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Tirez profit de l’École du ministère théocratique
be leçon 9 p. 111-p. 114 § 3

LEÇON 9

Modulation

Que devez-​vous faire ?

Variez le son de votre voix. Dans cette leçon, nous examinerons les variations de volume, de débit et de ton.

Pourquoi est-​ce important ?

Une bonne modulation donne de la vie à un discours, fait naître des sentiments et pousse à l’action.

Un manque de modulation risque de donner l’impression que vous n’êtes pas intéressé par le sujet que vous traitez.

LE FAIT d’accentuer simplement les mots et les expressions clés aide l’auditoire à comprendre ce que vous dites. Mais si vous apprenez à maîtriser les variations d’ensemble, de volume, de débit et de ton, votre exposé sera beaucoup plus agréable à écouter. Sans compter que les assistants pourront discerner les sentiments que vous inspirent les pensées que vous exprimez. Or, votre perception de la matière de l’exposé peut influencer la façon dont ils l’apprécieront. Cela est vrai, que vous preniez la parole depuis l’estrade ou que vous vous adressiez à une personne dans le cadre du ministère.

La voix humaine est un instrument merveilleux, aux possibilités étendues. Bien utilisée, elle peut donner de la vie à un discours, toucher le cœur, faire naître des sentiments et pousser à l’action. Toutefois, on ne peut y arriver simplement en notant sur une feuille les endroits où il faut varier le volume, changer de débit ou de ton. La modulation qui découlera de ces indications sonnera faux. Au lieu de donner de la vie et du relief à votre exposé, vous risquez de mettre votre auditoire mal à l’aise. Le bon usage de la modulation vient du cœur.

Utilisée à bon escient, la modulation n’attirera pas l’attention sur l’orateur. Au contraire, elle aidera l’auditoire à s’imprégner de l’esprit du sujet traité.

Adaptez le volume de votre voix. Une manière de varier votre expression orale est d’adapter le volume de votre voix. Il ne s’agit pas de l’augmenter et puis de le réduire de manière régulière et monotone. Vous ne feriez qu’altérer le sens de votre message. Si vous augmentez trop souvent le volume de votre voix, le résultat sera déplaisant.

Le volume de votre voix devrait être approprié au contenu de votre discours. Si vous lisez une injonction, telle que celles exprimées en Révélation 14:6, 7 ou Révélation 18:4, ou l’expression d’une ferme conviction, comme celle consignée en Exode 14:13, 14, il est tout à fait approprié d’accroître le volume de votre voix en conséquence. De même, si vous lisez dans la Bible un message de condamnation sévère, par exemple celui contenu en Jérémie 25:27-38, une variation de volume fera ressortir des expressions par rapport à d’autres.

Tenez compte également de votre objectif. Désirez-​vous pousser vos auditeurs à l’action ? Voulez-​vous faire ressortir les points principaux de votre exposé ? Augmenter le volume de votre voix vous y aidera, si vous n’en abusez pas. Toutefois, agir simplement sur le volume de votre voix peut vous faire manquer votre objectif. Dans quel cas ? Si ce que vous dites requiert un ton chaleureux et du sentiment, et non du volume. Nous examinerons ce point lors de la leçon 11.

Employée avec discernement, une baisse de volume peut stimuler la curiosité de votre auditoire, mais il faut généralement augmenter l’intensité de votre ton aussitôt après. En associant un volume bas à un ton plus intense, on peut traduire l’inquiétude ou la peur. On peut parler d’une voix plus modérée pour faire comprendre que ce qu’on est en train de dire a une importance secondaire par rapport à ce qui précède ou à ce qui suit. Toutefois, si le volume de votre voix est toujours bas, cela pourra être perçu comme de l’incertitude, ou un manque de conviction de votre part, ou encore un manque d’intérêt pour le sujet. Par conséquent, il vaut mieux ne pas parler trop souvent sur un ton très bas.

Changez de débit. Dans la conversation de tous les jours, les mots sortent spontanément tandis que nous exprimons nos pensées. Lorsque nous sommes excités, nous avons tendance à parler rapidement. Quand nous voulons que les autres retiennent exactement ce que nous leur disons, nous adoptons un débit plus posé.

Toutefois, peu d’orateurs débutants varient leur débit. Pourquoi ? Parce qu’ils attachent beaucoup d’importance à la formulation de leurs phrases, qu’ils écrivent souvent intégralement. Et même lorsqu’ils n’ont pas de texte intégralement rédigé sous les yeux, il n’est pas rare qu’ils aient appris leurs phrases par cœur, ce qui entraîne une certaine monotonie dans le débit. En apprenant à parler sur la base d’un plan, il est possible de corriger ce défaut.

Évitez d’accélérer brusquement votre débit, comme un chat qui déguerpirait à la vue d’un chien. Et ne parlez pas si rapidement que votre diction en souffre.

Pour réussir à varier votre débit, ne vous contentez pas d’accélérer et de ralentir à intervalles réguliers ; autrement, au lieu de mettre en valeur les idées exposées, cela brouillera votre texte. Il est préférable d’adapter les changements de votre débit à ce que vous êtes en train de dire, aux sentiments que vous voulez faire passer et à votre objectif. Présentez votre exposé avec un débit modéré. Pour traduire l’excitation, parlez plus rapidement, tout comme vous le feriez dans la vie de tous les jours. Cela est valable également lorsque vous énoncez des idées de moindre importance ou quand vous racontez des événements dont les détails ne sont pas essentiels. Vous donnerez ainsi à votre exposé davantage de relief et éviterez de le présenter de manière trop soutenue. Par contre, les arguments plus importants, les points principaux et les moments forts de votre exposé nécessitent généralement de ralentir votre débit.

Variez votre ton. Imaginez que quelqu’un joue d’un instrument de musique pendant environ une heure. Durant tout ce temps, il ne joue qu’une seule note, d’abord très fort, puis doucement, tantôt de manière saccadée, tantôt en la tenant longuement. Il varie le volume et le rythme, mais, parce qu’il ne change pas de note, la “ musique ” obtenue n’a rien de plaisant. De même, si nous adoptons un ton monocorde, notre voix ne sera pas agréable à entendre.

On notera que les variations de ton n’ont pas le même effet dans toutes les langues. Dans une langue à tons, comme le chinois, changer de ton peut modifier la signification d’un mot. Néanmoins, même dans ce genre de langue, il existe certains moyens pour agrémenter son expression orale. On peut s’efforcer d’améliorer l’amplitude de sa voix en gardant les mêmes hauteurs relatives pour les différents tons. Ainsi, il est possible de placer les tons ascendants plus haut et les tons descendants plus bas.

Même dans le cas des langues qui ne sont pas à tons, une variation de tonalité permet d’exprimer toutes sortes d’idées. Par exemple, en augmentant légèrement le ton et le volume de la voix dans une mesure semblable, on peut accentuer un mot ou une expression clés. Changer de ton peut aussi être un moyen de traduire l’ampleur d’une taille ou d’une distance. On emploie parfois une intonation ascendante à la fin d’une phrase pour marquer qu’il s’agit d’une question, bien que dans certaines langues ce soit l’intonation descendante qui est utilisée.

L’excitation et l’enthousiasme peuvent être exprimés par un ton plus élevé (dans le cas d’une langue à tons, cela exige une plus grande amplitude de voix encore), la tristesse et l’inquiétude par un ton plus bas (ou dans une langue à tons, par une amplitude de voix plus réduite). Les émotions mentionnées ici aident l’orateur à toucher le cœur de ceux auxquels il s’adresse. Lorsque vous souhaitez exprimer l’une d’entre elles, ne vous contentez pas seulement d’en parler. Servez-​vous de votre voix pour montrer que vous la ressentez également.

Par où commencer ? À quel moment la modulation entre-​t-​elle en jeu ? Dès que vous choisissez les matériaux de votre exposé. Si vous n’y mettez que des arguments ou que des exhortations, vous aurez peu d’occasions de varier votre expression. Par conséquent, analysez votre texte et assurez-​vous qu’il s’y trouve tous les ingrédients requis pour présenter un exposé contrasté et instructif.

Supposons qu’à un moment de votre exposé vous ayez le sentiment que votre présentation traîne en longueur et manque de vie. Que faire ? Changez l’énoncé de vos idées. Comment ? Au lieu de continuer à parler, vous pouvez inviter l’auditoire à ouvrir la Bible et à suivre la lecture d’un verset. Ou bien vous pouvez transformer une affirmation en question, et la faire suivre d’une pause d’accentuation. Insérez une illustration simple. Ce sont autant de techniques utilisées par les orateurs expérimentés. Mais quelle que soit votre expérience, vous pouvez utiliser ces suggestions quand vous préparez votre exposé.

Dans un discours, on peut ainsi comparer la modulation à une épice. Si vous la choisissez bien et que vous en mettiez la bonne quantité, votre exposé offrira toute sa saveur et fera les délices de votre auditoire.

COMMENT FAIRE

  • Adaptez le volume de votre voix lorsque vous lisez une injonction, que vous exprimez une ferme conviction ou un message de condamnation. Accordez l’attention voulue aux parties de votre exposé qui doivent être exprimées avec davantage de force.

  • Changez de débit en parlant plus rapidement lorsque vous abordez des points de moindre importance, et plus lentement pour les arguments importants et les points principaux. Pour traduire l’excitation, parlez rapidement.

  • Variez votre ton, si nécessaire, pour exprimer des sentiments et toucher le cœur de l’auditoire. Dans le cas d’une langue à tons, élargissez ou réduisez l’amplitude de votre voix.

  • La modulation entre en jeu dès que vous choisissez les matériaux de votre exposé.

EXERCICES : 1) Lisez mentalement 1 Samuel 17:17-53 en notant les passages où il convient de varier le volume, le débit et le ton. Ensuite, relisez à haute voix de manière expressive, mais sans excès. Recommencez plusieurs fois. 2) Pour améliorer la flexibilité de votre voix, lisez à haute voix les versets 48 à 51 aussi rapidement que vous le pouvez sans buter sur les mots. Sans négliger l’articulation, relisez ces versets plusieurs fois, en augmentant à chaque fois votre débit. Puis lisez cette même portion aussi lentement que possible, posément. Enfin, alternez accélération et ralentissement jusqu’à ce que vous puissiez faire de votre voix ce que vous voulez.

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