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  • Bangkok — Carrefour du passé et du présent
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Réveillez-vous ! 1988
g88 8/1 p. 16-18

Bangkok — Carrefour du passé et du présent

LES Thaïlandais l’appellent Krung Thep, ou la “Cité des anges”. Autrefois, les visiteurs occidentaux la surnommaient la “Venise de l’Orient”. Pour nous, c’est Bangkok, capitale de la Thaïlande, l’ancien Royaume de Siam.

Au XVIe siècle, à l’arrivée des premiers Européens en Thaïlande, Bangkok n’était qu’un petit village de pêcheurs où vivaient des commerçants et des artisans chinois. Aujourd’hui, chaque année, les deux millions de touristes qui la visitent découvrent en cette métropole animée, qui compte plus de cinq millions d’habitants, un fascinant carrefour du passé et du présent.

La capitale des contrastes

En 1782, le roi Rāma Ier, fondateur de la dynastie Chakri qui est toujours en place, transféra la capitale du Siam à Bangkok, alors qu’elle se trouvait auparavant à Thonburi, de l’autre côté de la Chao Phraya. Sur la rive gauche, dans un coude de ce fleuve, il bâtit sa résidence royale, l’actuel ensemble architectural du Grand Palais. Délimitée sur trois côtés par la Chao Phraya, la ville était quadrillée par un réseau de canaux — les klongs — qui formaient ses artères. On s’y baignait, on y puisait de l’eau et on y faisait le marché. Bangkok méritait bien le surnom de “Venise de l’Orient”.

Aujourd’hui, cependant, les touristes ne contemplent plus le spectacle idyllique des canaux miroitants et paisibles. Disparus aussi la plupart des radeaux de bambou et des maisons sur pilotis construites sur les berges. À la place, on trouve une métropole grouillante où le béton côtoie le néon, où les interminables embouteillages peuvent transformer en calvaire la simple traversée d’une rue. La majorité des canaux ont été comblés pour créer le réseau routier de la ville. Quant aux maisons qui bordaient les canaux, elles ont été remplacées par des bâtiments industriels ou commerciaux de un, deux ou trois étages.

Sous de nombreux rapports, Bangkok a adopté un style occidental qui est accentué par ses grands immeubles administratifs et ses centres commerciaux climatisés. Mais les constructions ultramodernes voisinent avec les édifices traditionnels — temples bouddhiques, chapelles et autels des esprits. À l’intérieur des monastères bouddhiques, les visiteurs trouvent la paix et le calme tandis que les bonzes méditent et chantent. Hors des murs, ce n’est qu’un interminable flot d’automobiles, de samlors bruyants (taxis découverts à trois roues), de motocyclettes, d’autobus et de camions qui crachent de la fumée. Pourtant, il y a seulement un siècle, certaines voies n’étaient que des pistes à éléphants.

Dans les quartiers résidentiels, les appartements sont climatisés et de conception occidentale. Toutefois, dans les faubourgs et les quartiers plus pauvres, les familles vivent, plusieurs générations rassemblées, dans de petites maisons de bois très sommairement meublées, mais dont le toit porte en général une antenne de télévision.

La religion

Environ 95 % des Thaïlandais sont bouddhistes. Sans doute la première chose que des touristes remarquent, c’est la multitude de temples étincelants, les wats, avec leurs toits pointus étagés et leurs pignons richement décorés. À peu près 400 des 30 000 monastères bouddhiques du pays se trouvent à Bangkok. Le plus célèbre est le temple du bouddha d’Émeraude. Cette chapelle royale abrite l’objet le plus révéré de toute la Thaïlande, une statuette de Bouddha de 61 centimètres de haut, sculptée dans de la roche cristalline verte. Ce bouddha est l’objet d’une telle vénération que c’est le roi en personne qui lui change sa tunique trois fois par an: au début de la saison des pluies, de la saison fraîche et de la saison chaude.

À l’une des intersections les plus animées de la ville s’élève l’autel le plus populaire de Bangkok. Il est surmonté d’une statue dorée de Brahma, divinité hindoue à quatre visages. Ici, le bouddhisme s’est mêlé à l’hindouisme depuis fort longtemps.

Un autre aspect de la mystique orientale se retrouve dans la présence de nombreux autels des esprits disséminés dans la ville. Pour les thaïs, chaque parcelle de terre est occupée par un esprit gardien qu’il faut apaiser. Par conséquent, chaque construction ou presque a son autel des esprits, qu’il s’agisse d’une résidence d’un hôtel, d’une banque, d’un immeuble administratif, voire d’un monastère.

Le brassage des croyances religieuses a façonné de multiples manières le comportement et les conceptions des Thaïlandais. Les bouddhistes considèrent que la vie consiste principalement à souffrir; quant aux thaïs, ils croient au sanuk (plaisir ou gaieté). C’est ce qui leur a donné un côté insouciant et facile à vivre. Bien que cette conception de la vie soit appréciable dans certains domaines, elle ne favorise absolument pas une circulation disciplinée ni le respect de lois nécessaires. Des attitudes comme celles du maï pen raï (ne vous inquiétez pas; ça ne fait rien) et du tam sabaï (ne vous en faites pas) n’apportent guère de solution à des problèmes tels que celui des détritus, ni n’incitent à être prévoyant.

En outre, les thaïs considèrent que leurs malheurs sont dus à leur précédent karma (actes); c’est, semble-​t-​il, l’explication de leur patience lorsqu’ils endurent une situation désagréable. Bien qu’ils mènent une vie rude, les paysans paraissent contents de leur sort; quant au citadin moyen, lorsqu’il conduit, il est peu probable qu’il se contrarie si quelqu’un lui coupe la route. Les passagers d’un autobus bondé restent imperturbables même quand le véhicule se trouve immobilisé dans un embouteillage, comme il y en a tant, malgré la chaleur moite de l’après-midi. On désigne fort justement ce comportement sous le nom de jaï yen (sang-froid).

Une ville en pleine évolution

Le style de vie traditionnel disparaît progressivement. Néanmoins, on apprend encore aux enfants à respecter leurs aînés depuis leur jeune âge. Qu’il est agréable de voir des écoliers saluer leurs professeurs par un waï, c’est-à-dire en inclinant la tête et en joignant les mains devant le menton!

Une scène quotidienne à Bangkok est celle des bonzes en robe safran, qui font leur tournée à l’aube pour demander l’aumône. De nombreux jeunes hommes respectent encore la tradition qui consiste à se retirer pour mener la vie de bonze pendant quelques mois — période durant laquelle ils sont payés par leur employeur.

En Thaïlande, toutes les routes convergent vers la capitale, ce qui, d’après le journal Bangkok Post, cause “les plus grands embouteillages d’Asie — et peut-être du monde”. Beaucoup de ces voies ont été créées en comblant les canaux existants, ce qui provoque des problèmes de drainage et d’évacuation des eaux usées ainsi que des inondations fréquentes, particulièrement durant la mousson annuelle.

Plus grave encore, Bangkok s’enfonce — à raison de plus de quatre centimètres par an. La “Venise de l’Orient”, si fascinant carrefour du passé et du présent, deviendra-​t-​elle bientôt l’“Atlantide de l’Orient”?

[Encadré/Illustrations, page 18]

Le marché flottant de Bangkok

Imaginez-​vous allant au marché en pirogue à longue queue et, une fois arrivé, achetant des fruits et des légumes disposés dans des embarcations semblables. Singulier? Pas si vous vivez dans l’exotique Bangkok et si vous vous rendez à son marché flottant.

Certes, dans cette métropole tentaculaire, il y a également des marchés sur des places de style moderne, mais aucun n’est aussi fascinant que celui qui se tient dans le dédale des klongs, ou canaux.

Au marché flottant, des femmes manœuvrent leur pirogue, vêtues du costume traditionnel et coiffées d’une espèce d’abat-jour à large bord en bambou qui leur tient lieu de chapeau. Ces vendeuses crient leur marchandise aux clientes attentives. Une barque est chargée d’appétissants fruits tropicaux; une autre, de légumes en abondance, une autre encore, d’un assortiment de fruits de mer.

Ne vous inquiétez pas si vous êtes affamé ou assoiffé après avoir fait vos courses. Pagayez simplement jusqu’à une pirogue sur laquelle une cuisinière s’active au-dessus d’un wok (une poêle) fumant qui exhale un arôme épicé bien agréable. Elle prépare un plat de choix. Goûtez-​y! Ou bien glissez jusqu’à la barque située de l’autre côté du klong, ou l’on vend des jus de fruits frais qui étancheront votre soif tandis que vous vous éloignerez lentement de ce tourbillon de bateaux qui dansent sur l’eau.

[Crédit photographique]

Office du tourisme thaïlandais

[Crédit photographique, pages 16, 17]

Photos: Office du tourisme thaïlandais

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