à une simple photo”.

Toutefois, il est possible pour une telle personne de retrouver le sens du relief. Pour voir en trois dimensions, il lui faudra déplacer légèrement son œil ou sa tête, ou modifier un peu la position de son corps afin de voir l’objet de deux angles différents. Mais cela s’apprend à force de temps, de pratique et de patience.

Le petit garçon dont nous avons parlé au début de cet article était si jeune qu’il s’est vite habitué à son handicap et il a grandi sans jamais vraiment se souvenir de ce qu’était la perception normale du relief. Des années plus tard, il n’a même pas eu de problème pour apprendre à conduire.

Par contre, pour la jeune fille de vingt ans, la perte de la perception du relief a posé de grosses difficultés. Par exemple, alors qu’elle conduisait depuis quelques années, elle a dû réapprendre complètement avec de nouvelles “règles”.

Mais même si l’on peut apprendre à voir d’un seul œil avec le temps, qu’est-​ce qui peut faciliter un peu cette réadaptation?

Le sens de l’humour est précieux

Si le patient est capable de rire de lui-​même et de ne pas se prendre trop au sérieux, il se sortira plus facilement de certaines situations embarrassantes. Cela ne veut pas dire qu’il faut prendre le problème à la légère. Non, celui qui est borgne a besoin de compassion. Mais la pitié, de soi-​même ou de quelqu’un d’autre, peut être plus pénible sur le plan psychologique que la perte même de l’œil.

N’ayant pas la notion du relief, il peut arriver des incidents très désagréables. Par exemple, on tiendra une bouteille de lait et on visera bien le verre pour verser en définitive complètement à côté! Mais comme le dit un proverbe, “rien ne sert de pleurer sur le lait renversé”. La meilleure chose à faire est d’en rire. Et en attendant de devenir plus habile, on peut toucher le bord du verre avec la bouteille avant d’en verser le contenu.

De même, lorsque quelqu’un lui tend la main pour le saluer, ou pour lui rendre la monnaie, le patient rencontre aussi des difficultés. Il ne sait pas exactement où porter sa main! Pour résoudre ce problème, il peut tendre la main le premier et laisser son interlocuteur prendre la sienne. Quand on lui donne de l’argent, une telle attitude peut sembler avide, mais c’est mieux que d’essayer de l’attraper plusieurs fois, de le manquer complètement et finalement de trop avancer sa main.

Si seulement j’avais su tout cela plus tôt!

Avez-​vous déjà eu ce sentiment après avoir fait une mauvaise expérience que vous auriez pu éviter en étant mieux informé? La personne qui vient de perdre un œil se pose beaucoup de questions et elle a de nombreuses craintes. Qui apaise ses craintes ou l’aide à réapprendre les gestes de tous les jours? Bien souvent, personne. En fait, beaucoup de patients apprennent tout eux-​mêmes, au prix de bien des déboires.

Le petit garçon dont nous avons parlé a réagi à la situation d’une certaine façon. Il se souvient: “Comme j’étais très jeune à l’époque, je ne pensais pas beaucoup à l’avenir. J’étais juste inquiet de savoir comment j’allais me débrouiller.”

Par contre, la jeune fille de vingt ans a connu de nombreuses angoisses. “Les questions se pressaient dans mon esprit, dit-​elle. ‘De qui aurai-​je l’air?’ ‘Pourrai-​je encore conduire?’ ‘Pourrai-​je rester active?’ ‘Est-​ce que tout le monde remarquera que je porte un œil artificiel?’ ‘Est-​ce que je trouverai un mari?’”

Dans les deux cas, personne ne leur a expliqué les problèmes qu’ils allaient rencontrer ni comment y faire face. Toutefois, il est encourageant de savoir que les craintes et la rééducation des patients qui reçoivent une prothèse oculaire sont des sujets dont l’ASO a commencé à se préoccuper ces dernières années. Les membres de cette société entendent non seulement des conférences sur les améliorations des techniques aux niveaux médical et esthétique, mais ils reçoivent aussi des informations pratiques sur le rôle qu’ils doivent jouer pour préparer le patient psychologiquement à sa nouvelle situation.

Quand toutes les “fenêtres” s’ouvriront à nouveau

Si de grands progrès ont été faits pour améliorer l’existence de ceux qui n’ont plus qu’un œil, personne n’a pu éliminer la cécité. Pourtant, la Bible affirme que ce handicap disparaîtra dans un proche avenir. Elle relate aussi la guérison de personnes aveugles (Matthieu 15:30, 31; Jean 9:1-6). Ces récits prouvent que l’on peut avoir confiance en Jéhovah lorsqu’il promet de rendre la vue à tous les aveugles. Les faits sont là pour prouver ses paroles (Ésaïe 55:10, 11). Parlant du jour où tous les yeux s’ouvriront, Ésaïe 35:5 déclare: “En ce temps-​là s’ouvriront les yeux des aveugles.”

“Ce temps” n’est pas encore venu. Il faut donc les ‘yeux de la foi’ pour le voir dès maintenant. Mais puisque Dieu ne peut mentir, cette “vision” n’est pas fondée sur une foi aveugle. — Tite 1:2.

[Note]

a Nous ne préconisons aucun traitement particulier ni ne donnons de conseil médical dans ce domaine. Notre but est simplement de faire connaître les techniques médicales existantes.

[Encadré/Schémas, page 23]

Comment fait-​on un œil artificiel?

(Les techniques peuvent varier d’un oculariste à un autre.)

1) On prend l’empreinte de la surface de l’implant (ou greffon). On insère d’abord sur l’implant une coquille de plastique transparent ressemblant à une grosse lentille de contact. On injecte ensuite une substance blanche pâteuse appelée alginate derrière la coquille de plastique pour obtenir l’empreinte de l’implant (A). Avec cette empreinte, on fait un moule. Puis on place un disque foncé de la taille de l’iris au centre de ce nouvel œil pour indiquer la position de l’iris. Le moule et l’empreinte sont ensuite mis dans un châssis à mouler métallique et chauffés sous pression (B). L’œil ressort, ayant l’aspect d’une coquille concave de plastique blanc (C). C’est à ce moment-​là que l’oculariste commence à peindre l’œil artificiel, le patient étant toujours présent.

2) La sclérotique, ou blanc de l’œil, est teintée, car une sclérotique véritable tend vers le bleu ou le jaune. L’iris est peint, y compris les petites taches et mouchetures ou tout autre détail, afin que l’œil artificiel ressemble exactement à l’œil véritable (D).

3) Les “veines” sont de minuscules fils de soie rouges. Ceux-ci sont arrangés sur la sclérotique de façon à ce qu’il y en ait à peu près autant que dans l’autre œil et que le “dessin” formé par les veines soit sensiblement le même dans les deux yeux (E).

4) La pupille est une petite pastille noire découpée dans une feuille de chlorure de polyvinyle au moyen d’un instrument qui ressemble à une perforatrice à papier. La taille de la pupille est déterminée en fonction de l’âge du patient et de la réaction de la pupille à la lumière. L’œil est ensuite “cuit”, poli et ajusté encore une fois.

Depuis le moment où l’empreinte est relevée jusqu’à la fin, il faut environ huit heures pour fabriquer une prothèse oculaire. Mais comment l’œil reste-​t-​il en place? Il est placé comme une lentille de contact sur un œil, puis enfoncé doucement de façon à ce qu’il n’y ait plus d’air dans la cavité et qu’il puisse ainsi adhérer. Une fois en place, on ne risque pas de le perdre, même en pratiquant un sport. On peut toutefois le retirer facilement et sans douleur avec deux doigts.

[Schémas]

(Voir la publication)

A

coquille de plastique alginate

alginate

implant

B

châssis à mouler

moule

Coupe de l’œil pendant la “cuisson” dans le châssis à mouler métallique.

C D E

vue de face

vue de derrière

[Schéma, page 21]

(Voir la publication)

Œil artificiel mis en place sur l’implant.

œil

chair

implant

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager