BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • it-2 « Manassé »
  • Manassé

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Manassé
  • Étude perspicace des Écritures (volume 2)
  • Document similaire
  • Manassé
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Manassites
    Étude perspicace des Écritures (volume 2)
  • Manassites
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • “ Il adoucit la face de Jéhovah ”
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2011
Plus…
Étude perspicace des Écritures (volume 2)
it-2 « Manassé »

MANASSÉ

(Celui qui rend oublieux, Celui qui fait oublier).

1. Fils premier-né de Joseph et petit-fils de Jacob. Après que Joseph eut été établi administrateur des vivres en Égypte, Pharaon lui donna pour femme Asnath, fille de Potiphéra le prêtre d’Ôn, et elle lui enfanta deux fils, Manassé et Éphraïm. Joseph appela son premier-né Manassé parce que, déclara-t-il : “ Dieu m’a fait oublier tout mon malheur et toute la maison de mon père. ” — Gn 41:45, 50-52.

Quand Jacob bénit Manassé et Éphraïm, il persista à poser sa main droite sur Éphraïm et sa main gauche sur Manassé, faisant ainsi passer le cadet, Éphraïm, avant Manassé (Gn 48:13-20). Ce geste indiquait qu’Éphraïm deviendrait plus grand que Manassé.

Manassé eut des fils d’une concubine syrienne (1Ch 7:14), et Joseph vécut assez longtemps pour voir les fils de Makir le fils de Manassé. — Gn 50:22, 23.

2. Tribu d’Israël issue de Manassé, fils de Joseph, et composée de sept familles tribales. Un an environ après la sortie d’Égypte, le nombre des hommes robustes de Manassé qui avaient plus de 20 ans s’élevait à 32 200 (Nb 1:34, 35). Parmi eux figurait sans aucun doute Gaddi, un des dix hommes qui ramenèrent des nouvelles négatives après avoir exploré la Terre promise (Nb 13:1, 2, 11, 25-33). Lors d’un deuxième recensement effectué près de 40 ans plus tard, le nombre des hommes enregistrés dans la tribu atteignait 52 700, soit 20 200 de plus qu’en Éphraïm (Nb 26:28-34, 37). Par conséquent, lorsque Moïse parla des “ dizaines de milliers d’Éphraïm ”, mais des “ milliers de Manassé ”, il faisait sans doute référence au rôle inférieur futur de Manassé. — Dt 33:17.

Dans le désert, sous la conduite de son chef Gamaliel le fils de Pedahtsour, la tribu de Manassé campait à l’O. du tabernacle, avec Éphraïm et Benjamin. Cette division de trois tribus était la troisième dans l’ordre de marche. — Nb 1:10, 16 ; 2:18-24 ; 7:54 ; 10:23.

Ses conquêtes des deux côtés du Jourdain. Quand les Israélites vainquirent Sihôn et Og, rois amorites, Moïse octroya le pays conquis aux Rubénites, aux Gadites et à la moitié de la tribu de Manassé à condition que ces tribus participent à la conquête du territoire à l’O. du Jourdain (Nb 32:20-33 ; 34:14, 15 ; Dt 29:7, 8). Il semble que la partie nord du territoire à l’E. du Jourdain fut conquise dans une large mesure grâce aux Manassites, puisque des terres furent prises par Yaïr, Nobah et “ les fils de Makir ”. C’est pourquoi Moïse leur assigna cette région. — Nb 32:39-42 ; Dt 3:13-15 ; 1Ch 2:21, 22.

Par la suite, des hommes de “ la demi-tribu de Manassé ” qui avaient reçu leur héritage traversèrent effectivement le Jourdain et prirent part à la conquête du pays à l’O. (Jos 1:12-18 ; 4:12.) Ils figuraient également parmi ceux qui étaient rassemblés vis-à-vis du mont Guerizim quand Josué “ lut à haute voix toutes les paroles de la loi, la bénédiction et la malédiction ”. (Dt 27:12 ; Jos 8:33, 34.) Sous la conduite de Josué, les Israélites brisèrent la force des Cananéens en battant 31 rois en l’espace de six ans environ (Jos 12:7-24). Alors, bien que le pays ne soit pas encore entièrement conquis, Josué le partagea en parts d’héritage, aidé du grand prêtre Éléazar et des représentants de dix tribus (dont le Manassite Hanniël le fils d’Éphod) désignés par Dieu. — Nb 34:17, 23 ; Jos 13:1-7.

Son héritage territorial. Une moitié de la tribu de Manassé avait bien sûr déjà reçu son héritage à l’E. du Jourdain. Il comprenait Bashân et une partie de Guiléad (Jos 13:29-31). Au S. se trouvait Gad, la ville frontière étant Mahanaïm (Jos 13:24-26, 30). Cette région était principalement un haut plateau, d’une altitude moyenne de quelque 610 m. C’est là que se trouvaient Golân, une des six villes de refuge, et Béeshtera (Ashtaroth), une autre ville lévitique. — Jos 20:8, 9 ; 21:27 ; 1Ch 6:71.

L’autre moitié des Manassites reçut pour héritage un territoire à l’O. du Jourdain (Jos 17:2, 5). Celui-ci était limité au S. par Éphraïm, au N.-O. par Asher, au N.-E. par Issakar et à l’O. par la Méditerranée. En partant de Mikmethath, la frontière entre Éphraïm et Manassé allait jusqu’à Tappouah, se prolongeait le long du ouadi de Qana et prenait fin à la Méditerranée (voir Jos 16:5-8 ; 17:7-10). Alors que les Éphraïmites avaient des villes-enclaves en Manassé, les Manassites en reçurent dans Issakar et dans Asher (Beth-Shéân, Yibléam, Dor, En-Dor, Taanak et Meguiddo, avec les localités qui en dépendaient) (Jos 16:9 ; 17:11). Les Manassites ne parvinrent pas à chasser les Cananéens de ces villes-enclaves, mais, avec le temps, ils les assujettirent au travail forcé (Jos 17:11-13 ; Jg 1:27, 28 ; voir aussi 1Ch 7:29). Deux de ces villes-enclaves, Taanak (Aner ?) et Yibléam (Biléam ou Gath-Rimmôn ?), furent assignées aux Lévites qehathites. — Jos 21:25, 26 ; 1Ch 6:70.

Son histoire. Une fois la répartition du pays terminée, Josué bénit les hommes de Ruben, de Gad et de “ la demi-tribu de Manassé ” établie à l’E., et les encouragea à continuer de servir Jéhovah (Jos 22:1-8). Ils quittèrent Shilo, se rendirent au Jourdain, puis construisirent un autel près du fleuve. Cet acte faillit provoquer une guerre civile, car les autres tribus crurent qu’il s’agissait d’un acte d’infidélité et de rébellion. Toutefois, l’affaire fut réglée pacifiquement quand il fut expliqué que l’autel avait été érigé, non à des fins sacrificielles, mais en mémorial de fidélité à Jéhovah. — Jos 22:9-31.

Plus tard, Jéhovah utilisa le juge manassite Guidéôn pour délivrer les Israélites de l’oppression madianite (Jg 6:11-16, 33-35 ; 7:23 ; 8:22). Yiphtah fut vraisemblablement encore un autre juge de la tribu de Manassé. C’est durant sa judicature qu’Israël fut libéré du harcèlement des Ammonites. — Jg 11:1, 32, 33.

À un moment au cours du règne de Saül, premier roi d’Israël, les Rubénites, les Gadites et “ la demi-tribu de Manassé ” de l’E. remportèrent une victoire décisive sur les Hagrites et leurs alliés (1Ch 5:10, 18-22). Dans cette même période, des Manassites, parmi lesquels des hommes d’une valeur exceptionnelle, abandonnèrent Saül et se rallièrent à David (1Ch 12:19-21). Après la mort de Saül et de son successeur, Ish-Bosheth, 18 000 Manassites de l’O. du Jourdain et des milliers d’autres de l’E. se rendirent à Hébrôn pour faire David roi sur tout Israël (1070 av. n. è.). — 1Ch 12:31, 37, 38.

Des années plus tard, après les réformes religieuses importantes entreprises par le roi judéen Asa, ‘ quand ils virent que Jéhovah son Dieu était avec lui ’, de nombreux Manassites désertèrent le royaume du Nord (2Ch 15:8, 9). Lors d’une grande assemblée qui eut lieu dans la 15e année du règne d’Asa (963 av. n. è.), ils se joignirent aux autres assistants afin de contracter une alliance pour rechercher Jéhovah (2Ch 15:10, 12). De même, au cours du règne du roi judéen Hizqiya (745-717 av. n. è.), beaucoup de Manassites se moquèrent des messagers que celui-ci envoyait pour qu’on vienne à Jérusalem célébrer la Pâque, mais d’autres acceptèrent de s’humilier et répondirent à l’invitation. Ces derniers participèrent ensuite à la destruction de tout ce qui était lié à l’idolâtrie. — 2Ch 30:1, 10, 11, 18 ; 31:1.

Auparavant (vers 760 av. n. è.), Tiglath-Piléser (Tilgath-Pilnéser) III avait emmené en exil les Manassites qui vivaient à l’E. du Jourdain (1Ch 5:23-26). À peu près à la même époque, il semble que des luttes tribales opposaient Éphraïm et Manassé. Mais les deux tribus étaient unies dans leur opposition à Juda. — Is 9:20, 21.

Près d’un siècle après la disparition du royaume des dix tribus, le roi judéen Yoshiya poussa sa destruction des autels, des autels à encens, des poteaux sacrés et des images, tous objets du faux culte, jusque dans les lieux dévastés de Manassé et dans d’autres régions en dehors de Juda (à partir de 648 av. n. è.). Ce roi judéen fit également réparer le temple ; les travaux furent financés grâce aux contributions offertes par des Israélites de différentes tribus, dont Manassé. — 2Ch 34:1-11.

Après le retour de l’exil à Babylone (537 av. n. è.), quelques Manassites résidèrent à Jérusalem. — 1Ch 9:1-3.

Dans la vision d’Ézékiel, le pays assigné à Manassé se trouvait entre celui de Naphtali et celui d’Éphraïm (Éz 48:4, 5). Manassé figure également parmi les tribus de l’Israël spirituel. — Ré 7:6.

3. Nom figurant dans le texte massorétique en Juges 18:30 à cause d’une modification de scribe. Le récit concerne l’apostasie danite, et on lit dans la Traduction du monde nouveau que “ Yonathân le fils de Guershom le fils de Moïse, lui et ses fils devinrent prêtres pour la tribu des Danites ”. (Voir aussi Da ; Jé ; Os ; Pl ; Syn ; TOB.) Des scribes juifs ajoutèrent une lettre suspendue (noun = n) entre les deux premières lettres du nom original en hébreu de façon à donner “ de Manassé ” au lieu de “ de Moïse ”, faisant cela par égard pour Moïse. Les scribes cherchèrent ainsi à dissimuler l’opprobre ou l’ignominie qui pouvait être jeté sur le nom de Moïse à cause de l’action de Yonathân. En plus de figurer dans le texte massorétique modifié, “ de Manassé ” se trouve dans le Vaticanus 1209 de la Septante et dans la Peshitta. On trouve par contre “ de Moïse ” dans l’Alexandrinus de la Septante et dans la Vulgate en Juges 18:30.

4. Roi de Juda, fils et successeur de Hizqiya (2R 20:21 ; 2Ch 32:33). La mère de Manassé était Hephtsibah. Il avait 12 ans quand il monta sur le trône ; il était le 14e roi de Juda après David et régna pendant 55 ans (716-662 av. n. è.) à Jérusalem (2R 21:1). Il fit ce qui est mauvais aux yeux de Jéhovah, reconstruisant les hauts lieux que son père avait détruits, dressant des autels à Baal, adorant “ toute l’armée des cieux ” et bâtissant des autels de la fausse religion dans deux cours du temple. Il fit passer ses fils par le feu, pratiqua la magie, employa la divination et encouragea les pratiques spirites. En outre, Manassé mit dans la maison de Jéhovah l’image taillée du poteau sacré qu’il avait fait. Il entraîna Juda et Jérusalem “ à agir plus mal que les nations que Jéhovah avait anéanties de devant les fils d’Israël ”. (2R 21:2-9 ; 2Ch 33:2-9.) Jéhovah envoya des prophètes, mais ils ne furent pas écoutés. De plus, Manassé se rendit coupable de verser le sang innocent en grande quantité (2R 21:10-16), dont, d’après la littérature rabbinique, celui d’Isaïe qui aurait été scié sur l’ordre de Manassé. — Voir Hé 11:37.

Manassé fut puni pour n’avoir pas prêté attention au message de Jéhovah : le roi d’Assyrie l’emmena en captivité à Babylone, une de ses villes royales (2Ch 33:10, 11). ‘ Manassé de Juda ’ est mentionné sur une liste du roi d’Assyrie Ésar-Haddôn énumérant 22 “ rois [...] du pays de Hatti au bord de la mer et en pleine mer ” qui payaient tribut. Il est également cité sur une liste de rois tributaires d’Assourbanipal. — Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, par J. Briend et M.-J. Seux, Paris, 1977, p. 128, 132.

Pendant sa captivité, Manassé se repentit, s’humilia et pria Jéhovah. Dieu entendit sa demande de faveur et lui redonna la royauté à Jérusalem (2Ch 33:12, 13). Après cela, Manassé “ bâtit une muraille extérieure pour la Cité de David ”, plaça des chefs militaires dans les villes fortifiées de Juda et enleva de la maison de Jéhovah les dieux étrangers et l’idole, ainsi que les autels qu’il avait bâtis “ dans la montagne de la maison de Jéhovah et dans Jérusalem ”. Manassé prépara l’autel de Jéhovah et se mit à sacrifier dessus, encourageant la nation à servir elle aussi Jéhovah. Cependant le peuple sacrifiait encore sur les hauts lieux, mais à Jéhovah (2Ch 33:14-17). À la mort de Manassé, son fils Amôn lui succéda sur le trône. — 2Ch 33:20.

5. Israélite “ parmi les fils de Pahath-Moab ”, au nombre de ceux qui avaient accepté des femmes étrangères et qui les renvoyèrent avec leurs “ fils ” aux jours d’Ezra. — Esd 10:30, 44.

6. Autre Israélite, “ parmi les fils de Hashoum ”, au nombre de ceux qui congédièrent leurs femmes étrangères à cause de la prise de position zélée d’Ezra en faveur du culte pur. — Esd 10:33, 44.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager