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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 22-24

ABSALOM

(père de paix).

Troisième des six fils de David nés à Hébron. Sa mère était Maacah, fille de Talmaï, roi de Guéschur (II Sam. 3:3-5). Absalom eut lui-​même trois fils et une fille (II Sam. 14:27), mais d’après II Samuel 18:18, il semble que ses fils soient morts très jeunes. L’Abischalom de I Rois 15:2, 10 est sans nul doute Absalom. — Voir II Chroniques 11:20, 21.

Les membres de la famille d’Absalom se distinguaient par leur physique attrayant. Lui-​même était d’une grande beauté qui était louée dans tout le pays. Lorsque, chaque année, Absalom rasait sa chevelure abondante (rendue sans doute plus lourde encore par l’addition d’huile ou de parfum), elle pesait quelque 200 sicles (soit environ 2,3 kg). Sa sœur Tamar était, elle aussi, très belle, et sa fille, qui portait le même nom que sa tante, “était une femme de très belle apparence”. (II Sam. 14:25-27; 13:1.) Loin d’être une source de bienfaits, leur beauté fut plutôt à l’origine d’événements regrettables qui causèrent une très grande peine à David, le père d’Absalom, ainsi qu’à d’autres personnes et qui provoquèrent des troubles très graves dans la nation.

LE MEURTRE D’AMNON

La beauté de Tamar, sœur d’Absalom, fit naître la passion chez Amnon, son demi-frère. Feignant d’être malade, celui-ci fit en sorte qu’on envoyât Tamar chez lui pour qu’elle lui fasse un gâteau, après quoi il la viola. Puis, sa passion s’étant transformée en une haine méprisante, Amnon jeta Tamar à la rue. Celle-ci déchira la tunique rayée qui l’identifiait à une fille vierge du roi et elle se mit de la cendre sur la tête. Absalom, qui la rencontra dans cet état, comprit rapidement la situation et soupçonna aussitôt Amnon, montrant par là qu’il s’était rendu compte de la passion de son demi-frère. Toutefois, il ordonna à sa sœur de ne pas porter d’accusation contre Amnon et il l’emmena chez lui où elle demeura. — II Sam. 13:1-20.

C’est donc Absalom, son frère, et non son père, qui prit soin de Tamar. Mais, selon John Kitto, cela était tout à fait conforme à la coutume orientale qui voulait que, dans la famille d’un polygame, les enfants de la même mère soient étroitement unis et que les filles “reçoivent une attention et une protection spéciales de la part de leur frère qui, (...) pour tout ce qui touche leur sécurité et leur honneur, est davantage consulté que le père lui-​même”. (Kitto’s Daily Bible Illustrations, Saül, David, p. 384.) Des siècles auparavant, quand Dinah fut déshonorée, ce furent Lévi et Siméon, deux de ses frères, qui décidèrent de la venger. — Gen 34:25.

Ayant appris l’humiliation de sa fille, David entra dans une grande colère, mais, peut-être parce qu’aucune accusation directe ou formelle appuyée par des preuves ou des témoins ne fut portée contre Amnon, il n’intenta aucune action judiciaire contre le coupable (Deut. 19:15). De son côté, Absalom a peut-être préféré ne pas faire état de la transgression de la loi lévitique par Amnon (Lév. 18:9; 20:17), afin d’éviter une publicité fâcheuse autour de sa famille et de son nom. Il haïssait mortellement Amnon, mais il sut se maîtriser devant les autres, attendant l’occasion favorable pour se venger comme il l’entendait (comparez avec Proverbes 26:24-26; Lévitique 19:17). À partir de là, la vie d’Absalom ne fut plus qu’une suite d’actions perfides qui occupent la majeure partie des sept chapitres suivants du second livre de Samuel. — II Sam. 13:21, 22.

Deux années passèrent, puis vint l’époque de la tonte des moutons, ce qui donnait lieu à des réjouissances. Absalom organisa alors un festin à Baal-Hazor, à environ 30 kilomètres au nord de Jérusalem, et il y invita les fils du roi ainsi que David lui-​même. Quand son père déclina son invitation, Absalom insista pour qu’il envoie à sa place Amnon, son fils premier-né (Prov. 10:18). Au cours du festin, quand Amnon fut “mis en gaieté par le vin”, Absalom ordonna à ses serviteurs de le tuer. Les autres fils de David retournèrent à Jérusalem, et Absalom s’exila chez son grand-père syrien, dans le royaume de Guéschur, à l’est de la mer de Galilée (II Sam. 13:23-38). Comme le prophète Nathan l’avait annoncé, “l’épée” était entrée dans la “maison” de David et elle allait y rester durant tout le reste de sa vie. — II Sam. 12:10.

DE NOUVEAU EN FAVEUR

Quand trois années eurent atténué la douleur causée par la perte de son fils premier-né, David éprouva le vif désir de revoir Absalom. Lisant dans les pensées de son oncle et roi, Joab usa d’un stratagème pour l’amener à accorder, sous condition, son pardon à Absalom et à lui permettre de revenir en Israël, sans toutefois l’autoriser à paraître à la cour royale (II Sam. 13:39; 14:1-24). Absalom supporta son état d’exclu pendant deux ans, puis il commença à manœuvrer pour obtenir le pardon inconditionnel de son père. Comme Joab, fonctionnaire à la cour du roi, refusait de venir le voir, il ordonna à ses serviteurs d’incendier le champ d’orge de Joab. Quand celui-ci, indigné, vint le voir, Absalom lui déclara qu’il désirait que le roi prenne une décision définitive et, ajouta-​t-​il, “s’il y a quelque faute en moi, il devra alors me mettre à mort”. Après que Joab eut fait part de la requête d’Absalom à David, celui-ci reçut son fils, qui se prosterna alors devant lui pour montrer sa soumission totale, et il l’embrassa en signe de pardon absolu. — II Sam. 14:28-33.

PERFIDIE D’ABSALOM

Cependant, ces cinq années de séparation d’avec son père avaient manifestement fait disparaître chez Absalom tout sentiment filial (comparez avec II Timothée 3:3). En outre, il se peut que la fréquentation pendant trois années d’une cour royale païenne ait exercé sur lui une influence néfaste et l’ait rendu ambitieux. Absalom se croyait peut-être destiné à monter sur le trône du fait que, par sa mère comme par son père, sa famille était de “sang royal”. Il est également possible que Kiléab (Daniel), deuxième fils de David, fût mort, car on ne parle plus de lui après sa naissance. Dans ce cas, Absalom était l’aîné des fils vivants de David (II Sam. 3:3; I Chron. 3:1). Cependant, c’est après la naissance d’Absalom que Dieu promit à David de lui susciter une postérité qui hériterait du trône. Absalom aurait donc dû savoir qu’il n’avait pas été choisi par Dieu pour exercer la royauté (II Sam. 7:12). En tout cas, dès qu’il eut retrouvé son rang royal, Absalom s’engagea dans une campagne politique sournoise. Avec une habileté consommée, il feignit de se préoccuper vivement du bien-être du peuple et se présenta comme un ‘homme du peuple’ généreux. Il avait soin de laisser entendre aux Israélites, notamment à ceux qui n’étaient pas de la tribu de Juda, que le tribunal du roi se désintéressait de leurs problèmes et qu’il aurait fallu un juge ayant ses qualités. — II Sam. 15:1-6.

On ne peut fournir une explication certaine de la phrase “au bout de quarante ans” que l’on trouve en II Samuel 15:7. La version syriaque et d’autres versions anciennes donnent “quatre ans” au lieu de “quarante ans”. Mais si l’on compte ces “quatre ans” à partir du jour où il retrouva complètement la faveur de David (II Sam. 14:28), il aurait alors attendu six années avant d’accomplir le vœu dont il parle. Cela n’est pas vraisemblable. Puisque, après les événements que nous sommes en train de considérer, il y eut encore, avant la fin du règne de David, une famine de trois ans, une guerre avec les Philistins et la tentative d’Adonijah pour s’emparer du trône, il est évident que le point de départ des “quarante ans” dont parle le rédacteur se situe avant le début du règne de quarante ans de David. Il entendait probablement que quarante années s’étaient écoulées depuis la première onction de David par Samuel. Dans ce cas, Absalom était encore effectivement un “jeune homme” à ce point du récit, car il était né entre 1077 et 1070 avant notre ère.

Très satisfait d’avoir gagné de nombreux partisans dans tout le royaume, Absalom invoqua un prétexte et obtint de son père, qui n’avait alors qu’environ soixante ans, l’autorisation de se rendre à Hébron, la première capitale de Juda. Là il prépara promptement une vaste conspiration pour s’emparer du trône et, dans ce but, il organisa un réseau d’espions dans tout le royaume pour se faire proclamer roi. Après avoir offert des sacrifices pour demander à Dieu de bénir son règne, Absalom obtint l’appui d’Ahithophel, le conseiller le plus respecté de son père. Dès lors, un grand nombre d’hommes se rangèrent du côté d’Absalom. — II Sam. 15:7-12.

Confronté à une crise très grave et s’attendant à une attaque de grande envergure, David décida de quitter le palais avec toute sa maisonnée, bien qu’il pût compter sur le soutien loyal de nombreux hommes fidèles, tels qu’Abiathar et Zadoc, les principaux prêtres. Il renvoya ces deux hommes à Jérusalem, afin qu’ils lui servent d’agents de liaison. Tandis que David gravissait nu-pieds la montée des Oliviers, la tête couverte et en pleurant, Huschaï, son “compagnon”, vint à sa rencontre. Il l’envoya lui aussi à Jérusalem pour qu’il fasse échouer le conseil d’Ahithophel (II Sam. 15:13-37). Serré de près par des opportunistes, dont l’un recherchait sa faveur et l’autre, aveuglé par l’esprit de parti, exhalait toute la haine qu’il avait accumulée, le roi David, par sa douce résignation et par son refus de rendre le mal pour le mal, offrait un contraste frappant avec son fils Absalom. Il rejeta la requête d’Abischaï qui voulait traverser et “enlever la tête” de Schiméï parce que celui-ci appelait le mal sur David et lui lançait des pierres. Il tint ce raisonnement: “Voici que mon propre fils, qui est sorti de mes parties internes, cherche mon âme; et combien plus maintenant un Benjamite! Laissez-​le, pour qu’il appelle le mal, car Jéhovah le lui a dit! Peut-être Jéhovah verra-​t-​il de son œil et Jéhovah me rendra-​t-​il vraiment le bien au lieu de sa malédiction d’aujourd’hui.” — II Sam. 16:1-14.

Absalom, qui occupait Jérusalem et le palais, accepta la défection apparente d’Huschaï non sans s’être moqué au préalable de celui qui avait été le “compagnon” fidèle de David. Puis, sur le conseil d’Ahithophel, Absalom eut, aux yeux de tous, des relations avec les concubines de son père, ce qui était la preuve de sa rupture complète avec lui et de sa résolution inébranlable à garder le trône (II Sam. 16:15-23). C’est ainsi que se réalisait la seconde partie de la déclaration prophétique divinement inspirée de Nathan. — II Sam. 12:11.

Ahithophel pria alors Absalom de lui permettre de lever une armée et de poursuivre David cette même nuit, afin de le frapper à mort avant qu’il ne puisse rassembler lui-​même une armée. Cela plut à Absalom, mais il jugea sage d’entendre l’avis d’Huschaï. Comprenant que David devait gagner du temps, Huschaï fit une description très vivante de la situation, peut-être pour jouer sur l’absence éventuelle de réel courage chez Absalom (jusque-​là Absalom s’était montré plus arrogant et rusé que brave) et sur sa vanité. Huschaï lui conseilla de prendre d’abord le temps de rassembler une immense armée qu’Absalom commanderait lui-​même. Par la providence divine, Absalom préféra le conseil d’Huschaï à celui d’Ahithophel, ce qui amena sans doute ce dernier à juger que la révolte n’avait désormais aucune chance d’aboutir. Ahithophel se suicida. — II Sam. 17:1-14, 23.

Par précaution, Huschaï envoya un message à David pour l’informer du conseil d’Ahithophel. Malgré tous les efforts d’Absalom pour se saisir des messagers clandestins, David reçut l’avertissement. Il passa le Jourdain et se rendit dans les collines de Galaad, jusqu’à Mahanaïm (dont Isch-Boscheth avait fait sa capitale). Là il reçut des témoignages de générosité et de bienveillance. En prévision de la guerre, David organisa son armée de plus en plus nombreuse en trois divisions commandées par Joab, Abischaï et Ittaï le Guittite. Pressé par ses compagnons de rester dans la ville, où sa présence serait plus précieuse, David accepta. Il manifesta une nouvelle fois son étonnante miséricorde envers Absalom en donnant devant tous cet ordre à ses trois capitaines: “Traitez avec douceur le jeune Absalom, par égard pour moi.” — II Sam. 17:15 à 18:5.

LA BATAILLE DÉCISIVE ET LA MORT D’ABSALOM

La bataille eut lieu dans la forêt d’Éphraïm où l’armée rassemblée depuis peu par Absalom subit une défaite cuisante face aux guerriers expérimentés de David. Alors qu’il s’enfuyait, monté sur un mulet royal, Absalom passa sous les basses branches d’un grand arbre. Il se prit probablement la tête dans une branche fourchue, si bien qu’il resta suspendu à l’arbre. L’homme qui rapporta à Joab dans quelle situation il avait vu Absalom déclara qu’il ne désobéirait pas à l’ordre de David en tuant Absalom, pas même pour “mille pièces d’argent”. Mais Joab n’eut pas les mêmes scrupules. Il enfonça trois dards dans le cœur d’Absalom, après quoi dix hommes de Joab se joignirent à leur chef pour partager la responsabilité de la mort d’Absalom. Le corps de celui-ci fut ensuite jeté dans une cavité qu’ils recouvrirent d’un monceau de pierres, indiquant par là qu’Absalom ne méritait pas une sépulture. — II Sam. 18:6-17; comparez avec Josué 7:26; 8:29.

Quand des messagers rejoignirent David à Mahanaïm, il demanda avant toute autre chose des nouvelles de son fils. Ayant appris la mort d’Absalom, il monta dans la chambre du toit et là, tout en marchant, il pleura en disant: “Mon fils Absalom, mon fils Absalom! Ah! que ne suis-​je mort à ta place, Absalom, mon fils, mon fils!” (II Sam. 18:24-33). Seule l’intervention de Joab, qui parla sans ambages au roi, amena David à surmonter le grand chagrin que lui avaient causé la conduite funeste et la mort tragique d’Absalom, jeune homme d’une grande beauté et plein de ressources, mais qui, poussé par l’ambition, combattit l’oint de Dieu et alla au désastre. — II Sam. 19:1-8; comparez avec Proverbes 24:21, 22.

D’après sa suscription, le Psaume 3:sus aurait été écrit par David au moment de la révolte d’Absalom.

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