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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 60-61

AMEN

(héb. ʼâmên; gr. amên).

Ce mot est une transcription de l’hébreu en grec et en français. Son sens premier est “sûr”, “vraiment”, “qu’il en soit ainsi”, “vérité”. Il vient d’une racine hébraïque (ʼâman) dont le sens littéral est “construire, soutenir”, et le sens figuré “être ferme, fidèle”.

Dans les Écritures hébraïques, ce mot est utilisé comme une expression solennelle que l’on prononce pour s’imposer légalement un serment ou une alliance, avec les conséquences qui en découlent (Nomb. 5:22; Deut. 27:15-26; Néh. 5:13), ou encore pour donner son adhésion à une prière qui vient d’être dite (I Chron. 16:36), à des paroles de louange (Néh. 8:6) ou à un projet qui vient d’être exposé (I Rois 1:36; Jér. 11:5). Chacun des quatre premiers livres ou recueils des Psaumes se termine par cette expression, peut-être pour indiquer qu’il était d’usage, à la fin du cantique ou du psaume, que la congrégation d’Israël s’associe au chant en prononçant l’“Amen”. — Ps. 41:13; 72:19; 89:52; 106:48.

Le mot hébreu ʼâman est utilisé pour qualifier Jéhovah de “Dieu fidèle” (Deut. 7:9; És. 49:7) et pour montrer que les avertissements et les promesses divines sont ‘dignes de foi’ et ‘fidèles’. (Ps. 19:7; 89:28, 37.) Dans les Écritures grecques chrétiennes, le titre “Amen” est appliqué à Jésus Christ en tant que “témoin fidèle et vrai”. (Rév. 3:14.) Jésus utilisa de façon particulière cette expression dans sa prédication et son enseignement. Il la prononça très souvent avant d’énoncer un fait, une promesse ou une prophétie, soulignant ainsi que ses paroles étaient dignes de foi et véridiques (Mat. 5:18; 6:2, 5, 16; 24:34; etc.). Dans ces cas-​là, le mot grec (amên) est traduit par “en vérité” (“vraiment”, Amiot) ou par “en toute vérité” quand il est répété deux fois, comme dans l’Évangile de Jean (Jean 1:51). Jésus utilisa le mot “amen” dans un sens qui lui est propre et qu’on ne retrouve nulle part ailleurs dans la littérature sacrée, ce qui convenait tout à fait à l’autorité que Dieu lui avait conférée. — Mat. 7:29.

Toutefois, comme Paul le montre en II Corinthiens 1:19, 20, le titre “Amen” ne s’applique pas à Jésus uniquement parce qu’il dit la vérité ou qu’il est un prophète ou un porte-parole véridique pour Dieu. Il est aussi l’“Amen” en ce sens que c’est en lui que toutes les promesses divines se réalisent et que sa fidélité et son obéissance jusqu’à sa mort sacrificielle confirment et rendent possible la réalisation de toutes ces promesses et ces desseins. Jésus était la Vérité vivante de ces révélations concernant le dessein de Dieu et au sujet desquelles Jéhovah avait juré. — Comparez avec Jean 1:14, 17; 14:6; 18:37.

L’expression “amen” est utilisée maintes fois dans les lettres, notamment dans celles de Paul, après que le rédacteur a adressé des paroles de louange à Dieu (Rom. 1:25; 16:27; Éph. 3:21; I Pierre 4:11) ou a exprimé le souhait que Dieu accorde d’une manière ou d’une autre sa faveur aux destinataires de sa lettre (Rom. 15:33; Héb. 13:20, 21). Ce mot est également utilisé par le rédacteur pour souscrire de tout cœur à ce qui est dit. — Rév. 1:7; 22:20.

La prière rapportée en I Chroniques 16:36, celles qui sont contenues dans les Psaumes (41:13; 72:19; 89:52; 106:48) ainsi que les expressions que l’on trouve dans les lettres canoniques, tout cela montre qu’il est parfaitement correct d’utiliser l’expression “amen” à la fin des prières. Il est vrai que toutes les prières consignées dans l’Écriture ne se terminent pas ainsi. C’est le cas, par exemple, de la dernière prière de David pour Salomon (I Chron. 29:19) et de celle que Salomon prononça lors de la dédicace du temple (I Rois 8:53-61), bien que le mot ait très bien pu être prononcé (voyez I Chroniques 29:20). Pareillement, l’expression “amen” ne figure pas dans les prières de Jésus (Mat. 26:39, 42; Jean 17:1-26) ni dans celle des disciples qui est consignée en Actes 4:24-30. Toutefois, les faits cités précédemment ont suffisamment de poids et démontrent avec force qu’il est tout à fait correct de prononcer le mot “amen” à la fin d’une prière. D’ailleurs, les paroles de Paul en I Corinthiens 14:16 indiquent en particulier que les membres de l’assemblée chrétienne avaient coutume de prononcer en chœur l’Amen à la fin des prières. De plus, nous avons l’exemple des créatures célestes dont il est question en Révélation 5:13, 14; 7:10-12 et 19:1-4. Elles justifient l’usage du mot “amen” pour souscrire à des prières ou à des déclarations solennelles, en exprimant de cette manière la confiance, l’approbation vigoureuse et l’espérance sincère qui habitent leur cœur.

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