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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 245-246

CARMEL

(verger ou terre fertile).

C’est le nom d’une chaîne montagneuse et d’une ville. Le mot hébreu (karmél) est aussi utilisé pour désigner du “grain nouveau” (II Rois 4:42) ou, plus fréquemment, tout champ ou verger fertile. — És. 16:10; 32:15; Jér. 2:7.

1. La chaîne du Carmel est un éperon cunéiforme qui fait partie des montagnes centrales de Canaan; elle s’étend vers le nord-nord-ouest et se termine au nord-ouest par un promontoire qui domine la mer Méditerranée de plus de 180 mètres. La chaîne fait 48 kilomètres de long et s’étire de la Méditerranée à la plaine de Dothan, au delà de laquelle se dressent les collines de Samarie. On distingue trois parties: les arêtes nord-ouest et sud-est et, entre les deux, un bassin ou plateau rocailleux de plus basse altitude. Le pic le plus haut (546 mètres au-dessus du niveau de la mer) se trouve dans la partie nord-ouest. On ne sait avec certitude si, dans les temps bibliques, le nom Carmel désignait la chaîne tout entière ou seulement l’arête nord-ouest, qui ne s’étend que sur une vingtaine de kilomètres. Aux temps modernes, l’expression “mont Carmel” (Djebel el-Karmal) s’applique uniquement à cette dernière partie. Jocnéam, une ville royale cananéenne, se trouvait à l’extrémité sud-est de cette partie supérieure et il est dit qu’elle était “au Carmel”. Quant à Méguiddo et à Taanach, toutes deux sur les pentes orientales de la partie sud-est, elles ne sont pas ainsi désignées. — Josué 12:22.

Le pays de Canaan (Palestine) se caractérise par trois unités géographiques, chacune s’étendant du nord au sud: la vallée du Jourdain, les collines et la plaine côtière. Quant à la chaîne du Carmel, elle casse la configuration générale du pays. Interrompant les chaînes montagneuses qui s’étendent du nord au sud, le Carmel forme la célèbre vallée de Jizréel ou d’Esdrelon, qui se situe du côté sud-est du Carmel. Pareillement, le promontoire du Carmel, qui s’avance dans la plaine côtière de la Méditerranée, coupe cette plaine pour former, au nord du Carmel, la plaine d’Aser, et au sud, la plaine du Saron et la Philistie. Juste au nord de ce promontoire, la côte dessine une échancrure pour former la baie d’Acco (Acre), où la moderne Haïfa est maintenant une importante ville portuaire.

Le Carmel constituait un barrage naturel pour les caravanes et les armées qui traversaient Canaan, soit pour se rendre en Mésopotamie ou en Égypte, soit pour en venir. Non seulement les pentes orientales (celles qui font face à la plaine d’Aser et à la vallée de Jizréel) descendent à pic, mais depuis les temps les plus anciens, la chaîne du Carmel est couverte d’arbres et d’une végétation abondante, rendant le passage difficile. Entre le promontoire et la mer il y a une langue de terre; toutefois, emprunter ce chemin obligeait à un détour considérable et mettait les armées en état de vulnérabilité. Il existait des passages de montagne menant de la vallée de Jizréel aux villes fortifiées de Jocnéam et de Taanach, sur l’autre versant, mais le passage de Méguiddo, qui se trouve entre ces deux villes, était beaucoup plus facile et par conséquent plus important. Toutefois, une autre route principale prenait la direction du sud en partant du carrefour de Méguiddo, puis contournait la chaîne du Carmel et se dirigeait vers la côte, à l’ouest, en passant par la plaine de Dothan.

Le Carmel méritait pleinement son nom, car il produisait des fruits en abondance dans les temps anciens; aussi est-​il souvent associé à d’autres régions remarquablement fertiles, telles que le Liban, le Saron et Basan (És. 35:2; Jér. 50:19). Le roi Ozias, qui “aimait l’agriculture”, avait des fermiers et des vignerons au Carmel (II Chron. 26:10), et on y trouve les vestiges de nombreux pressoirs à vin et à olives creusés dans le rocher. Les prophètes symbolisèrent les effets désastreux du jugement de Jéhovah contre Israël par le dessèchement de l’abondante végétation du Carmel (És. 33:9; Amos 1:2; Nahum 1:4). Encore aujourd’hui, ses pentes que balaient les vents marins, sont couvertes de vergers, d’oliveraies et de vignes, et au printemps, elles ne forment qu’un tapis de verdure émaillé de fleurs multicolores. Dans le Cantique des cantiques (7:5), la tête de la jeune Sulamite est comparée au Carmel, ce qui peut s’appliquer soit à sa chevelure luxuriante, soit à son port de tête majestueux. La majesté du Carmel, et particulièrement la masse imposante du promontoire qui surplombe la mer, ainsi que le mont Tabor qui domine la plaine de Jizréel, ont été tous deux utilisés pour figurer le grand Nébucadnezzar marchant à la conquête de l’Égypte. — Jér. 46:18.

De toute évidence, le Carmel fut l’un des principaux refuges où les habitants de Samarie se cachèrent dans leur fuite. Il servait d’abri aux fugitifs, non pas tant à cause de sa hauteur, qui est inférieure à celle des autres chaînes montagneuses, qu’en raison de sa population éparse, de ses forêts épaisses et des nombreuses cavernes qui se sont formées dans la roche calcaire tendre de ses pentes. Pourtant, le prophète Amos montra qu’un tel refuge ne sera d’aucun secours pour ceux qui chercheront à échapper au juste jugement de Jéhovah. — Amos 9:3.

Le Carmel servait de limite au territoire de la tribu d’Aser (Josué 19:24-26). Sur le plan historique, on le mentionne surtout en rapport avec les activités des prophètes Élie et Élisée. C’est en effet au mont Carmel qu’Élie fit rassembler le peuple par le roi Achab, afin qu’il soit témoin de l’épreuve qui allait avoir lieu entre Baal, représenté par ses 450 prophètes, et le vrai Dieu Jéhovah, représenté par Élie (I Rois 18:19-39). Après cette confrontation, Élie fit amener les faux prophètes au ouadi de Kischon, qui coule au pied du versant oriental du Carmel avant de se jeter dans la baie d’Acco, et là, il les égorgea (v. 18:40). Après quoi il monta au sommet du Carmel, ou il pria pour que prenne fin la sécheresse, qui durait depuis trois ans et demi; c’est de là aussi que son serviteur aperçut un petit nuage, signe avant-coureur de la pluie torrentielle qui n’allait par tarder à tomber (vv. 18:42-45; Jacq. 5:17). De là, Élie se mit à courir jusqu’à Jizréel, parcourant peut-être une trentaine de kilomètres, et, avec l’aide de Jéhovah, il devança Achab monté sur son char. — I Rois 18:46.

Après qu’Élisée, successeur d’Élie, fut séparé de ce dernier près du Jourdain, il se rendit de Jéricho au Carmel, en passant par Béthel (II Rois 2:15, 23, 25). Élisée était de retour au mont Carmel quand la femme de Sunem (non loin de Jizréel, au nord vint solliciter son aide, car son enfant était mort. — II Rois 4:8, 20, 25.

2. Ville de la région montagneuse de Juda (Josué 15:1, 48, 55), que la plupart des géographes identifient à el-Kermel, située à quelque 12 kilomètres au sud-sud-est d’Hébron.

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