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  • Pourquoi mes camarades ne me laissent-ils pas tranquille?

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  • Pourquoi mes camarades ne me laissent-ils pas tranquille?
  • Les jeunes s’interrogent. Réponses pratiques
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  • Il n’y a pas de quoi rire
  • Comment expliquer leur comportement
  • Halte aux moqueries!
  • Que votre lumière brille!
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Les jeunes s’interrogent. Réponses pratiques
yp chap. 19 p. 150-157

Chapitre 19

Pourquoi mes camarades ne me laissent-​ils pas tranquille?

La démarche du garçon le trahit. Tendu, manquant d’assurance, il est manifestement dérouté par son nouvel environnement. Immédiatement, les élèves plus âgés le repèrent: c’est un nouveau. On l’encercle alors, et des jeunes se mettent à l’accabler d’obscénités. Cramoisi, il fuit vers le refuge le plus proche: les toilettes. Les rires résonnent à travers les murs.

TOURMENTER, taquiner et injurier, tels sont les passe-temps cruels de beaucoup de jeunes. Même aux temps bibliques, certains jeunes avaient tendance à être méchants. Par exemple, un groupe de jeunes garçons harcelèrent le prophète Élisée. Montrant du mépris pour sa fonction, ils lui crièrent irrespectueusement: “Monte, chauve! Monte, chauve!” (2 Rois 2:23-25). Aujourd’hui, beaucoup de jeunes sont enclins à faire des remarques injurieuses et blessantes à l’égard d’autrui.

“J’étais l’avorton de ma classe de 4e”, dit l’un des auteurs du livre Difficultés de croissance à l’école (angl.). “Être à la fois le plus brillant et le plus petit de la classe est catastrophique au collège: Ceux qui ne voulaient pas me battre, parce que j’étais un avorton, me frappaient parce que j’étais un brillant élève. Outre ‘binoclard’, on m’appelait le ‘dictionnaire ambulant’ et l’on m’appliquait 800 autres épithètes [injurieuses].” L’auteur de l’ouvrage La solitude des enfants (angl.) ajoute: “Les enfants qui sont affligés d’infirmités, de défauts de prononciation ou qui ont une particularité d’ordre physique ou dans le comportement sont des cibles tout indiquées pour les autres enfants.”

Il arrive que des jeunes se défendent en se livrant à des joutes cruelles: ils se lancent des insultes de plus en plus blessantes, souvent à l’égard de leurs parents respectifs. Mais beaucoup de jeunes sont désarmés devant les tracasseries de leurs camarades. Un jeune se rappelle que certains jours les moqueries et les sarcasmes de ses camarades l’effrayaient tellement et le rendaient si malheureux qu’il ‘en avait la nausée’. Il ne parvenait pas à se concentrer sur ses études tant il s’inquiétait de ce que les autres élèves allaient lui faire.

Il n’y a pas de quoi rire

Avez-​vous été en butte aux cruautés de vos camarades? Alors vous serez réconforté de savoir que Dieu prend la chose au sérieux. Voyez le récit biblique relatif à une fête donnée en l’honneur du sevrage d’Isaac, le fils d’Abraham. Vraisemblablement jaloux de l’héritage destiné à Isaac, Ismaël, le fils aîné d’Abraham, se livra “à des railleries” au sujet d’Isaac. Toutefois, loin d’être des plaisanteries anodines, ces taquineries équivalaient à des ‘persécutions’. (Galates 4:29.) Sara, la mère d’Isaac, discerna donc de l’hostilité dans ces railleries. Elle les considéra comme offensantes pour le dessein de Jéhovah relatif à une “postérité”, ou Messie, devant être suscitée par l’entremise de son fils Isaac. À la requête de Sara, Ismaël et sa mère furent donc renvoyés de la maisonnée d’Abraham. — Genèse 21:8-14.

De même, il n’y a pas de quoi rire quand des jeunes vous harcèlent, particulièrement parce que vous vous efforcez de vivre selon les normes bibliques. Les jeunes chrétiens, par exemple, ont la réputation de faire connaître leur foi à autrui. Mais comme l’a déclaré un groupe de jeunes Témoins de Jéhovah, “les élèves de l’école se moquent de nous parce que nous prêchons de porte en porte, et ils nous humilient à cause de cela”. En effet, à l’exemple des fidèles serviteurs de Dieu du passé, beaucoup de jeunes chrétiens ‘subissent l’épreuve des moqueries’. (Hébreux 11:36.) Ils méritent d’être félicités pour leur courage à endurer un tel opprobre.

Comment expliquer leur comportement

Vous vous demandez certainement comment faire pour que ceux qui vous tourmentent vous laissent en paix. D’abord, il vous faut déterminer la raison de leurs railleries. En Proverbes 14:13, la Bible déclare: “Même dans le rire le cœur peut être dans la douleur.” Les rires fusent lorsqu’un groupe de jeunes tourmente quelqu’un. Mais ces moqueurs ‘ne poussent pas des cris joyeux, à cause du bon état du cœur’. (Ésaïe 65:14.) Le rire dissimule souvent un tourment intérieur. À part les bravades, les persécuteurs se disent peut-être: “Nous ne nous aimons pas, mais à humilier les autres, nous nous sentons mieux.”

La jalousie aussi rend agressif. Souvenez-​vous du récit biblique relatif à Joseph, alors adolescent. Ses frères s’en prirent à lui parce qu’il était le fils préféré de leur père. Leur ardente jalousie les amena non seulement à malmener Joseph en paroles, mais aussi à envisager de le tuer (Genèse 37:4, 11, 20). De même aujourd’hui, un élève exceptionnellement brillant ou estimé de ses professeurs peut susciter la jalousie de ses camarades. Les insultes semblent avoir pour but de “lui en rabattre”.

Le manque d’assurance et d’amour-propre ainsi que la jalousie sont donc souvent à l’origine des moqueries. Pourquoi, alors, perdriez-​vous le respect de vous-​même parce qu’un jeune mal affermi a perdu sa propre estime?

Halte aux moqueries!

“Heureux est l’homme (...) qui ne s’est pas assis dans le siège des moqueurs”, dit le psalmiste (Psaume 1:1). En vous joignant aux railleurs pour détourner de vous l’attention, vous ne faites qu’en élargir le cercle. “Ne rendez à personne le mal pour le mal. (...) Continue à vaincre le mal par le bien”, tel est le conseil divin. — Romains 12:17-21.

En Ecclésiaste 7:9, on peut lire: “Ne te presse pas en ton esprit de t’irriter, car l’irritation, c’est ce qui repose dans le sein des stupides.” En effet, pourquoi prendre les moqueries tellement au sérieux? Certes, cela vous fait mal quand on se moque de votre physique ou d’une imperfection de votre visage. Néanmoins, les remarques, même de très mauvais goût, ne sont pas nécessairement méchantes. Alors, quand innocemment, ou peut-être même pas si innocemment que cela, quelqu’un touche un point sensible de votre personnalité, pourquoi vous sentir accablé? Si les paroles ne sont ni obscènes ni insolentes, essayez d’en voir le côté humoristique. Il y a “un temps pour rire”, et s’offenser d’une taquinerie peut être excessif. — Ecclésiaste 3:4.

Mais que faire lorsque les taquineries sont cruelles, voire malveillantes? Rappelez-​vous que le railleur se réjouit de votre réaction; il s’amuse de votre détresse. Rendre la pareille, se tenir sur la défensive ou fondre en larmes, voilà qui l’encouragera à continuer de vous harceler. Pourquoi donner au moqueur la satisfaction de voir votre trouble? Le meilleur moyen d’écarter les injures consiste bien souvent à les ignorer.

Le roi Salomon dit encore: “De plus, à toutes les paroles que l’on vient à prononcer, ne prête pas ton cœur [“il ne faut pas non plus prêter attention à tout ce que les gens racontent”, Français courant], afin que tu n’entendes pas ton serviteur appeler le mal sur toi. Car ton cœur sait parfaitement que bien des fois aussi tu as toi-​même appelé le mal sur les autres.” (Ecclésiaste 7:21, 22). ‘Prêter son cœur’ aux remarques caustiques des moqueurs revient à se soucier outre mesure de ce qu’ils pensent de vous. Leur opinion est-​elle fondée? Quand l’apôtre Paul fut injustement attaqué par des hommes jaloux, il répondit: “Or pour moi c’est chose absolument sans importance que je sois scruté par vous ou par un tribunal humain. (...) celui qui me scrute, c’est Jéhovah.” (1 Corinthiens 4:3, 4). Les relations de Paul avec Dieu étaient si étroites qu’il avait la confiance et la force intérieure nécessaires pour résister aux attaques méchantes.

Que votre lumière brille!

Parfois, on vous raille à cause de votre mode de vie chrétien. Jésus Christ lui-​même a dû supporter de tels “propos hostiles”. (Hébreux 12:3.) Jérémie aussi est “devenu un objet de rire tout au long du jour”, parce qu’il annonçait avec hardiesse le message de Jéhovah. Le harcèlement fut tel que Jérémie perdit temporairement son enthousiasme. “Je ne vais pas faire mention de lui [Jéhovah], et je ne parlerai plus en son nom”, décida-​t-​il. Mais son amour pour Dieu et pour la vérité eut finalement raison de sa peur. — Jérémie 20:7-9.

De jeunes chrétiens aujourd’hui ont, eux aussi, éprouvé du découragement. Soucieux de mettre un terme aux taquineries, certains tentent de cacher qu’ils sont chrétiens. Mais l’amour pour Dieu les aide souvent à venir à bout de leur crainte et à ‘faire briller leur lumière’. (Matthieu 5:16.) Par exemple, un adolescent a déclaré: “Mon attitude a changé. Je ne considère plus le fait d’être chrétien comme un fardeau à porter, mais je commence plutôt à en être fier.” Vous aussi, vous pouvez vous ‘glorifier’ du privilège de connaître Dieu et d’être utilisé par lui pour aider autrui. — 1 Corinthiens 1:31.

Seulement, ne vous attirez pas l’hostilité des autres en les critiquant sans cesse ou en leur donnant l’impression que vous vous croyez supérieur à eux. Lorsque vous en avez l’occasion, partagez votre foi, mais “avec douceur et un profond respect”. (1 Pierre 3:15.) Votre réputation de bonne conduite peut s’avérer votre meilleure protection à l’école. Bien que votre attitude courageuse puisse déplaire aux autres élèves, elle leur imposera souvent le respect.

Vanessa, une jeune chrétienne, était tourmentée par un groupe de filles qui la frappaient, la bousculaient, faisaient tomber ses livres, uniquement dans le but de déclencher une bagarre. Elles sont même allées jusqu’à renverser une boisson au chocolat sur sa tête et sur sa robe blanche. Pourtant elle ne céda jamais à la provocation. Quelque temps plus tard, Vanessa rencontra la meneuse du groupe dans une assemblée de Témoins de Jéhovah. “Je te haïssais, lui dit l’ancienne petite brute. Je voulais te voir perdre ton sang-froid ne serait-​ce qu’une fois.” Cependant, curieuse de savoir comment Vanessa pouvait garder son calme, elle accepta une étude de la Bible avec les Témoins de Jéhovah. “Je me suis enthousiasmée pour ce que j’apprenais, poursuit-​elle, et demain je vais me faire baptiser.”

Ainsi, ne vous laissez pas démoraliser par les “propos hostiles” de vos camarades. Quand cela convient, faites preuve d’humour. À la méchanceté, répondez par la gentillesse. Refusez de jeter de l’huile sur le feu, et avec le temps vos persécuteurs finiront peut-être par se lasser de vous tourner en ridicule, car “où il n’y a pas de bois, le feu s’éteint”. — Proverbes 26:20.

Points de discussion

◻ Comment Dieu regarde-​t-​il ceux qui raillent cruellement les autres?

◻ Que cachent souvent les harcèlements des jeunes?

◻ Comment pouvez-​vous minimiser, voire faire cesser, les moqueries?

◻ Pourquoi est-​il important que vous fassiez ‘briller votre lumière’ à l’école, même face aux moqueries?

◻ Que pouvez-​vous faire pour vous protéger contre la violence à l’école?

[Entrefilet, page 155]

À part les bravades, les persécuteurs se disent peut-être: “Nous ne nous aimons pas, mais à humilier les autres, nous nous sentons mieux.”

[Encadré, page 152]

Comment éviter de me faire battre?

‘Vous jouez votre vie quand vous allez à l’école.’ Ainsi s’expriment beaucoup d’élèves. Mais porter une arme est insensé, et peut être une source d’ennuis (Proverbes 11:27). Mais alors, comment se protéger?

Identifiez les endroits dangereux et évitez-​les. Les couloirs, les cages d’escalier et les vestiaires sont vraiment des endroits dangereux dans certaines écoles. Quant aux toilettes, elles sont si réputées pour être des lieux où l’on se retrouve pour se battre ou se droguer, que beaucoup de jeunes préfèrent les éviter, au prix de l’incommodité.

Veillez à vos fréquentations. Il n’est pas rare qu’un jeune se retrouve au cœur d’une échauffourée, simplement parce qu’il a de mauvaises fréquentations. (Voir Proverbes 22:24, 25.) Naturellement, si vous vous montrez froid à l’égard de vos camarades, ils risquent de vous fuir ou de vous marquer de l’hostilité. En revanche, votre amabilité et votre politesse les amèneront peut-être à vous laisser tranquille.

Évitez les bagarres. ‘Ne suscitez pas de rivalités entre vous.’ (Galates 5:26). Même si vous sortiez vainqueur d’une bagarre, votre adversaire attendrait probablement l’heure de sa revanche. Commencez donc par essayer de discuter pour éviter d’en venir aux mains (Proverbes 15:1). Si vos paroles sont inefficaces, éloignez-​vous, en courant s’il le faut, pour fuir l’affrontement violent. Souvenez-​vous qu’“un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort”. (Ecclésiaste 9:4.) En dernier ressort, protégez-​vous et défendez-​vous de toutes les manières raisonnables possibles. — Romains 12:18.

Parlez-​en à vos parents. Les adolescents “racontent rarement à leurs parents ce qui les terrorise à l’école, de peur que ces derniers les croient lâches ou les grondent de n’être pas capables d’affronter les brutalités”. (La solitude des enfants [angl.].) Pourtant, l’intervention des parents est souvent la seule façon de mettre fin aux difficultés.

Priez Dieu. Dieu ne garantit pas que la souffrance physique vous sera épargnée. En revanche, il peut vous donner le courage d’affronter les brutalités et la sagesse nécessaire pour calmer les esprits échauffés. — Jacques 1:5.

[Illustration, page 151]

Beaucoup de jeunes sont tourmentés par leurs camarades.

[Illustration, page 154]

Le railleur veut s’amuser de votre détresse. Rendre la pareille ou fondre en larmes peut même l’encourager à vous harceler davantage.

[Illustration, page 156]

Lorsqu’on vous taquine, essayez de le prendre avec humour.

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