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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 535-536

FÉTICHE

Objet que certaines personnes possèdent ou portent en guise de porte-bonheur, pour se protéger contre le mal ou la sorcellerie. Dans l’Antiquité, on employait toutes sortes d’amulettes: colliers, pierres précieuses, ornements et parchemins portant diverses inscriptions. Des prières ou des incantations étaient parfois écrites sur ces fétiches. Superstitieux, celui qui possédait un fétiche s’imaginait qu’il le protégeait contre les accidents, la maladie et les démons. Ceux qui voulaient avoir des fétiches sur eux les perçaient généralement afin de les porter en pendentif.

Les Hébreux et les chrétiens fidèles ne portaient pas d’amulettes. Cependant, les “filles de Sion”, infidèles et hautaines, portaient certains objets qui n’étaient pas de simples ornements, mais des fétiches. Il s’agissait, entre autres choses, d’“ornement en forme de lunes”, c’est-à-dire d’amulettes qui avaient la forme d’un croissant renversé, lequel était peut-être la représentation symbolique de la déesse Astarté (És. 3:18). Les Madianites avaient des ornements en forme de lunes du même genre. Ils en suspendaient au cou de leurs chameaux, probablement dans l’intention de les rendre plus féconds (Juges 8:21, 26). Les “filles de Sion” portaient aussi des “bandeaux”, ou, plus littéralement, de “petits soleils”. Leurs ornements en forme de lunes et leurs “petits soleils” pouvaient ressembler aux croissants lunaires et aux disques solaires trouvés à Ras Shamra, et ils étaient peut-être liés au culte d’une déesse de la fertilité.

Les fétiches égyptiens avaient souvent la forme de créatures associées à diverses fausses divinités. Ce pouvaient être des modèles réduits de taureaux, de crocodiles, de chiens, de faucons, de chacals, d’hippopotames, etc. Par exemple, la déesse Bastet était représentée par une chatte, le dieu Anubis par un chacal, tandis que l’emblème de Horus était une tête de faucon. Quand le scarabée devint sacré en Égypte, les joailliers égyptiens en confectionnèrent de nombreuses représentations en pierre semi-précieuses ou en d’autres matières. Parfois, le cartouche d’un pharaon (une figure qui portait les caractères de son nom) était gravé sur le côté plat de cet ornement. Ces représentations de scarabées étaient souvent serties sur des anneaux sigillaires, parfois pivotants. Sur les treize bracelets découverts sur la momie du pharaon égyptien Toutankhamon, huit étaient des amulettes; cinq portaient l’œil de Horus et les trois autres le scarabée (symbole de la protection accordée par Isis et par Râ). Les amulettes en forme de scarabée gravées au nom du pharaon ou d’un dieu étaient très courantes, et l’on pensait qu’elles pouvaient porter chance à leur possesseur ou le protéger. Les Égyptiens portaient également certains fétiches pour conjurer le “mauvais œil”, tout comme les Grecs et les Romains. Apparemment, les Romains utilisaient surtout le phallus à cet effet, l’accrochant au cou des enfants pour les préserver.

Jésus Christ déclara que les scribes et les Pharisiens élargissaient “les cassettes renfermant des passages de l’Écriture, cassettes qu’ils arborent comme des moyens de sauvegarde”. (Mat. 23:1, 2, 5.) Il désignait ainsi les phylactères qu’ils portaient sur le front ou sur le bras, non seulement par ostentation, afin de gagner l’estime du peuple, mais encore, selon toute apparence, comme des amulettes qui pourraient ‘sauvegarder’ celui qui les portait des mauvaises influences ou des démons.

On pensait que l’efficacité de nombreux fétiches de l’Antiquité dépendait des conditions astrales qui avaient présidé à leur fabrication, et on les utilisait surtout dans l’espoir de conjurer le mauvais sort. Cependant, les Écritures, elles, condamnent l’astrologie et désapprouvent ceux qui comptent sur la chance. — És. 65:11.

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