BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g90 22/11 p. 25-27
  • Deviendrai-je plus vite adulte si je travaille après les cours?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Deviendrai-je plus vite adulte si je travaille après les cours?
  • Réveillez-vous ! 1990
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Les bienfaits du travail
  • Qu’apprend-​on réellement?
  • “Richesse prématurée”
  • Devrais-je travailler après les cours?
    Réveillez-vous ! 1990
  • Travail et études sont-ils compatibles?
    Réveillez-vous ! 1991
  • Comment gagner un peu d’argent ?
    Réveillez-vous ! 1998
  • Comment pourrais-je devenir adulte si je ne quitte pas la maison?
    Réveillez-vous ! 1984
Plus…
Réveillez-vous ! 1990
g90 22/11 p. 25-27

Les jeunes s’interrogent...

Deviendrai-​je plus vite adulte si je travaille après les cours?

DEUX sur trois: tel est le pourcentage des adolescents américains qui travaillent. Et ils y passent entre 16 et 20 heures par semainea.

Pourquoi un nombre sans précédent de jeunes occupent-​ils un emploi? “Pour moi, c’est une obligation, explique Bernard, 16 ans. Mes parents sont divorcés, et je dois faire tout ce que je peux pour aider ma mère.” Beaucoup de foyers ont eux aussi besoin d’un apport financier. Or, même si un jeune ne contribue pas directement aux dépenses de la famille, il soulage ses parents d’un certain fardeau matériel s’il peut s’acheter ses vêtements ou d’autres articles personnels.

Certes, bien des adolescents travaillent pour s’offrir des chaussures et des vêtements coûteux, ainsi que des repas dans des établissements de restauration rapide. Pour certains jeunes, cependant, un emploi représente avant tout un grand pas vers le stade d’adulte. Témoin les propos de Suzanne, 19 ans, rapportés dans la revue Seventeen: “Je travaille parce que j’aime être autonome. Ainsi, je ne dépends pas de mes parents sur le plan financier. (...) Les parents peuvent donner de l’argent à leurs enfants, mais ils ne peuvent pas leur donner la satisfaction qu’on éprouve à gagner quelque chose.” Peut-être tenez-​vous le même raisonnement: vous pensez qu’occuper un emploi serait une bonne expérience, que cela vous aiderait à grandir plus vite. Mais est-​ce bien le cas?

Les bienfaits du travail

La Bible condamne la paresse. “Le paresseux se montre rempli de désirs, mais son âme n’a rien”, dit Proverbes 13:4. Et elle ajoute: “Cependant, l’âme des diligents engraissera.” Si donc vous avez réellement besoin de quelque chose que vos parents ne veulent ou ne peuvent vous acheter en raison de son prix, l’idée de travailler dur pour l’obtenir est défendable.

Beaucoup affirment en outre que le fait de travailler peut aider un jeune à comprendre ce qu’est véritablement la vie. Ellen Greenberger et Laurence Steinberg se sont livrées à une enquête très poussée sur les adolescents qui travaillent, enquête dont les résultats ont été largement publiés. Les jeunes qui travaillent, ont-​elles observé, “se familiarisent avec le commerce et la gestion d’un budget”. Ils découvrent non seulement ce qu’est le travail avec des adultes, mais aussi le stress et les responsabilités qui pèsent sur les adultes. Ces adolescents devront peut-être apprendre à travailler pour un patron ‘difficile’ ou grincheux; ou encore à se montrer aimables envers des clients, sinon des collègues, mécontents (1 Pierre 2:18). “Au travail, j’étais le plus jeune, se rappelle Anthony, et tout le monde me cherchait des ennuis. Maintenant, je sais comment agir avec les autres.”

En travaillant, un jeune peut acquérir des qualifications et des habitudes — la ponctualité par exemple — qui lui seront utiles plus tard (voir Proverbes 22:29). “J’ai acquis le sens des responsabilités”, explique Éric. “Avec mon oncle, j’ai appris à faire du travail soigné, ajoute Didier. Il insistait sur le moindre détail, et si le résultat n’était pas parfait, nous recommencions.” Olga, qui menait de front ses études et un emploi de secrétaire, dit pour sa part: “J’ai maintenant une bonne expérience professionnelle. De plus, le temps passé au téléphone m’a appris à bien m’exprimer.”

Travailler, ce peut être aussi goûter à la fierté d’avoir mené une tâche à bonne fin. Ainsi, le sage roi Salomon a dit: “Pour l’homme il n’y a rien de meilleur que de manger et de boire et de faire que son âme voie le bien à cause de son dur travail. Cela aussi, moi, je l’ai vu, que cela vient de la main du vrai Dieu.” — Ecclésiaste 2:24.

Qu’apprend-​on réellement?

Néanmoins, beaucoup considèrent que les emplois proposés aujourd’hui aux jeunes ne contribuent guère à accélérer leur passage à la vie d’adulte. Autrefois, ils apprenaient un métier, ou, tout au moins, acquéraient des qualifications qui leur seraient utiles. Mais de nos jours bien des jeunes (aux États-Unis en particulier) travaillent dans des établissements de restauration rapide ou autres prestataires de services, leur travail consistant par exemple à mettre des hamburgers dans des boîtes ou à additionner des chiffres sur une caisse enregistreuse. Nombreux sont ceux qui doutent des bienfaits à long terme que procure ce genre d’emplois. Ainsi, E. Greenberger et L. Steinberg dressent ce triste constat: “En moyenne, les adolescents passent 10 % de leur temps de travail — soit environ cinq minutes seulement par heure — à lire, à écrire, à compter ou à d’autres activités de ce type. (...) La plupart des emplois n’offrent qu’une faible diversité de tâches, routinières et inintéressantes au possible.”

Un article du Wall Street Journal déclarait: ‘Parmi les adolescents qui travaillent, beaucoup n’apprennent rien de bien plus utile que d’être à leur poste. La technologie les a pour ainsi dire transformés en automates. Lecteurs optiques et caisses enregistreuses sophistiquées établissent les totaux et indiquent le montant à rendre. Dans les établissements de restauration rapide, les autocuiseurs automatiques ont ôté aux jeunes leur dernière chance d’acquérir quelques rudiments dans l’art culinaire.’ S’il est vrai que de tels services sont aussi précieux qu’indispensables, ils ne contribuent pas forcément à préparer efficacement un jeune au marché du travail.

Qu’en est-​il de l’expérience qu’on acquerrait du monde des adultes? “Là où des jeunes sont employés, expliquent E. Greenberger et L. Steinberg, on assiste de plus en plus à une certaine forme de ségrégation: au lieu de travailler aux côtés des adultes, (...) les jeunes travaillent généralement en compagnie d’autres jeunes.” Le Wall Street Journal parle de “ghettos pour adolescents”.

“Richesse prématurée”

Aux États-Unis, nombreux sont les jeunes qui gagnent l’équivalent de plus de 1 000 francs par mois. La gestion de cet argent ne serait-​elle pas une bonne école? Une étude menée auprès de lycéens issus d’un millier d’établissements différents a révélé que les trois quarts d’entre eux ne versaient rien au budget familial. Or, près de 60 % ne mettaient rien de côté non plus. N’ayant pas à se préoccuper des dépenses de loyer, d’assurance et de nourriture, la majorité d’entre eux utilisaient leurs revenus comme argent de poche.

Si l’on en croit Jerald Bachman, de l’Institut américain de recherches sociales, quand “un adolescent dispose d’une belle somme d’argent” on peut parler de “richesse prématurée”. Pourquoi cela? Il s’explique: “Nombre de lycéens ont les moyens de s’offrir des articles de luxe, ce qui ne leur sera plus forcément possible dans cinq ans, lorsqu’ils devront couvrir des dépenses nécessaires, telles que la nourriture ou le loyer.” De fait, au lieu d’apprendre la valeur de l’argent, un jeune qui en possède trop risque de devenir dépensier. Peut-être développera-​t-​il des goûts de luxe, ce qui rendra son passage dans le monde des adultes d’autant plus difficile.

La Bible montre par ailleurs qu’il est vain de peiner pour acquérir des richesses. On y lit: “Ne peine pas pour acquérir la richesse. (...) As-​tu fait que tes yeux jettent un regard sur elle, alors qu’elle n’est rien? Car elle se fait vraiment des ailes comme celles de l’aigle et s’envole vers les cieux.” — Proverbes 23:4, 5.

Gagnerez-​vous en expérience en occupant un emploi? Tout dépendra du type de travail que vous effectuerez, du genre de collègues ou de patron que vous aurez et de l’ardeur que vous mettrez à la tâche. Vos mobiles et la façon dont vous gérerez votre argent détermineront encore si votre décision de travailler vous sera bénéfique ou non.

Si c’est réellement par souci de devenir adulte que vous souhaitez prendre un emploi, considérez la conclusion à laquelle sont parvenues E. Greenberger et L. Steinberg: ‘Des activités existent qui seront peut-être plus profitables qu’un emploi. Citons par exemple la lecture et l’étude en dehors des heures de classe, ainsi que la participation à une activité bénévole ou à des travaux d’utilité publique.’ Nicole, par exemple, participe après l’école à une activité des plus utiles à la communauté: elle est ministre Témoin de Jéhovah à plein temps. “Je me suis arrangée avec le conseiller d’éducation pour concentrer mes heures de cours de façon à quitter l’école vers midi, explique-​t-​elle. Du lundi au mercredi, je vais prêcher, et j’adore ça!” Votre emploi du temps et votre situation vous permettent-​ils d’en faire autant? En cultivant de cette façon “la piété”, vous retirerez à coup sûr de bien plus grands bienfaits que ceux que pourraient vous valoir un quelconque emploi. — 1 Timothée 4:8.

Certains jeunes désirent toutefois travailler pour gagner de l’argent, que ce soit par choix ou par nécessité. D’autres articles examineront le pour et le contre d’une telle décision.

[Note]

a Le nombre croissant d’étudiants qui travaillent a été décrit comme un “phénomène typiquement américain”. (Lorsque les adolescents travaillent [angl.], d’Ellen Greenberger et Laurence Steinberg.) Dans d’autres pays, le système scolaire exige plus des jeunes, et les emplois sont souvent rares. Néanmoins, cet article sera certainement utile à ceux qui vivent là où il est possible de trouver du travail. Un prochain article s’intéressera à la situation dans les pays en voie de développement.

[Illustration, page 26]

Un jeune qui travaille peut apprendre à se conduire en adulte vis-à-vis de ses collègues et de son employeur.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager