BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • ad p. 143-145
  • Athènes

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Athènes
  • Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
  • Intertitres
  • Document similaire
  • UN CENTRE CULTUREL ET RELIGIEUX
  • HISTOIRE ANTIQUE D’ATHÈNES
  • DE L’EMPIRE À LA DOMINATION ROMAINE
  • PAUL À ATHÈNES
  • DU PREMIER SIÈCLE À NOS JOURS
  • Athènes
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
  • Athènes — la “ville aux nombreux dieux”
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1981
  • « Qu’ils cherchent Dieu et le trouvent réellement »
    « Rends pleinement témoignage au sujet du royaume de Dieu »
  • Athènes : un passé glorieux, des objectifs ambitieux
    Réveillez-vous ! 2000
Plus…
Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 143-145

ATHÈNES

(nom qui vient probablement d’Athéna, déesse mythique grecque, la Minerve romaine).

Aujourd’hui capitale de la Grèce moderne, Athènes était la ville grecque la plus illustre dans l’Antiquité. Elle est située au sud de la plaine de l’Attique, à sept kilomètres du port du Pirée, sur la côte de la mer Égée. Dans les temps préchrétiens, la voie qui conduisait au Pirée était protégée par deux murailles presque parallèles. La situation géographique d’Athènes contribua beaucoup à sa prospérité au cours de l’Histoire. Les montagnes qui l’entourent constituaient une défense naturelle qui lui évitait tout risque d’une attaque surprise du fait de l’éloignement des cols. Elle était également assez éloignée de la côte pour ne pas risquer une attaque navale. Les trois ports naturels du Pirée étaient néanmoins facilement accessibles depuis la ville.

UN CENTRE CULTUREL ET RELIGIEUX

Bien qu’au cinquième siècle avant notre ère Athènes connût une certaine renommée militaire en tant que capitale d’un petit empire et d’une puissance maritime, elle était surtout célèbre comme centre de la culture, de la littérature et des arts grecs. Elle devint une cité universitaire où affluaient professeurs, orateurs et philosophes. Des philosophes aussi célèbres que Socrate, Platon et Aristote avaient d’ailleurs choisi d’y vivre. À Athènes naquirent ainsi quatre écoles de philosophie: les écoles platonicienne, aristotélicienne, épicurienne et stoïcienne (Actes 17:18), qui étaient fréquentées par des étudiants venus de toutes les parties de l’Empire romain.

Athènes était aussi un grand centre religieux, ce qui fit dire à l’apôtre Paul que les Athéniens semblaient, “plus que les autres, voués à la crainte des divinités”. (Actes 17:22.) En fait, d’après Hésiode, poète grec du huitième siècle avant notre ère, les anciens Grecs adoraient plus de 30 000 divinités. L’État avait la main sur la religion, qu’il encourageait en subventionnant des processions, des cérémonies et des sacrifices publics en l’honneur des dieux. Il y avait des idoles dans les temples, sur les places publiques et dans les rues, et les Grecs priaient régulièrement les dieux avant de participer à leurs “banquets” intellectuels ou “symposiums”, à des réunions politiques ou sportives. Pour n’offenser aucun de ces dieux, les Athéniens avaient même dressé des autels sur lesquels était écrit: “À un Dieu inconnu”, comme le rapporte Paul en Actes 17:23. Pausanias, géographe du deuxième siècle de notre ère, confirme ce fait quand il raconte que sur le chemin qui conduit du port de Phalère à Athènes (chemin que Paul a peut-être emprunté quand il est venu à Athènes), il a remarqué la présence d’“autels dédiés à des dieux inconnus et à des héros”.

HISTOIRE ANTIQUE D’ATHÈNES

L’origine de la ville est obscure, bien que l’archéologie ait révélé qu’elle existait depuis très longtemps. Toujours est-​il qu’avec le temps, Athènes devint le centre du premier État qui fit l’expérience d’un gouvernement démocratique. Ajoutons toutefois que ce n’était une démocratie que pour les citoyens libres, car une grande partie de la population était constituée d’esclaves.

Au début du cinquième siècle avant notre ère, les Athéniens entrèrent en conflit avec la Perse, la puissance mondiale de l’époque, en soutenant les Ioniens dans leur révolte contre cet empire. Darius (Hystaspe), le monarque perse, organisa donc une campagne contre la Grèce, mais il fut vaincu à Marathon, en 490, défaite qui lui fut infligée surtout par les Athéniens. En 480, Athènes dut être évacuée et abandonnée à Xerxès qui avait succédé à Darius, mais par la victoire navale de Salamine, les Athéniens obligèrent Xerxès et son armée à battre en retraite.

DE L’EMPIRE À LA DOMINATION ROMAINE

Après ces victoires, Athènes connut une période de prospérité durant laquelle elle devint la capitale d’un petit empire qui étendait sa domination sur presque toutes les côtes de la mer Égée. Les Athéniens commerçaient et exerçaient leur influence depuis l’Italie et la Sicile, à l’ouest, jusqu’à Chypre et la Syrie, à l’est. Sous le gouvernement très éclairé de Périclès, Athènes devint le centre culturel du monde antique où naquirent de brillantes œuvres artistiques et littéraires. C’est à cette époque-​là que furent construits de nombreux et magnifiques bâtiments publics ainsi que des temples, notamment le Parthénon (dédié à Athéna) et L’Érechthéion dont on peut encore admirer les ruines sur l’Acropole. Le Parthénon, qui était considéré comme le monument architectural le plus important de la religion païenne antique, était orné d’une gigantesque statue d’Athéna, en or et en ivoire, haute de plus de neuf mètres.

Mais ces chefs-d’œuvre n’élevèrent pas spirituellement les Athéniens, car, d’après la mythologie grecque, les dieux et les déesses auxquels ils les dédiaient se livraient à tous les actes immoraux et criminels courants chez les humains. Ainsi, aux jours de Paul, Apollonios, philosophe grec, critiquaient les danses orgiaques des Athéniens quand ils fêtaient Dionysos (Bacchus) ainsi que leur engouement pour les combats sanglants de gladiateurs.

L’Empire athénien se désagrégea après la défaite que lui infligèrent les Spartiates au cours de la guerre du Péloponnèse, à la fin du cinquième siècle. Mais les conquérants d’Athènes eurent des égards pour la ville à cause de sa culture et ils ne la détruisirent pas complètement. Même quand, au quatrième siècle, Philippe et Alexandre, rois macédoniens, devinrent maîtres de la ville, ils la traitèrent avec bienveillance et permirent qu’elle demeurât le siège de la démocratie et de la philosophie. En 86 avant notre ère, Athènes fut conquise par les Romains et elle perdit sa puissance commerciale. Quand Jésus et les premiers chrétiens parurent en Palestine, Athènes devait sa renommée essentiellement à ses universités et à ses écoles de philosophie, renommée qui dépassait celle de Tarse et d’Alexandrie, ses principales rivales dans ce domaine. Beaucoup de Romains connus venaient s’instruire dans les écoles d’Athènes, qui étaient pratiquement autonomes.

PAUL À ATHÈNES

Athènes bénéficiait de ce statut quand Paul s’y rendit vers l’an 50, au cours de son deuxième voyage missionnaire. Silas et Timothée étaient restés à Bérée, mais Paul leur fit dire de le rejoindre dès que possible (Actes 17:13-15). Pendant qu’il les attendaient, il s’irrita à la vue des nombreux faux dieux que comptait Athènes et il commença à raisonner avec les habitants, aussi bien dans la synagogue des Juifs que sur la place du marché (Actes 17:16, 17). L’École américaine d’études classiques a complètement dégagé la place du marché, l’agora, au nord de l’Acropole. Selon toute apparence, on ne procédait pas seulement à des opérations commerciales sur l’agora; on y discutait aussi des questions civiques. La curiosité des Athéniens, qui transparaît dans le récit d’Actes 17:18-21, est également soulignée dans les propos de Démosthène quand il critique ses concitoyens qui aiment flâner sur la place du marché en demandant constamment: “Que dit-​on de nouveau?”

Alors qu’il se trouvait sur la place du marché, Paul fut abordé par des philosophes, des stoïciens et des épicuriens, qui le soupçonnaient d’être “un annonceur de divinités étrangères”. (Actes 17:18.) C’était une accusation très grave, car la loi romaine interdisait ‘d’avoir des dieux différents ou nouveaux, d’adorer en privé des dieux étrangers, à moins qu’ils soient autorisés publiquement’. Paul connaissait probablement cette loi qui avait peut-être été la cause de ses ennuis à Philippes, une colonie romaine (Actes 16:19-24). Il fut conduit à l’Aréopage. Cependant, on ne peut dire avec certitude s’il s’agissait de la colline ou du tribunal portant ce nom. Certains affirment qu’aux jours de Paul ce tribunal ne se réunissait plus sur la colline en question, mais sur l’agora.

Le témoignage éloquent que Paul donna devant ces Athéniens instruits est une leçon de tact et d’intelligence. Il montra qu’il n’annonçait pas une nouvelle divinité, mais le Créateur même des cieux et de la terre qui n’habite pas des temples de construction humaine. Avec tact, il fit allusion au “Dieu inconnu” dont il avait vu l’autel, et il cita même Aratos, poète cilicien, et l’Hymne à Zeus de Cléante (Actes 17:22-31). La majorité de ses auditeurs le raillèrent, mais quelques Athéniens, dont Denys, juge du tribunal de l’Aréopage, et une femme nommée Damaris, devinrent croyants (Actes 17:32-34). Le récit ne dit pas si une congrégation fut formée à ce moment-​là à Athènes.

DU PREMIER SIÈCLE À NOS JOURS

Athènes resta un centre culturel renommé longtemps après la visite de Paul. L’empereur Hadrien acheva en 129 la construction du temple colossal dédié à Zeus, connu sous le nom d’Olympieion, que Pisistrate avait commencée au sixième siècle avant notre ère et qu’Antiochus IV avait poursuivie entre 174 et 164. Ayant une longueur de cent mètres et une largeur de quarante mètres environ, ce temple était le plus grand de Grèce et l’un des plus imposants du monde. On peut encore en admirer les ruines au sud-est de l’Acropole. Hadrien commença aussi la construction d’un aqueduc qu’on utilise encore aujourd’hui à Athènes.

Cependant, en 529, l’empereur Justinien interdit l’étude et l’enseignement de la philosophie à Athènes, ce qui mit fin à la glorieuse renommée de la cité antique. Celle-ci ne fut plus qu’une ville provinciale tout à fait obscure durant la période byzantine au cours de laquelle le Parthénon et l’Érechthéion furent transformés en églises. Ce fut ensuite la domination latine, qui dura plus de 250 ans, après quoi les Turcs musulmans dominèrent la ville pendant 375 ans. Le Parthénon devint alors une mosquée. Quand, en 1833, les Grecs prirent la dernière forteresse turque, ils firent d’Athènes la capitale du nouveau royaume de Grèce. Depuis, Athènes, qui n’était qu’une petite ville de moins de 5 000 habitants en 1834, s’est développée rapidement pour devenir une cité moderne et prospère de plus de 600 000 habitants et dont l’agglomération rassemble plus de 1 800 000 habitants.

[Illustration, page 144]

La ville moderne avec, sur l’Acropole, le Parthénon et, au fond, la colline Lycabette.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager