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  • g97 22/6 p. 25-27
  • Comment garder le moral malgré ma maladie ?

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  • Comment garder le moral malgré ma maladie ?
  • Réveillez-vous ! 1997
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Réveillez-vous ! 1997
g97 22/6 p. 25-27

Les jeunes s’interrogent...

Comment garder le moral malgré ma maladie ?

JASON n’avait que 18 ans, mais tous les objectifs qu’il s’était fixés semblaient irréalisables. Il avait rêvé d’une vie entièrement consacrée au service de Dieu, mais il venait d’apprendre qu’il avait la maladie de Crohn, une maladie des intestins douloureuse et débilitante. Aujourd’hui, cependant, Jason a retrouvé le moral.

Avez-​vous une maladie grave ? Un de nos derniers numéros a parlé des difficultés que rencontrent les jeunes comme vousa. Mais comment ne pas perdre le sourire ? C’est ce que nous verrons maintenant.

Optimisme

Quelle que soit la maladie, il faut, pour garder le sourire, être optimiste. La Bible dit : “ L’esprit d’un homme peut endurer sa maladie ; mais l’esprit abattu, qui peut le supporter ? ” (Proverbes 18:14). Quand on broie du noir, on guérit plus difficilement. Jason l’a constaté.

Au début, Jason a dû lutter contre la colère et d’autres sentiments négatifs qui le déprimaient profondément. Qu’est-​ce qui l’a aidé ? Il explique : “ Les articles de La Tour de Garde et de Réveillez-vous ! sur la dépression m’ont vraiment aidé à rester optimiste. Maintenant, j’essaie de vivre un jour à la foisb. ”

Carmen, 17 ans, a appris elle aussi à prendre la vie du bon côté. Malgré sa drépanocytose, elle fait le compte des choses dont elle peut se réjouir. “ Je pense à ceux qui sont plus malheureux que moi, qui ne peuvent pas faire ce que je fais, dit-​elle. Du coup, je me dis que j’ai de la chance et je m’apitoie moins sur mon sort. ”

On lit en Proverbes 17:22 : “ Un cœur qui est joyeux fait du bien comme guérisseur. ” Certains diront que le rire est déplacé quand quelqu’un est gravement malade. Mais l’humour et la compagnie de personnes agréables vous changeront les idées et renforceront votre goût pour la vie. En fait, la joie est une qualité divine, elle fait partie du fruit de l’esprit de Dieu (Galates 5:22). Cet esprit vous aidera à être joyeux même si vous êtes malade. — Psaume 41:3.

Un médecin qui vous comprenne

Il est très important d’avoir un médecin qui comprenne les jeunes. Les jeunes ont généralement des besoins mentaux et affectifs différents de ceux des adultes. Ashley n’avait que dix ans quand elle a dû entrer à l’hôpital pour une tumeur au cerveau. Son médecin a été compatissant et a employé des mots qu’elle comprenait. Il lui a dit que lui aussi avait été malade dans sa jeunesse et que c’est ce qui l’avait poussé vers la médecine. Il lui a expliqué clairement le traitement envisagé, si bien qu’Ashley a su à quoi s’attendre.

Vos parents et vous voudrez trouver une équipe médicale qui vous respecte et vous comprenne. Si, pour une raison ou pour une autre, vous avez vraiment l’impression qu’on ne s’intéresse pas à vous, n’hésitez pas à le dire à vos parents.

Luttez !

Essentiel aussi : luttez contre votre maladie par tous les moyens possibles. Par exemple, renseignez-​vous au maximum sur ce que vous avez. Dans la Bible, il y a ce proverbe : “ Un homme qui a de la connaissance raffermit la vigueur. ” (Proverbes 24:5). La connaissance dissipe la peur de l’inconnu.

De plus, un jeune malade bien renseigné peut davantage s’impliquer dans son traitement et mieux le suivre. Il sait par exemple qu’il ne faut pas suspendre un médicament sans l’avis de son médecin. Carmen et ses parents ont lu des livres sur la drépanocytose. Ce qu’ils ont appris leur a permis de trouver le meilleur traitement.

Si quelque chose n’est pas clair dans votre esprit, posez des questions précises à votre médecin, autant qu’il faut. Et au lieu de chercher à lui faire plaisir, expliquez-​lui franchement ce que vous pensez et ressentez. Comme le dit la Bible, “ les plans échouent là où il n’y a pas d’entretiens confidentiels ”. — Proverbes 15:22.

À un moment, Ashley semblait plus que discrète sur sa maladie. Elle n’en parlait qu’avec sa mère. Une assistante sociale pleine de discernement lui a demandé en privé si elle n’avait pas par hasard l’impression qu’on lui cachait quelque chose. Oui, c’était bien cela. Elle lui a donc montré son dossier médical et le lui a décrypté. Elle a également demandé aux médecins de parler davantage avec Ashley. En s’exprimant, Ashley a reçu l’aide qu’il lui fallait.

Le soutien de l’entourage

Quand quelqu’un est gravement malade, la famille tout entière doit se mobiliser. Sa famille et la congrégation chrétienne ont uni leurs efforts pour soutenir Ashley. On rappelait régulièrement aux membres de la congrégation qu’elle était hospitalisée. Ils sont allés la voir souvent et ont aidé ses parents à faire le ménage et la cuisine jusqu’à ce que la famille se réorganise. Quand Ashley n’était pas trop fatiguée, les enfants de la congrégation lui rendaient visite. Ça lui faisait du bien à elle, mais aussi à eux.

Pour que les autres vous aident, encore faut-​il qu’ils sachent que vous avez besoin d’aide. Carmen se tourne vers ses parents et les anciens de la congrégation pour recevoir un soutien affectif et spirituel. Elle sait aussi pouvoir compter sur l’aide de ses camarades d’école Témoins de Jéhovah. “ On ne m’oublie pas, dit-​elle. Je me sens entourée. ”

Peut-être votre établissement scolaire peut-​il vous donner de bons conseils sur le plan médical et financier, et même vous offrir une aide personnelle. Un exemple : l’institutrice d’Ashley a encouragé ses camarades de classe à lui écrire et à aller la voir. Si votre professeur ne comprend pas vos difficultés, il faudra peut-être que vos parents expliquent (avec respect) votre situation aux responsables de l’établissement.

Utilisez sagement votre esprit et votre corps

Les grands malades en sont souvent réduits à concentrer le peu d’énergie qu’il leur reste sur leur guérison. Pour qui n’est pas totalement invalide, les occasions de trouver de la joie ne manquent pas. Jill Krementz explique ce qu’elle a remarqué quand elle faisait des recherches pour son livre Quand on se bat pour la vie (angl.) : “ Quelle tristesse ! Pendant les deux ans que j’ai passés dans les couloirs des hôpitaux, j’ai vu un nombre incalculable d’enfants rivés à leur poste de télévision. Il faut encourager ces jeunes à lire davantage. L’hôpital est un excellent endroit pour faire marcher son cerveau. ”

Que vous soyez chez vous ou à l’hôpital, vous vous sentirez souvent mieux en utilisant votre cerveau. Avez-​vous essayé d’écrire des lettres ou des poèmes, de dessiner ou de peindre ? Si votre état le permet, pourquoi ne pas apprendre à jouer d’un instrument de musique ? Même malade, on peut faire beaucoup de choses. La meilleure est de prendre l’habitude de prier Dieu et de lire sa Parole, la Bible. — Psaume 63:6.

Si vous le pouvez, faites de l’exercice. Cela vous aidera également. D’ailleurs, dans beaucoup d’hôpitaux, l’activité physique fait partie du traitement appliqué aux jeunes malades. Souvent, l’exercice aide non seulement à guérir, mais aussi à garder le moral.

Ne baissez pas les bras !

Face à de grandes souffrances, Jésus a prié Dieu, a mis sa confiance en lui et a fixé son esprit, non sur la douleur, mais sur l’avenir joyeux qui l’attendait (Hébreux 12:2). Il a appris des épreuves qu’il a subies (Hébreux 4:15, 16 ; 5:7-9). Il a accepté l’aide et les encouragements (Luc 22:43). Il a concentré son esprit, non sur ses souffrances, mais sur le bonheur des autres. — Luc 23:39-43 ; Jean 19:26, 27.

Même si vous êtes très malade, vous pouvez, vous aussi, être un stimulant pour les autres. Dans une rédaction, Abigail, la sœur d’Ashley, a écrit : “ La personne que j’admire le plus, c’est ma sœur. Elle doit aller à l’hôpital pour des intraveineuses, on la pique avec des aiguilles, et pourtant elle a le sourirec ! ”

Jason n’a pas oublié ses objectifs, il les a seulement quelque peu révisés : maintenant, il veut servir là où il y a davantage besoin de proclamateurs du Royaume de Dieu. Comme Jason, peut-être ne pouvez-​vous pas faire tout ce que vous voudriez. L’important, c’est d’apprendre à vivre en fonction de ses limites personnelles, sans commettre d’imprudences ni trop s’écouter. Comptez sur Jéhovah, il vous donnera la sagesse et la force qui vous permettront de faire de votre mieux (2 Corinthiens 4:16 ; Jacques 1:5). Et n’oubliez pas que la terre va devenir un paradis, où “ aucun habitant ne dira : ‘ Je suis malade. ’ ” (Isaïe 33:24). Oui, vous retrouverez un jour la santé !

[Notes]

a Voir notre numéro du 22 avril, pages 17-19.

b Voir La Tour de Garde du 1er octobre 1991, pages 14 et 15 ; du 1er mars 1990, pages 3-9 ; Réveillez-vous ! du 22 octobre 1987, pages 2-16 ; du 8 novembre 1987, pages 12-16.

c Voir aussi Le secret du bonheur familial, publié par les Témoins de Jéhovah, pages 116-27.

[Illustration, page 26]

Abigail admire le courage d’Ashley, sa sœur cadette.

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