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  • Réveillez-vous ! 1997
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Réveillez-vous ! 1997
g97 22/7 p. 31

Paludisme : le retour à une méthode rudimentaire

Si les guerres civiles, la criminalité, le chômage et autres crises retiennent l’attention générale, il est rare que les victimes du paludisme aient droit de cité dans les principaux journaux télévisés. Pourtant, selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), presque la moitié de la population mondiale est aujourd’hui menacée par le paludisme, et on recense entre 300 et 500 millions de nouveaux cas chaque année. C’est donc “ la plus répandue de toutes les maladies tropicales et l’une des plus mortelles ”. Fait-​elle tant de victimes que cela ?

Toutes les 20 secondes, quelqu’un meurt du paludisme. Cela fait un total de 1,5 million de victimes chaque année, soit l’équivalent de la population du Botswana. Neuf décès sur dix ont lieu en Afrique tropicale, la plupart des victimes étant de jeunes enfants. Pour les Amériques, l’OMS a constaté que le paludisme frappait principalement dans le bassin amazonien. La déforestation et d’autres changements écologiques ont exposé davantage de gens au paludisme dans cette partie du monde. Au Brésil, dans certaines régions amazoniennes, la situation est grave : un habitant sur deux est infecté.

Que ce soit en Afrique, dans les Amériques, en Asie ou ailleurs, le paludisme touche principalement les populations les plus démunies. Ces gens, dit l’OMS, sont ceux qui “ ont le moins accès aux services de santé, ont le moins les moyens de prendre des mesures prophylactiques et sont les plus éloignés des organismes de lutte contre le paludisme ”. Cependant, leur situation n’est pas désespérée. Ces dernières années, lit-​on dans TDR News, un bulletin sur la recherche en matière de maladies tropicales, il est devenu plus facile de se procurer un des moyens les plus efficaces pour réduire la mortalité due au paludisme. De quoi s’agit-​il ? De moustiquaires imprégnées d’insecticide et placées au-dessus des lits.

Les avantages des moustiquaires

Bien que l’utilisation de moustiquaires soit un retour à une solution rudimentaire, le docteur Ebrahim Samba, directeur du bureau africain de l’OMS, a déclaré dans Panos Features, un bulletin de l’Institut Panos, que les expériences menées pour tester l’efficacité des moustiquaires dans la lutte contre le paludisme se sont révélées “ enthousiasmantes ”. Au Kenya par exemple, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide biodégradable a réduit la mortalité — et pas seulement celle résultant du paludisme — d’un tiers parmi les enfants de moins de cinq ans. Outre qu’elles pourraient sauver des vies, “ les moustiquaires pourraient réduire considérablement la charge financière qui pèse sur les services de santé ” en contribuant à la diminution du nombre de malades devant être hospitalisés pour suivre un traitement.

Un problème reste cependant à résoudre : qui paiera les moustiquaires ? Lorsqu’on a demandé à des habitants d’un pays d’Afrique d’apporter leur contribution, la plupart ont refusé. Il ne faut pas s’en étonner, car lorsqu’on vit dans un pays où l’on consacre moins de 25 francs français par personne et par an aux dépenses de santé, même une moustiquaire, imprégnée ou non d’insecticide, est un luxe. Toutefois, remarquent des experts de l’ONU, puisque cette méthode de prévention coûterait moins aux États que de soigner des paludéens, “ les maigres fonds publics seraient bien utilisés si l’on finançait et distribuait des moustiquaires imprégnées ” d’insecticide. Effectivement, pour les États, fournir des moustiquaires permettrait de faire des économies. Mais ce serait plus avantageux encore pour les millions de personnes à qui cela sauverait la vie.

[Crédit photographique, page 31]

CDC, Atlanta, Ga.

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