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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 556-557

FOURMI

(héb. nemâlâh).

Les fourmis, insectes petits mais très nombreux et extrêmement répandus, vivent en colonies. La Bible fait l’éloge de leur diligence et de leur sagesse instinctive (Prov. 6:6-8; 30:24, 25). On pense qu’il existe quelque 15 000 variétés de fourmis et on rencontre ces insectes dans toutes les parties du monde, à l’exception toutefois des régions polaires.

“UN PEUPLE”

Le livre des Proverbes appelle les fourmis “un peuple” (héb. ʽam), de même que Joël décrit les sauterelles comme “une nation”. (Joël 1:6) Cette expression convient très bien à ces petits insectes. En effet, si certaines colonies ne groupent que quelques dizaines de fourmis, d’autres en rassemblent des centaines de milliers. Bien qu’elle soit généralement de petite taille, la fourmilière, avec son réseau de galeries, peut parfois s’étendre jusqu’à un demi-hectare. À l’intérieur de chaque colonie on distingue trois castes principales: la ou les “reines”, les mâles et les ouvrières (femelles dont les organes sexuels ne se sont pas développés). Pourtant, comme le dit le proverbe, la fourmi n’a “ni commandant, ni préposé, ni chef”. La “reine” ne joue pas un rôle gouvernemental; aussi conviendrait-​il davantage de l’appeler “mère”, car son rôle se limite essentiellement à la ponte. Alors que la “reine” peut vivre jusqu’à quinze ans, les mâles, eux, vivent juste assez longtemps pour s’accoupler, après quoi ils meurent. Enfin, les ouvrières, dont la longévité peut atteindre six ans, s’acquittent de diverses tâches: elles recherchent et engrangent la nourriture pour la colonie, elles nourrissent la “reine”, prennent soin des larves, nettoient le nid, creusent de nouvelles chambres quand le besoin s’en fait sentir et défendent la fourmilière. Les ouvrières peuvent être de taille et de morphologie différentes au sein d’une même colonie. Dans certains cas, les plus grandes jouent le rôle de “soldats” en cas d’invasion. Pourtant, malgré cette répartition assez précise du travail (qui, dans certaines fourmilières, est organisée en fonction de l’âge des ouvrières et, dans d’autres, en fonction de leur taille) et malgré les structures sociales relativement complexes qui existent chez elles, rien n’indique qu’il y ait parmi elles des “préposés”, des supérieurs ou des chefs de corvée.

UNE SAGESSE INSTINCTIVE

La fourmi ne doit pas sa ‘sagesse’ à sa propre intelligence, mais plutôt à l’instinct dont le Créateur l’a dotée. Ainsi, il a été démontré que si une fourmi suit, à l’odeur, le chemin où est passée une autre fourmi, chemin qui, fortuitement, décrit un cercle, elle peut continuer de tourner en rond jusqu’à qu’elle meure d’épuisement. Les différentes espèces de fourmis expriment leur ‘sagesse instinctive’ de diverses manières. Alors que beaucoup font leur nid dans la terre, il en est (les fourmis “charpentières”) qui creusent des galeries et dans chambres dans le bois. D’autres construisent leur demeure dans les arbres. Dans ce cas, les ouvrières “cousent” les feuilles en prenant certaines de leurs larves dans les mandibules et en les transportant de façon à ce que la soie filée par les larves (soie que les adultes ne peuvent plus produire) attache les feuilles bord à bord. Enfin, d’autres se font des nids en “carton”, c’est-à-dire avec un mélange de fibres de bois et de salive, parfois accompagné de sable.

On pensait autrefois que toutes les fourmis étaient essentiellement carnivores, qu’elles se nourrissaient d’autres insectes et de petits animaux, et qu’elles ne faisaient pas de réserves ne nourriture pour l’hiver, parce qu’elles hibernaient à cette saison. C’est pourquoi quelques savants exprimèrent leur désaccord sur la déclaration biblique selon laquelle la fourmi “prépare sa nourriture” et ‘amasse ses provisions pendant la moisson’. (Prov. 6:8.) Cependant, on sait à présent que certaines fourmis, qui vivent dans des régions arides, se nourrissent presque exclusivement de grain. La fourmi noire (Atta barbara) et une fourmi brune (Atta structor) sont au nombre des variétés les plus communes de fourmis en Palestine; ce sont justement des mangeuses de grain qui font de grandes provisions en été pour y puiser lorsqu’il devient plus difficile de se procurer de la nourriture, notamment en hiver.

D’autres fourmis font également preuve d’une ‘sagesse instinctive’ remarquable dans leur façon de trouver leur nourriture. De nombreuses espèces de fourmis se nourrissent en partie grâce aux pucerons ou aux cochenilles, qui, lorsque les fourmis les caressent (ou les “traient”), sécrètent par leur abdomen une sorte de nectar ou “miellat”. Certaines fourmis élèvent des “troupeaux” de pucerons: elles prennent soin de leurs œufs pendant l’hiver, puis, lorsque les pucerons grandissent, elles les transportent sur les racines des plantes, pour qu’ils se nourrissent (The Smithsonian Series, t. 5, pp. 172, 173). Une autre espèce appelée “fourmi à miel” résout le problème des réserves de miellat en le faisant ingurgiter à des ouvrières, jusqu’à qu’elles deviennent de véritables pots de miel, leur abdomen atteignant le volume d’un pois, tandis qu’elles restent suspendues à la voûte des chambres de la fourmilière. Ces ouvrières régurgitent plus tard le liquide qu’elles ont en réserve pour les autres fourmis de la communauté lorsque les sources extérieures sont taries. Les fourmis “champignonnistes”, quant à elles, sont des jardinières. Elles apportent des fragments de feuilles dans le nid, les triturent avec les mandibules, puis en font une litière pour y planter les spores de certains champignons. Elles s’occupent avec soin de leur récolte. Lorsqu’elle va former une nouvelle fourmilière, la “reine” emporte dans sa cavité buccale un peu de ce champignon, qui servira de point de départ à la culture dans les nouveaux “jardins” souterrains.

DES TRAITS DIGNES D’ÊTRE IMITÉS

Ainsi donc, une petite étude de la vie de la fourmi donne toute sa valeur à l’exhortation suivante: “Va vers la fourmi, paresseux; considère ses voies et deviens sage.” Ces insectes sont remarquables, non seulement en raison de leur prévoyance instinctive, mais aussi à cause de leur persévérance et de leur détermination. En effet, les fourmis portent ou traînent souvent avec ténacité des objets qui pèsent deux fois leur poids, si ce n’est davantage. Elles font tout leur possible pour s’acquitter de la tâche qui leur incombe et refusent d’abandonner même lorsqu’elles tombent, glissent ou roulent dans quelque précipice abrupt. Particulièrement disposés à coopérer, ces insectes tiennent leur nid très propre et s’intéressent à leur collaborateurs, aidant parfois les fourmis blessés ou épuisées à rentrer à la fourmilière.

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