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Réveillez-vous ! 1988
g88 8/7 p. 22-24

Saris par millions

De notre correspondant en Inde

PLUS de 300 millions de femmes le portent. On l’admire dans le monde entier. De taille unique, il va pourtant à chacun. Il s’agit du gracieux sari indien. “Le sari est la robe la plus féminine que j’aie jamais vue”, a affirmé Eva, une Allemande, lors de son premier voyage en Inde. Elle a trouvé que l’élégante simplicité du sari était originale en comparaison de la tenue habituelle des femmes dans les pays occidentaux. Or, chose remarquable, un sari n’est qu’une pièce d’étoffe longue de 5,50 mètres, sans couture, ni fermeture à glissière, ni boutons, ni agrafes, ni pressions.

Un vêtement passe-partout

Le gracieux sari est loin d’être réservé aux grandes occasions. Les femmes le considèrent ici comme un vêtement passe-partout, à la fois pratique et adaptable. Il suffit de regarder une Indienne vaquer à ses occupations quotidiennes pour s’en rendre compte.

Le matin, elle s’attelle aux tâches ménagères vêtue de son plus vieux ‘sari d’intérieur’. Dans cette robe qui descend jusqu’aux pieds, elle va chercher de l’eau, fait la cuisine, balaie, lave le linge à la main, jardine, s’occupe des enfants ainsi que des animaux et accomplit bien d’autres corvées. Mais ne se sent-​elle pas terriblement mal à l’aise dans cette tenue pour effectuer tout son travail?

“Ce n’est absolument pas gênant, explique Rani, mère de deux enfants. Je peux facilement relever un peu le devant plissé de mon sari et le rentrer à la taille. Quand vient un visiteur, je le laisse rapidement retomber, et je suis assez présentable pour ouvrir la porte. Je trouve cela très pratique.”

Le pallav, ou pallu, l’extrémité du sari habituellement rejetée avec grâce sur l’épaule, constitue une partie importante du costume. Par modestie ou pour avoir plus chaud, on peut s’en envelopper les épaules ou s’en couvrir la tête. Au besoin, les femmes se servent du pallav, bien évidemment toujours à portée de la main, pour transporter des plats chauds ou s’essuyer les mains. Il faut toutefois reconnaître qu’il peut être dangereux de l’utiliser près d’un réchaud.

Quand elle sort de chez elle, l’Indienne a coutume de se changer et de s’envelopper dans un sari propre. Ainsi, en public, même si elle va seulement faire ses courses au marché, elle sera nette et aura une allure très féminine. Elle pourra monter en amazone comme passagère sur une bicyclette ou un scooter, qui se faufilera dans les rues encombrées de la ville. La nuit venue, elle se couchera également vêtue d’un sari.

Cependant, toutes les femmes indiennes ne portent pas le sari. La religion, la culture et les préférences régionales sont des facteurs qui jouent sur le choix de leurs vêtements. Rani, par exemple, a porté la robe et la jupe durant son enfance, comme les autres petites écolières, et elle n’a adopté le sari qu’une fois adulte. “Lorsque j’ai commencé à mettre des saris, on s’attendait que je ne porte plus que cela, dit-​elle. D’ailleurs, je n’ai plus jamais mis de robe ou de jupe depuis.” Elle arrive même à jouer au badminton avec son fils en relevant simplement un peu le bas du sari afin d’avoir plus d’aisance.

Une variété infinie

Il existe une grande variété de saris, en fonction du tissu employé, des couleurs et du style. Ils peuvent être faits d’une simple cotonnade tissée à la main, de polyester brillant ou de soie imprimée. Ils seront à fleurs, à rayures, à carreaux, écossais, à dessins géométriques ou ornés de n’importe quel autre motif imaginable. Certains sont simples et modestes, mais les saris de mariage, souvent d’un rouge intense et somptueusement brodés de fil d’or, sont magnifiques.

Les Indiennes qui en ont les moyens prennent grand plaisir à acheter et à accumuler de nombreux saris colorés. La femme d’un riche soni (bijoutier) se vante d’en avoir 65. Par contre, pour des centaines de milliers de femmes pauvres, s’habiller est un luxe. Elles ne peuvent avoir qu’un sari, ou deux dans le meilleur des cas, et elles le portent jusqu’à ce qu’il soit complètement râpé. Son remplacement fait peser un véritable fardeau économique sur leur famille.

La femme de classe moyenne, qui doit gérer avec une grande attention un budget familial très limité, a une garde-robe principalement constituée de saris reçus en cadeaux de mariage. Les saris plus recherchés sont généralement bien rangés dans un tiroir ou enfermés dans une malle avec les autres objets de valeur de la famille, et réservés pour des occasions spéciales.

Aimeriez-​vous en porter un?

“J’aimerais beaucoup voir ma femme en sari”, a dit un homme dans un pays occidental. Son point de vue est celui de beaucoup d’autres hommes, qui aiment cette tenue parce qu’elle est très féminine. Une femme qui a admiré des saris seulement sur des photos aura plaisir à en porter un pour changer. Pourquoi ne pas vous draper d’un sari en certaines occasions particulières?

On peut facilement trouver un sari auprès des communautés indiennes installées dans beaucoup de grandes villes. Mais si aucun magasin ne vend des saris dans votre quartier, vous pourrez utiliser une étoffe légère achetée dans un magasin de tissu. Le coupon doit mesurer au moins 5,50 mètres de long sur 1,10 mètre de large. Il serait bien d’avoir 5 ou 6 centimètres de plus en largeur si vous êtes grande, car vous pourrez rentrer davantage de tissu dans la taille en formant la jupe. N’importe quelle couleur ou n’importe quel motif de votre choix conviendra, mais le sari sera particulièrement joli si le tissu comporte un liseré.

Deux autres éléments suffisent pour compléter la tenue: un jupon qui descend jusqu’à la cheville et qui est serré à la taille avec un cordon, et un choli, c’est-à-dire un corsage court et ajusté. Ces deux pièces doivent être d’une couleur assortie à celle du sari. Puisque le choli laisse la taille nue, la chasteté voudrait qu’il ne soit ni trop court ni trop décolleté. Peut-être voudrez-​vous essayer de faire vous-​même votre choli. Sinon, utilisez n’importe quel corsage à encolure ronde et dont les manches ne sont pas trop amples.

Une fois que vous aurez enfilé votre choli et votre jupon (serrez le cordon à la taille, mais pas trop pour être à l’aise), vous serez prête à apprendre l’art de draper un sari. Une Indienne vous serait d’un grand secours, mais vous pouvez demander à n’importe quelle amie de vous aider. Ne soyez pas impressionnée par la quantité de tissu. Devant un grand miroir, avec un peu de patience et en prenant votre temps, vous saurez bientôt comment faire. Suivez les illustrations jointes qui vous guideront. Si vous n’êtes pas satisfaite du premier essai, recommencez depuis le début. Comme les femmes indiennes, mettez quelques bijoux qui apporteront la touche finale à votre tenue.

Regardez-​vous alors dans la glace pour bien vous rendre compte de votre complète transformation. Portez votre nouveau costume assez longtemps pour vous sentir à l’aise. Et ne soyez pas surprise de recevoir des compliments. Après tout, vous avez revêtu l’une des tenues les plus féminines au monde: le sari, gracieux et adaptable.

[Encadré/Illustrations, page 23]

L’art de draper un sari

1. Commencez par votre droite, rentrez le sari dans la taille de votre jupon et faites-​lui faire le tour de la taille en passant devant puis derrière. Assurez-​vous que le tissu tombe droit et que la longueur de la jupe est bien égale.

2. Dans la suite du sari, faites un second tour très lâche et ramenez le surplus du tissu sur le devant.

3. Dans l’extrémité du sari, faites plusieurs plis réguliers dans le sens de la longueur pour former le pallav.

4. Drapez le pallav sur votre épaule gauche, et laissez-​le retomber jusqu’au mollet, ou plus bas. Fixez le pallav à votre choli avec une épingle de sûreté.

5. Tirez le sari autour de vous jusqu’à ce qu’il soit bien ajusté dans le dos et ramenez-​le sur le devant.

6. Utilisez tout le reste de tissu pour former des plis égaux en allant de droite à gauche. Veillez à ce que les plis tombent de façon régulière.

7. Rabattez vers la gauche la bande de tissu à plis. Rentrez les plis dans la taille, légèrement sur la gauche et fixez-​les au jupon avec une épingle de sûreté.

8. Le résultat mérite bien tous ces efforts.

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