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  • Autopsie d’une dispute
  • Réveillez-vous ! 1994
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Réveillez-vous ! 1994
g94 22/1 p. 7-9

Autopsie d’une dispute

ELLE a besoin d’exprimer ses sentiments. Il veut apporter des solutions. Si elles se comptent par millions et se déclinent sur tous les tons, les disputes conjugales ne sont souvent que des variations autour de quelques thèmes. Comprendre la façon différente dont votre conjoint perçoit les choses ou communique peut vous permettre de ramener ces violents incendies à l’état de tisons rougeoyants et de préserver le bonheur dans le foyer.

“Arrête de régenter ma vie!”

Le cliché de l’épouse dominatrice et harceleuse qui noie littéralement son mari sous les conseils, les questions inquisitrices et les critiques se vérifie parfois. La Bible évoque cette situation en ces termes: “Les disputes d’une épouse sont comme un toit qui laisse goutter l’eau et vous fait fuir.” (Proverbes 19:13). Une femme peut faire une requête à laquelle son mari ne donne pas suite pour des raisons qu’elle ignore. Pensant qu’il n’a pas entendu, elle la lui répète sous la forme, cette fois-​ci, d’une suggestion. Il se hérisse. Une femme envahissante, et un mari dominé par sa femme? Ou tout simplement deux personnes qui ne savent pas communiquer?

Pour une femme, donner des conseils à son mari est la plus belle expression d’amour. Pour un homme, c’est régenter sa vie, prétendre qu’il est incompétent. “N’oublie pas ton porte-documents” est, dans sa bouche à elle, une simple marque d’attention, le désir de s’assurer que son mari a tout ce dont il a besoin. Lui a l’impression d’entendre sa mère, qui lui criait sur le seuil de la porte: “Est-​ce que tu as bien pris tes moufles?”

Fatiguée, n’ayant plus le courage de préparer le repas, une femme demandera gentiment à son mari s’il n’a pas envie d’aller dîner en ville. C’est le moment que lui, plein de bonnes intentions, choisira pour louer ses talents de cordon bleu et lui assurer qu’il préfère sa cuisine à toute autre. Ou alors, il imaginera que sa femme essaie de le manipuler. D’un autre côté, une femme peut se dire, avec amertume: ‘Pourquoi est-​ce toujours à moi de proposer de dîner dehors?’

“Tu ne m’aimes pas!”

“Comment peut-​elle penser cela? s’exclamera le mari, désappointé et perplexe. Je travaille, je règle les factures, je lui offre même des fleurs de temps en temps!”

Si tout le monde a besoin de se sentir aimé, la femme ressent le besoin particulier d’être constamment rassurée à ce sujet. Elle ne le dira peut-être pas, mais, intérieurement, elle aura parfois l’impression d’être un fardeau inutile, surtout lors des périodes de mélancolie liées à son cycle menstruel. Dans ces moments-​là, son mari sera tenté de prendre du recul, pensant qu’elle souhaite être un peu tranquille. Elle risque alors d’interpréter cette prise de distance comme une confirmation de ses pires craintes — il ne l’aime plus — et de se répandre en invectives, voulant forcer son mari à l’aimer et à la soutenir.

“Qu’est-​ce qui ne va pas, chéri?”

Un homme qui a des soucis est enclin à se retirer dans un coin tranquille pour réfléchir. Sa femme peut intuitivement sentir qu’il est tendu et chercher instinctivement à le sortir de l’isolement où il s’est volontairement placé. Aussi bien intentionnés ces efforts soient-​ils, le mari risque de les trouver importuns et humiliants. Alors qu’il cherche à s’isoler pour réfléchir à son problème, il voit, par-dessus son épaule, sa fidèle épouse qui ne le laisse pas un instant. Et puis cette voix insistante où perce l’amour: “Chéri, est-​ce que ça va? Qu’est-​ce qui ne va pas? Tu ne veux pas qu’on en parle?”

S’il ne répond pas, sa femme risque d’en être blessée. Quand c’est elle qui a des soucis, elle tient à ce qu’ils en discutent tous les deux. Or, voilà que l’homme qu’elle aime lui tait ses sentiments. “Il ne doit plus m’aimer”, en conclura-​t-​elle. Dès lors, quand le mari, qui ne soupçonne rien, émerge de sa méditation, satisfait de la solution qu’il a trouvée, il trouve aussi, non plus l’épouse attentionnée dont il a refusé le concours, mais une femme irritée bien décidée à lui demander des comptes.

“Tu ne m’écoutes jamais!”

L’accusation lui semble ridicule. Il a l’impression qu’il ne fait que cela: écouter. De son côté, la femme a le sentiment très net que ses propos sont décortiqués et analysés comme par un ordinateur qui résoudrait un problème mathématique. Elle trouve une confirmation de ses soupçons quand, au beau milieu d’une phrase, il suggère: “Eh bien, pourquoi tout simplement ne pas...”

Lorsqu’une femme parle de ses soucis à son mari, ce n’est généralement ni pour l’en rendre responsable ni pour lui demander une solution. Ce qu’elle cherche avant tout c’est une oreille attentive qui soit à l’écoute non seulement des faits, mais aussi de ses sentiments. Ce qu’elle attend donc, ce sont moins des conseils que de se sentir confortée dans ses sentiments. Voilà pourquoi plus d’un mari bien disposé s’est attiré les foudres de sa femme pour s’être borné à dire: “Trésor, tu ne devrais pas te mettre dans cet état. Ce n’est pas si grave que cela.”

De nombreuses personnes mariées s’attendent à ce que leur conjoint lise dans leur esprit. “Nous sommes mariés depuis 25 ans, faisait remarquer un homme. Si elle ne sait toujours pas ce que je veux, c’est qu’elle ne s’intéresse pas à moi.” On lit dans un ouvrage sur les relations au sein du couple: “Quand des conjoints ne se disent pas ce qu’ils veulent et se reprochent constamment l’un l’autre d’avoir raté le coche, il ne faut pas s’étonner de voir l’amour et l’esprit de coopération disparaître au profit (...) d’une sorte de lutte pour le pouvoir, dans laquelle chacun essaie d’obliger l’autre à satisfaire ses besoins.”

“Tu es complètement irresponsable!”

Une femme ne dira peut-être pas les choses aussi crûment à son mari, mais elle peut clairement le lui laisser entendre par le ton de sa voix. La question “Pourquoi rentres-​tu si tard?” peut être prise comme une simple envie de savoir. Pourtant, l’attitude de madame, le regard accusateur et les mains sur les hanches, est explicite. C’est une manière de dire: “Tu te conduis comme un gamin irresponsable, j’étais inquiète! Pourquoi n’as-​tu pas téléphoné? Tu ne penses donc pas à moi! Maintenant, le dîner est gâché!”

Pour le dîner, évidemment, elle a raison. Mais si une dispute éclate, leurs relations ne risquent-​elles pas, elles aussi, d’en pâtir? “La plupart des disputes n’éclatent pas à cause du désaccord par lui-​même, fait remarquer le professeur John Gray, mais parce que l’homme sent que sa femme désapprouve son point de vue ou que la femme n’aime pas le ton sur lequel il lui parle.”

D’aucuns sont d’avis qu’au foyer chacun devrait se sentir libre de dire ce qu’il a sur le cœur, sans mâcher ses mots. C’est oublier qu’un bon communicateur s’efforce de trouver une entente et poursuit la paix, en tenant compte pour cela de ce que ressent son interlocuteur. C’est toute la différence qui existe entre offrir un verre d’eau fraîche à son conjoint et le lui jeter en pleine figure. Tout est dans la façon de dire les choses.

L’application des paroles de Colossiens 3:12-14 dissipera les disputes et favorisera le bonheur dans le foyer: “Revêtez-​vous (...) des tendres affections de la compassion, ainsi que de bonté, d’humilité d’esprit, de douceur et de longanimité. Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre. Tout comme Jéhovah vous a pardonné volontiers, faites de même, vous aussi. Mais, en plus de tout cela, revêtez-​vous de l’amour, car c’est un parfait lien d’union.”

[Illustration, page 9]

Il s’appuie sur les faits, elle privilégie les sentiments.

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