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  • Les missionnaires: quel modèle devraient-ils suivre?

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  • Les missionnaires: quel modèle devraient-ils suivre?
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Réveillez-vous ! 1994
g94 8/10 p. 5-7

Les missionnaires: quel modèle devraient-​ils suivre?

QUAND Jésus Christ a donné à ses fidèles l’ordre d’aller faire des disciples, d’autres religions se livraient déjà à des formes d’activité missionnaire, certaines plus que d’autres, car toutes n’avaient pas un message de portée universelle, c’est-à-dire applicable à l’ensemble de l’humanité.

Ainsi, selon l’Encyclopédie de la religion (angl.), une telle vision universelle est moins prononcée “dans les croyances des religions tribales et du shintō, ainsi que dans de nombreuses branches du confucianisme, du judaïsme et du zoroastrisme”. La propagation de ces religions se fait “davantage par les déplacements de populations ou par l’incorporation graduelle de voisins immédiats que par des activités missionnaires organisées”.

“L’hindouisme est un cas à part extrêmement complexe, dit encore cette encyclopédie. Tout en présentant de nombreuses similitudes avec les traditions dépourvues de vocation missionnaire” (il s’est répandu sous l’effet de la conversion progressive de non-hindous), il a connu “des périodes de vigoureuse activité missionnaire”.

“Actuellement, dit Max Stackhouse (École théologique d’Andover Newton), les religions qui revendiquent les visions les plus universalistes et qui sont animées du zèle missionnaire le plus fervent loin de leur lieu d’origine” sont l’islam et le bouddhisme. Cependant, les missionnaires musulmans n’auraient pu servir de modèles aux premiers missionnaires chrétiens, car l’islam n’est apparu qu’environ 590 ans après que Jésus eut donné le commandement de faire des disciples. Le bouddhisme, par contre, a précédé la naissance du christianisme de presque six siècles.

Un modèle de tolérance

D’après la tradition, le Bouddha a enclenché un mouvement missionnaire lorsqu’il a dit à ses disciples: “Allez moines, prêchez la Noble Doctrine, (...) que pas deux d’entre vous ne partent dans la même direction.” Même si des missionnaires bouddhistes étaient présents en Europe dès le IVe siècle avant notre ère, les élans missionnaires de grande ampleur ont été rares. La plupart du temps, le bouddhisme s’est propagé, non de façon organisée, mais par l’intermédiaire de voyageurs de commerce, de pèlerins ou d’étudiants. Ainsi, il a pénétré en Chine et dans diverses parties de l’Asie du Sud-Est par les routes commerciales terrestres ou maritimes.

Erik Zürcher (université de Leyde, Pays-Bas) attribue la propagation du bouddhisme à trois grands facteurs. Tout d’abord, “l’attitude tolérante du bouddhisme à l’égard de toutes les religions”. Cette ouverture d’esprit a favorisé l’acceptation de “credos non bouddhiques, considérés comme des révélations préliminaires et partielles de la vérité”, et même l’incorporation de “divinités non bouddhistes dans son panthéon”.

Devenant “apatrides”, les missionnaires bouddhistes ne tenaient compte d’aucune des distinctions qui avaient cours dans la société. Affranchis des restrictions imposées par le système des castes, dont le Bouddha rejetait la signification religieuse, ils pouvaient se mêler aux étrangers sans s’exposer à une impureté rituelle.

Enfin, les écrits sacrés du bouddhisme n’étaient liés à aucune langue sacrée particulière et pouvaient donc être facilement traduits. “En Chine principalement, signale M. Zürcher, les missionnaires étrangers les plus en vue étaient tous d’actifs traducteurs.” Ils ont d’ailleurs accompli un tel travail que le chinois est devenu la troisième langue de la littérature bouddhique, avec le pâli et le sanskrit.

Au milieu du IIIe siècle avant notre ère, le roi Aśoka, maître de l’Empire indien, a beaucoup œuvré à l’extension du bouddhisme, encourageant l’action missionnaire. Malgré cela, pendant la période préchrétienne, le bouddhisme est resté localisé essentiellement en Inde et dans ce qui est aujourd’hui Sri Lanka. Ce n’est pour ainsi dire qu’après la naissance du christianisme qu’il s’est répandu en Birmanie (Myanmar), en Chine, en Corée, en Indonésie, en Iran, au Japon, en Malaisie, au Viêt Nam et ailleurs.

En Chine, les missionnaires bouddhistes n’ont manifestement rien vu de mal à adapter leur religion pour la rendre plus acceptable. L’Encyclopédie de la religion fait remarquer qu’“on réinterpréta les textes fondamentaux du bouddhisme; on rédigea de nouveaux ouvrages apologétiques et poèmes, on promulgua de nouvelles lois et règles qui modifièrent, et même transformèrent des parties du message bouddhique pour qu’il s’intègre, voire qu’il redonne vitalité, à certains aspects des religions populaires, ainsi que du confucianisme et du taoïsme pratiqués dans le pays”.

Comme le montreront les autres articles de cette série, il est arrivé que les missionnaires de la chrétienté imitent leurs prédécesseurs bouddhistes. Tout en traduisant leurs écrits sacrés, ils ont souvent permis, voire provoqué, ce que l’historien Will Durant appelle “l’absorption de croyances et de rites païens” dans leurs pratiques religieuses.

“Le maître missionnaire”

L’ouvrage Les débuts du judaïsme et du christianisme (angl.) signale que le judaïsme n’a pas encouragé l’action missionnaire dans la même mesure que le christianisme, et qu’il était même “relativement peu porté au prosélytisme”. L’auteur Samuel Sandmel précise cependant que, “bien qu’elles aient été pour le moins sporadiques, il y eut des poussées récurrentes [de prosélytisme]”.

Il explique que “la littérature rabbinique présente souvent Père Abraham comme le maître missionnaire”. Selon lui, “on voit mal comment cette image missionnaire d’Abraham aurait pu apparaître sans l’existence, dans certaines fractions au moins de la communauté juive, d’une disposition favorable soit au prosélytisme, soit, au minimum, à l’accueil de ceux qui souhaitaient se convertir de leur propre initiativea”.

Aux Ier et IIe siècles avant notre ère, alors que les religions païennes commençaient à perdre de leur attrait, l’activité missionnaire juive semble s’être intensifiée, notamment dans les pays de langue grecque. Elle s’est poursuivie pendant plusieurs centaines d’années, mais a ensuite été interdite au IVe siècle, lorsque l’Empire romain a adopté une forme édulcorée du christianisme comme religion d’État.

Le modèle

Toutefois, ce n’était pas le modèle juif que les missionnaires chrétiens devaient suivre. Des Pharisiens de son époque, Jésus avait d’ailleurs dit: “Vous parcourez la mer et la terre ferme pour faire un [converti], et quand il l’est devenu, vous le rendez passible de la Géhenne deux fois plus que vous.” (Matthieu 23:15). Ainsi, ils avaient beau voir en Abraham “le maître missionnaire”, les missionnaires juifs ne faisaient manifestement pas de convertis ayant une foi en Jéhovah Dieu du même genre que celle qu’exerçait Abraham.

C’est l’exemple parfait laissé par le plus éminent des maîtres missionnaires, Jésus Christ, que les missionnaires chrétiens doivent suivre. Bien avant de leur commander d’aller faire des disciples, il a commencé à former ses premiers fidèles en vue de cette activité missionnaire internationale. Comme cette œuvre devait s’étendre sur plusieurs siècles, la question se posait: Les disciples du Christ suivraient-​ils étroitement le modèle qu’il avait tracé?

S’il était difficile de répondre à cette question à la fin du Ier siècle, il n’en est pas de même aujourd’hui. Quelque 1 900 ans ont passé, et nous pouvons lire à livre ouvert dans l’activité missionnaire qu’ont déployée ceux qui se disaient disciples du Christ.

Né en Palestine, le christianisme s’est répandu dans le monde entier. Il s’est notamment étendu vers l’ouest, vers la Macédoine. Nous verrons comment dans notre prochain numéro.

Ce qui s’est passé pendant plusieurs siècles au Mexique offre un aperçu des méthodes qu’ont employées les missionnaires de la chrétienté. En lisant l’article suivant, demandez-​vous: ‘Se sont-​ils conduits en agents de la lumière ou des ténèbres?’

[Note]

a Le Guide de la religion juive (angl.) déclare: “Abraham passe pour être le père de tous les prosélytes (...). Il est d’usage de parler d’un prosélyte comme du fils, ou de la fille, de notre père Abraham.”

[Illustration, page 7]

Jésus a donné le départ de l’œuvre missionnaire: il a formé ses disciples et leur a laissé un modèle à suivre.

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