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  • g99 22/11 p. 24-25
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  • Acrobates miniatures
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Réveillez-vous ! 1999
g99 22/11 p. 24-25

Acrobates miniatures

FFFFT ! La tapette fend l’air. C’est une mouche qu’on assassine. Mais non. La bestiole, surprise en plein vol, fait un écart, tangue un instant dans la turbulence, redresse la barre, se retourne brusquement sur le dos et se pose au plafond. Rirait-​elle de votre maladresse ? C’est que l’ubiquiste famille des mouches s’enorgueillit de compter les plus grands acrobates aériens du monde des insectes. Une virtuosité que la mouche doit en partie à deux balanciers merveilleusement conçus : les haltères.

Les haltères, semblables à deux minuscules roseaux terminés par une protubérance, font saillie sur le thorax, juste derrière les ailes (voir l’illustration de la page suivante). Quand les ailes entrent en mouvement, les haltères aussi. Ils battront à la même fréquence : plusieurs centaines de fois par seconde. Les haltères sont des sortes de gyroscopes qui aident l’insecte à voler. Ils envoient des signaux au cerveau à chaque changement de direction, comme lorsque la mouche est chahutée par une rafale de vent ou par le déplacement d’air que provoquent une tapette ou un journal sifflant dangereusement près. Ses haltères l’informent instantanément des mouvements de son corps, comme son gyroscope indique (beaucoup plus imparfaitement) au pilote d’un avion que son appareil a roulé, tangué ou fait un mouvement de lacet. L’insecte corrige alors rapidement et aisément sa trajectoire.

Les haltères de la mouche ressemblent plus à un pendule qu’à un gyroscope classique, rotatif comme son nom l’indique ; à la différence qu’ils ne pendent ni ne restent figés verticalement par rapport au corps de l’insecte : ils font saillie sur les côtés. Une fois en mouvement, les haltères, comme un pendule, tendent à rester en oscillation dans la même direction, ou plan, conformément aux lois qui régissent le mouvement. De sorte que, lorsque l’orientation du corps dans l’espace change, des forces externes impriment un mouvement de torsion à la base des haltères, ce qui excite certains nerfs. Le cerveau analyse les signaux nerveux qu’il reçoit et dirige automatiquement les ailes pour corriger la trajectoire, tout cela à la vitesse de l’éclair.

Les haltères ne sont qu’un des atouts propres aux mouches, une famille de diptères regroupant 100 000 espèces, dont le taon, la mouche domestique, la mouche à viande, la drosophile, la mouche tsé-tsé, le phlébotome et la tipule. Leurs ingénieux gyroscopes leur offrent une mobilité supérieure à celle de n’importe quelle autre famille d’insectes volants. Indéniablement, la mouche, si souvent méprisée, est une preuve du génie scientifique du Créateur.

[Illustrations, page 24]

Mouvement de lacet.

Roulis.

Tangage.

[Illustrations, page 25]

Stratiomyidé (grossi), avec ses haltères.

Mouche domestique.

Tipule.

[Crédits photographiques]

© Kjell B. Sandved/Visuals Unlimited

Insectes/Jim Harter/Dover Publications, Inc

[Crédit photographique, page 25]

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