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  • L’évolution : une théorie sans fondement ?

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  • L’évolution : une théorie sans fondement ?
  • Réveillez-vous ! 1997
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Réveillez-vous ! 1997
g97 8/5 p. 5-12

L’évolution : une théorie sans fondement ?

QUELLE définition donner à la théorie de l’évolution proposée par Darwin ? “ Dans son sens biologique le plus large, [...] l’évolution est un processus au cours duquel la vie émerge de la matière inerte et se développe ensuite entièrement par des moyens naturels. ” Le darwinisme pose comme un postulat que “ pratiquement toute forme de vie, ou à tout le moins ses caractéristiques les plus intéressantes, est le résultat de la sélection naturelle à partir de variations fortuites ”. — La boîte noire de Darwin — L’évolution à l’épreuve de la biochimiea (angl.), par Michael Behe, maître de conférences en biochimie à l’Université Lehigh de Pennsylvanie (États-Unis).

La complexité irréductible : pierre d’achoppement de l’évolution ?

Lorsque Darwin a élaboré sa théorie, les scientifiques ne connaissaient pour ainsi dire rien à l’incroyable complexité de la cellule vivante. La biochimie moderne, qui étudie la vie à l’échelle moléculaire, a dévoilé une partie de cette complexité. Elle a également soulevé de sérieuses questions et des doutes au sujet de la théorie de Darwin.

Les composants des cellules sont faits de molécules. Les cellules sont les éléments de base de toute créature vivante. Le professeur Michael Behe, qui est catholique, croit que l’évolution explique le développement final des animaux. Toutefois, il doute sérieusement qu’elle puisse expliquer l’existence de la cellule. Il parle des mécanismes moléculaires qui “ transportent des chargements d’un endroit à l’autre de la cellule en empruntant des ‘ routes ’ constituées d’autres molécules. [...] Les cellules sont dotées de mécanismes pour se déplacer, pour se diviser et pour ingérer de la nourriture. Bref, des mécanismes moléculaires très élaborés contrôlent chaque processus cellulaire. Les détails du vivant sont donc ajustés avec soin, et les mécanismes de la vie sont extrêmement complexes ”.

À quelle échelle cette activité se déroule-​t-​elle ? Le diamètre d’une cellule type n’est que de 0,03 mm ! Dans cet espace infinitésimal s’accomplissent des fonctions complexes essentielles à la vie (voir le schéma pages 8-9). Rien d’étonnant qu’on ait dit : “ Le point crucial, c’est que la cellule — le fondement même de la vie — est d’une sidérante complexité. ”

Le professeur Behe affirme que la cellule ne peut fonctionner qu’en tant qu’entité complète. Elle n’aurait donc pas été viable au cours des changements lents et progressifs induits par l’évolution. Il utilise l’exemple d’une souricière. Ce dispositif très simple ne peut fonctionner que lorsque tous les éléments qui le composent sont assemblés. Chacun de ces éléments pris isolément — la base, le ressort, la tige de maintien, la barre articulée, le crochet — ne constitue pas la souricière et ne peut fonctionner comme telle. Toutes les pièces doivent être là simultanément et être assemblées pour que ce soit une souricière. De même, une cellule ne peut fonctionner en tant que telle si tous les éléments qui la composent ne sont pas réunis. L’auteur utilise cette illustration pour expliquer ce qu’il appelle la “ complexité irréductibleb ”.

Cela constitue un obstacle de taille pour le prétendu processus évolutif, qui suppose l’acquisition graduelle de caractères utiles. Darwin savait que sa théorie d’une évolution graduelle par sélection naturelle rencontrerait une difficulté non négligeable. Il a reconnu : “ Si l’on arrivait à démontrer qu’il existe un organe complexe qui n’ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre. ” — L’origine des espèces.

La complexité irréductible de la cellule est un obstacle majeur à la théorie de Darwin. En tout premier lieu, l’évolution ne peut expliquer comment on serait passé de la matière inerte à la matière vivante. Puis vient le problème de la première cellule complexe, contrainte de surgir d’un seul coup complètement constituée. En d’autres termes, la cellule (la souricière de notre exemple) était obligée de sortir de nulle part, assemblée et en état de marche !

La complexité irréductible de la coagulation sanguine

On trouve un autre exemple de complexité irréductible dans un processus auquel nous ne prêtons pour la plupart que peu d’attention et qui se produit lorsque nous nous blessons. Il s’agit de la coagulation sanguine. Généralement, tout liquide se mettra à couler si le récipient qui le contient est percé, et l’écoulement continuera jusqu’à ce que le contenant soit vide. Pourtant, lorsque nous nous piquons ou nous coupons, l’écoulement est rapidement arrêté par la formation d’un caillot. Or, comme les médecins le savent, “ la coagulation sanguine est un système très élaboré, d’une grande complexité, faisant intervenir de nombreuses protéines interdépendantes ”. Celles-ci activent ce qu’on appelle la cascade de la coagulation. Ce délicat processus de guérison “ dépend entièrement de la synchronisation et de la vitesse à laquelle se produisent les différentes réactions ”. Autrement, le sang d’une personne pourrait entièrement coaguler et se solidifier, ou au contraire ne pas arrêter de couler. Synchronisation et rapidité sont donc déterminantes.

La biochimie révèle que la coagulation sanguine met en œuvre de nombreux facteurs tous plus indispensables les uns que les autres. Le professeur Behe soulève cette question : “ Une fois que la coagulation a débuté, qu’est-​ce qui l’empêche de se poursuivre jusqu’à ce que tout le sang [...] passe à l’état solide ? ” Il explique que “ la formation, la limitation, la solidification et la dissolution d’un caillot de sang ” constituent un système biologique intégré. Si l’un des éléments ne fonctionne pas, l’ensemble du système ne fonctionne pas.

Russell Doolittle, évolutionniste et professeur de biochimie dans une université de Californie, a soulevé la question suivante : “ Comment donc ce processus complexe et à l’équilibre fragile a-​t-​il évolué ? [...] Voici le paradoxe : si l’activation de chaque protéine dépendait d’une autre, comment le système pouvait-​il se constituer ? De quelle utilité aurait été n’importe quelle partie du plan si tout le reste n’y était pas ? ” Doolittle tente d’expliquer l’origine du processus en employant des arguments évolutionnistes. Toutefois, le professeur Behe fait remarquer qu’il aurait fallu “ une chance énorme pour que les bons gènes se trouvent placés au bon endroit ”. Il montre que les explications simplistes de Doolittle masquent d’énormes obstacles.

Ainsi, l’une des principales objections au modèle évolutionniste est l’incontournable obstacle de la complexité irréductible. Le professeur Behe affirme : “ J’ajouterais que la sélection naturelle, le moteur de l’évolution darwinienne, ne fonctionne que s’il y a quelque chose à sélectionner — quelque chose qui est utile tout de suite, pas dans l’avenir. ”

“ Un silence étrange et total ”

Le professeur Behe explique que certains scientifiques ont étudié “ des modèles mathématiques de l’évolution et de nouvelles méthodes mathématiques destinées à comparer et à interpréter les données séquentielles ”. Il conclut cependant : “ Les mathématiques postulent que dans la réalité l’évolution est un processus progressif et aléatoire ; elles ne démontrent pas (ni ne le peuvent) que tel est le cas. ” (C’est nous qui soulignons.) Il avait écrit précédemment : “ Si vous explorez la littérature scientifique se rapportant à l’évolution en concentrant vos recherches sur la question de l’apparition des mécanismes moléculaires — les éléments de base de la vie — vous constaterez un silence étrange et total. La complexité des fondements de la vie a paralysé les tentatives de la science pour aborder le sujet ; les mécanismes moléculaires opposent un obstacle jusque-​là infranchissable à l’adoption du darwinisme. ”

Cela soulève plusieurs questions que se doivent de considérer les scientifiques scrupuleux : “ Comment le centre des réactions photosynthétiques s’est-​il développé ? Comment le transport intramoléculaire s’est-​il développé ? Comment la biosynthèse du cholestérol a-​t-​elle commencé ? Comment le rétinal en est-​il venu à jouer un rôle dans la vision ? Comment les voies de transmission des phosphoprotéines se sont-​elles développéesc ? ” Le professeur Behe ajoute : “ Le fait même qu’aucune de ces difficultés ne soit seulement abordée, et encore moins résolue, révèle sans ambiguïté que le darwinisme offre un cadre inadapté à la compréhension de l’origine des systèmes biochimiques complexes. ”

Si la théorie de Darwin ne peut expliquer la complexité des fondements moléculaires de la cellule, comment peut-​elle dès lors fournir une explication satisfaisante à l’existence des millions d’espèces qui peuplent la terre ? D’ailleurs, l’évolution n’est pas davantage en mesure de produire de nouvelles familles en franchissant les fossés qui séparent les différentes familles existantes. — Genèse 1:11, 21, 24.

Les difficultés posées par le commencement de la vie

Même si la théorie de Darwin paraît convaincante aux yeux de certains scientifiques, ils doivent finalement se poser cette question : En supposant que les formes de vie ont évolué par la sélection naturelle, comment la vie a-​t-​elle commencé ? En d’autres termes, le problème ne réside pas tant dans la survivance du plus apte que dans l’apparition du plus apte et du premier ! Cependant, comme l’indiquent ses remarques sur l’évolution de l’œil, Darwin ne s’est pas intéressé à la question de l’origine de la vie. Il a écrit : “ Nous n’avons pas plus à nous occuper de savoir comment un nerf a pu devenir sensible à l’action de la lumière que nous n’avons à nous occuper de rechercher l’origine de la vie elle-​même. ”

Le journaliste Philippe Chambon a écrit : “ Darwin lui-​même se réveillait la nuit en se demandant comment la nature avait pu sélectionner des formes naissantes avant qu’elles ne soient parfaitement fonctionnelles. La liste des énigmes de l’évolution est interminable. Et les biologistes d’aujourd’hui doivent humblement reconnaître avec Jean Génermont, du laboratoire de zoologie d’Orsay, que ‘ la théorie synthétique de l’évolution a bien du mal à expliquer l’origine des organes complexes ’. ”

À la lumière de l’extraordinaire improbabilité que l’évolution ait pu produire une telle variété et une telle complexité de formes de vie, ne vous semble-​t-​il pas difficile de croire que tout ait évolué dans le bon sens simplement par chance ? Ne vous demandez-​vous pas comment des animaux auraient pu remporter la lutte pour la survivance du plus apte alors que leurs yeux n’avaient pas fini d’évoluer, ou, pour les hypothétiques préhominiens, que leurs doigts étaient en train de se former ? Ne vous demandez-​vous pas comment des cellules incomplètes et inadaptées ont pu survivre ?

Robert Naeye, rédacteur pour le magazine Astronomy et évolutionniste, a écrit que la vie sur terre est le résultat d’“ une longue suite d’événements improbables [qui] se sont produits exactement de la bonne façon pour que nous venions à l’existence, comme si nous avions gagné un million de dollars à la loterie un million de fois de suite ”. Ce type de raisonnement peut probablement s’appliquer à toutes les formes de vie qui existent à notre époque. Toutes les chances sont contre cette hypothèse. On nous demande pourtant de croire que, par chance, l’évolution aurait également produit un mâle et une femelle au même moment pour que la nouvelle espèce puisse se reproduire. Encore plus invraisemblable, il nous faudrait aussi croire que le mâle et la femelle ont évolué non seulement au même moment, mais encore au même endroit ! Pas de rencontre, pas de reproduction !

Manifestement, croire que les millions de formes de vie parfaitement achevées sont le résultat de millions d’événements fortuits exige une crédulité sans borne.

Pourquoi la majorité y croit-​elle ?

Pourquoi l’évolution recueille-​t-​elle tant de suffrages et est-​elle si largement admise comme la seule explication de l’origine de la vie sur terre ? C’est en partie parce que tel est le dogme enseigné dans les écoles et les universités, et malheur à celui qui ose exprimer le moindre doute ! Le professeur Behe déclare : “ Beaucoup d’élèves apprennent dans leurs manuels à voir le monde avec les yeux des évolutionnistes. Toutefois, on ne leur enseigne pas comment l’évolution darwinienne aurait pu produire aucun des systèmes biochimiques extraordinairement complexes que ces pages décrivent. ” Il ajoute : “ Pour comprendre à la fois le succès du darwinisme en tant que dogme et son échec en tant que science au niveau moléculaire, il suffit de se plonger dans les manuels utilisés pour enseigner les futurs scientifiques. ”

“ Si on faisait un sondage parmi tous les scientifiques du monde, la grande majorité diraient qu’ils croient au darwinisme. Mais les scientifiques, comme tout un chacun, fondent la plupart de leurs opinions sur la parole d’autres personnes. [...] Par ailleurs, et c’est malheureux, les critiques ont trop souvent été écartées par la communauté scientifique, qui craignait de donner des arguments aux créationnistes. Paradoxalement, c’est avec le prétendu souci de protéger la science qu’on a ignoré la critique scientifique mordante sur la sélection naturelled. ”

Existe-​t-​il une explication plausible et sérieuse à opposer à la théorie de l’évolution de Darwin ? Le dernier article de ce dossier répondra à cette question.

[Notes]

a Abrégé en La boîte noire de Darwin dans la suite de ce dossier.

b Par “ complexité irréductible ”, le professeur Behe entend “ un système unique, composé d’éléments compatibles qui interagissent pour réaliser les fonctions élémentaires ; le retrait de n’importe lequel des éléments provoque l’arrêt du système ”. (La boîte noire de Darwin.) Il s’agit donc du niveau de complexité minimum permettant à un système de fonctionner.

c La photosynthèse est le processus par lequel les cellules des plantes fabriquent des glucides à partir de dioxyde de carbone et d’eau en utilisant la lumière et la chlorophylle. Certains considèrent que c’est une des réactions chimiques naturelles les plus importantes. La biosynthèse est le processus par lequel les cellules vivantes fabriquent des composés chimiques complexes. Le rétinal est impliqué dans le système complexe de la vision. Les voies de transmission des phosphoprotéines sont des fonctions qui font partie intégrante de la cellule.

d Les créationnistes sont convaincus que la terre a été créée en six jours de 24 heures ou, pour certains, qu’elle a été formée il y a environ dix mille ans seulement. Bien qu’ils croient en la création, les Témoins de Jéhovah n’adhèrent pas au créationnisme. Ils croient que le récit biblique de la Genèse ne s’oppose pas à ce que la terre soit apparue il y a des millions d’années.

[Entrefilet, page 6]

“ Si l’on arrivait à démontrer qu’il existe un organe complexe qui n’ait pas pu se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre. ”

[Entrefilets, page 10]

À l’intérieur de la cellule se trouve “ un monde d’une complexité ahurissante sous le règne d’une technologie très avancée ” — Évolution : une théorie en crise.

Les informations stockées dans l’ADN “ rempliraient un millier d’ouvrages de 600 pages si on les consignait par écrit ”. — National Geographic.

[Entrefilet, page 11]

“ Les mathématiques postulent que dans la réalité l’évolution est un processus progressif et aléatoire ; elles ne démontrent pas (ni ne le peuvent) que tel est le cas. ”

[Entrefilet, page 12]

“ Paradoxalement, c’est avec le prétendu souci de protéger la science qu’on a ignoré la critique scientifique mordante sur la sélection naturelle. ”

[Encadré, page 8]

La molécule et la cellule

Biochimie — “ Étude des fondements mêmes de la vie : les molécules qui composent les cellules et les tissus, qui catalysent les réactions chimiques de la digestion, de la photosynthèse, de l’immunité et d’autres encore. ” — La boîte noire de Darwin.

Molécule — “ Particule formée d’atomes, qui représente la plus petite quantité d’un corps pur pouvant exister à l’état libre. [...] Ensemble électriquement neutre d’atomes unis les uns aux autres par liaison chimique. ” — Larousse Lexis et Grand Robert.

Cellule — Unité fondamentale de tous les organismes vivants. “ Chaque cellule est une structure très organisée dont dépendent la forme et le fonctionnement d’un organisme. ” De combien de cellules un homme adulte est-​il constitué ? Cent mille milliards (100 000 000 000 000) ! Notre peau compte environ 155 000 cellules au centimètre carré, et notre cerveau en renferme entre 10 et 100 milliards. “ La cellule est la clé de la biologie parce que c’est à son échelle que d’un ensemble composé d’eau, de sels, de macromolécules et de membranes jaillit la vie. ” — Biology.

[Encadré, page 9]

La ‘ complexité sans pareille ’ de la cellule

“ Pour saisir la réalité de la vie telle qu’elle a été révélée par la biologie moderne, il faudrait agrandir la cellule encore un milliard de fois — jusqu’à ce qu’elle atteigne un diamètre de vingt kilomètres et ressemble à un aéronef géant assez vaste pour recouvrir une grande ville comme Londres ou New York. On découvrirait alors un objet d’une complexité et d’une finalité adaptative sans pareilles. À la surface de la cellule, on verrait des millions d’ouvertures, comme les hublots d’un vaste vaisseau spatial, qui s’ouvrent et se ferment pour permettre la circulation d’un flux continu de matériaux entrant et sortant. En pénétrant par l’un de ces orifices, on découvrirait un monde d’une complexité ahurissante sous le règne d’une technologie très avancée. On verrait un réseau de couloirs et de conduits sans fin se ramifier dans toutes les directions à partir du périmètre de la cellule, certains conduisant à la banque de mémoire centrale du noyau, d’autres aux unités de traitement et aux chaînes d’assemblage. Le noyau lui-​même serait une vaste chambre sphérique de plus d’un kilomètre de diamètre, semblable à un dôme géodésique ; à l’intérieur, on discernerait des kilomètres de chaînes torsadées de molécules d’ADN bien empilées en rangées ordonnées. Le long des conduits, une grande diversité de matériaux bruts et de produits circuleraient dans une ordonnance parfaite, allant vers les différentes chaînes d’assemblage des régions externes de la cellule, ou en revenant.

“ On serait émerveillé par le niveau de contrôle implicite dans le mouvement de tant d’objets à travers autant de couloirs sans fin, le tout en parfaite harmonie. Toutes sortes de machines semblables à des robots se présenteraient à nos regards dans toutes les directions. On remarquerait que les plus simples des composantes fonctionnelles de la cellule, les molécules de protéine, sont des pièces de machinerie moléculaire d’une étonnante complexité, chacune composée de trois milliers d’atomes disposés en une configuration spatiale hautement organisée. L’observation de l’activité réfléchie de ces étranges machines moléculaires susciterait encore plus notre émerveillement ; surtout lorsqu’on s’apercevrait que la conception d’une telle machine — à savoir une protéine fonctionnelle isolée — dépasse complètement nos capacités actuelles et ne sera probablement pas réalisée avant le début du siècle à venir. Et pourtant la vie de la cellule dépend de l’activité cohérente d’au moins plusieurs dizaines, voire probablement de plusieurs centaines, de milliers de molécules de protéines différentes. ” — Évolution : une théorie en crise.

[Encadré, page 10]

Faits et légendes

“ Pour qui ne se croit pas obligé de limiter ses recherches à des causes inintelligentes, la conclusion la plus évidente est que beaucoup de systèmes biochimiques ont été conçus. Ils n’ont été conçus ni par les lois de la nature ni par le hasard et la nécessité ; ils ont plutôt été prévus. [...] La vie sur la terre, dans ses formes les plus élémentaires, dans ses composantes les plus essentielles, est le produit d’une activité intelligente. ” — La boîte noire de Darwin.

“ Il est une chose certaine : après un siècle d’efforts intensifs, les biologistes n’ont pas réussi à [...] apporter [à la théorie darwinienne de l’évolution] une quelconque validation significative. De fait, la nature n’a pas été réduite au continuum exigé par le modèle darwinien et le hasard n’est pas non plus devenu plus crédible en tant qu’agent créateur de la vie. ” — Évolution : une théorie en crise.

“ L’influence de la théorie de l’évolution dans des domaines très éloignés de la biologie est un des exemples les plus spectaculaires de l’histoire : il illustre comment une théorie hautement spéculative, dépourvue de preuves scientifiques réellement solides, peut réussir à façonner le mode de pensée d’une société tout entière et à dominer les perspectives d’une époque. ” — Évolution : une théorie en crise.

“ Toute science du passé [...] qui exclut a priori l’éventualité d’une conception ou d’une création cesse d’être une recherche de la vérité et devient servante (ou esclave) d’une doctrine philosophique problématique, à savoir le naturalisme. ” — Recherches sur les origines (angl.).

“ La légende veut [...] que Charles Darwin ait résolu le problème de l’origine de la complexité biologique. La légende veut que nous ayons une bonne ou une assez bonne idée de l’origine de la vie, ou que les explications exactes n’aient trait qu’à de prétendues causes naturelles. Assurément, ces légendes et d’autres du naturalisme philosophique jouissent d’un certain prestige. On ne les critique pas trop durement lorsqu’on se trouve en bonne société. Mais personne ne devrait les prendre pour argent comptant. ” — Recherches sur les origines.

“ En privé, nombre de scientifiques admettent que la science n’explique pas la genèse de la vie. [...] Darwin n’avait aucune idée de l’extrême complexité que présentent même les formes de vie les plus simples. ” — La boîte noire de Darwin.

“ L’évolution moléculaire n’est pas fondée sur l’autorité scientifique. [...] On entend des affirmations selon lesquelles une telle évolution s’est produite, mais absolument aucune de ces affirmations n’est corroborée par des expériences ou des calculs ad hoc. Puisque l’évolution moléculaire n’est pas connue par l’expérience directe et que la connaissance qu’on prétend avoir ne repose sur aucune autorité, on peut vraiment dire que [...] l’affirmation d’une évolution moléculaire darwinienne relève de la simple fanfaronnade. ” — La boîte noire de Darwin.

[Encadré, page 12]

L’évolution — “ Une loterie ”

La théorie de l’évolution est propre à faire pâlir d’envie quiconque a la passion du jeu. Pourquoi ? Parce que, s’il faut en croire les évolutionnistes, elle réussit malgré une improbabilité colossale.

Robert Naeye écrit : “ Du fait que l’évolution est avant tout un jeu de hasard, le changement apparemment le plus minime dans le cours des événements aurait pu couper notre lignée évolutive avant qu’elle n’aboutisse aux humains. ” Mais non, on veut nous faire croire que le hasard a bien fait les choses des millions de fois. Naeye reconnaît : “ La longue série de goulots d’étranglement rend manifeste que l’apparition de la vie intelligente est beaucoup moins évidente que les scientifiques ne l’avaient d’abord cru. Ils rencontreront sans doute bien d’autres obstacles sur lesquels ils n’ont pas encore trébuché. ”

[Schéma, pages 8, 9]

(Voir la publication)

SCHÉMA D’UNE CELLULE

Ribosomes

Structures où sont assemblées les protéines.

Cytoplasme

Zone comprise entre le noyau et la membrane cellulaire.

Réticulum endoplasmique

Membranes qui emmagasinent ou véhiculent les protéines fabriquées par les ribosomes fixés à ces membranes.

Noyau

Il dirige les activités de la cellule.

Nucléole

Structure du noyau où sont synthétisés les ribosomes.

Chromosomes

Ils renferment l’ADN de la cellule, son plan génétique.

Vacuole

Stocke de l’eau, des sels, des protéines et des glucides.

Lysosome

Il contient des enzymes qui servent à la digestion.

Appareil de Golgi

Organites formés de saccules empilés qui stockent et distribuent les protéines fabriquées par la cellule.

Membrane cellulaire

Cette enveloppe contrôle tout ce qui entre et sort de la cellule.

Centriole

Joue un rôle important dans la division de la cellule.

Mitochondries

Centres de production de l’ATP, molécules qui fournissent l’énergie à la cellule.

[Illustrations, page 7]

Les différents éléments d’une souricière pris séparément ne peuvent servir de piège. Il faut les assembler pour qu’ils puissent remplir ce rôle.

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