CHRONIQUES (LIVRES DES)
Deux livres inspirées des Écritures hébraïques qui, apparemment, ne formaient qu’un seul ouvrage dans le canon hébreu originel. Les Massorètes les considéraient comme un livre unique, et ils sont également comptés comme un seul livre sur la liste des 22 ou 24 livres des Écritures hébraïques; en revanche, ils comptent pour deux livres sur la liste des 39 livres sacrés. Il semble que ce soient les traducteurs de la Septante qui sont à l’origine de la division du livre en deux parties. Cette division est passée au XVIe siècle dans les éditions de la Bible hébraïque. Dans cette même Bible, les Chroniques figurent à la fin de la partie appelée “Écrits”. Le nom hébreu Dibhrê hayyâmîm signifie “Les annales des jours”. Jérôme proposa le nom “Chronicon”, d’où est tiré le titre “Chroniques” que l’on trouve dans la Bible française. Une chronique est un recueil de faits rapportés dans l’ordre de leur succession. Le titre grec (dans la Septante) est Paraleipomenôn, ce qui veut dire “Choses omises” (dans les livres de Samuel et des Rois); toutefois, comme les Chroniques ne sont en aucun cas un simple ouvrage complémentaire, la terminologie est inexacte.
RÉDACTEUR, DATE DE RÉDACTION, PÉRIODE QU’EMBRASSE LE TEXTE
Pour un certain nombre de raisons, le prêtre juif Esdras est reconnu comme le rédacteur des Chroniques. Depuis longtemps, la tradition juive les lui attribue. Cette opinion est aussi appuyée par la ressemblance frappante de style entre les Chroniques et le livre d’Esdras. En outre, le décret de Cyrus consigné à la fin du second livre des Chroniques est rapporté en entier dans le livre d’Esdras, ce qui indique qu’en achevant les Chroniques, l’écrivain avait l’intention d’écrire un autre ouvrage (Esdras), qui traiterait plus complètement du décret et de son exécution. Les Chroniques ont été achevées vers 460 avant notre ère. À l’exception possible des Psaumes, seulement trois autres livres du canon hébreu ont été complétés après cette date, à savoir Esdras, Néhémie et Malachie.
Mis à part les listes généalogiques qui commencent avec Adam, les Chroniques embrassent la période comprise entre la mort du roi Saül et l’exil à Babylone, la conclusion faisant allusion au décret de Cyrus publié à la fin des soixante-dix années de déportation.
SOURCES
Esdras tenait pour établi que ses lecteurs connaissent les livres des Rois et, par conséquent, il n’a pas traité des mêmes sujets. Les données qu’il utilisa — et qui, parfois reproduisent exactement ou presque quelques parties des livres des Rois, — ont été incluses uniquement pour garder ce qui, présentant certains liens, pouvait éclairer le complément d’information que donnent les Chroniques. Esdras a pu faire des emprunts aux livres de Samuel et des Rois ainsi qu’à d’autres parties de la Bible, mais il semble que dans la plupart des cas, sinon dans tous les cas, il eut accès à des ouvrages qui ont maintenant disparu. Il pouvait s’agir de documents officiels appartenant aux États d’Israël et de Juda, de documents généalogiques, d’ouvrages historiques rédigés par des prophètes, et d’autres documents qui étaient en la possession de chefs de tribu ou de famille. Il est hors de doute que quelque-uns de ces documents avaient été rédigés par des greffier (I Rois 4:3). Selon le livre apocryphe de II Maccabées 2:13, Néhémie a rassemblé des livres pour constituer une bibliothèque. S’il en est bien ainsi, Esdras a pu consulter ces livres, car il était non seulement “un habile copiste pour ce qui est de la loi de Moïse”, mais aussi un esprit chercheur hors du commun. — Esdras 7:6.
Esdras cite une liste impressionnante de sources. Selon certains, il consulta au moins 25 documents, et même davantage. Ils comprenaient à coup sûr les livres des Rois et d’autres écrits canoniques. Esdras cite ou décrit quelques-unes des sources utilisées sous les titres suivants:
1) Le Livre des rois de Juda et d’Israël (II Chron. 16:11; 25:26).
2) Le livre des rois d’Israël et de Juda (II Chron. 27:7; 35:27).
3) Le Livre des rois d’Israël (II Chron. 20:34). (Le sources citées ci-dessus peuvent soit désigner les mêmes documents officiels sous des titres divers, ou bien faire référence aux livres des Rois de nos Bibles.)
4) Le Livre des rois d’Israël (apparemment un document généalogique) (I Chron. 9:1).
5) L’exposé du Livre des rois (II Chron. 24:27) (au sujet de Joas de Juda).
6) L’histoire des rois d’Israël (II Chron. 33:18) (au sujet de Manassé).
7) Les paroles de Samuel le voyant, et de Nathan le prophète, et de Gad le visionnaire (I Chron. 29:29) (au sujet de David). (Cette expression peut désigner un seul document ou bien deux ou trois; elle peut aussi faire référence au livre des Juges et à ceux de Samuel.)
8) Les paroles de Nathan le prophète (II Chron. 9:29) (au sujet de Salomon).
9) La prophétie d’Ahijah le Silonite (II Chron. 9:29) (au sujet de Salomon).
10) “Schémaïah ... inscrivit” (I Chron. 24:6) (au sujet de David), et les paroles de Schémaïah le prophète et d’Iddo le visionnaire, d’après l’enregistrement généalogique (II Chron. 12:15) (au sujet de Roboam). (Il peut s’agir de deux ou trois sources différentes.)
11) Les paroles de Jéhu, fils de Hanani, lesquelles ont été insérées dans le Livre des rois d’Israël (II Chron. 20:34) (Josaphat).
12) Le reste de l’histoire d’Ozias, par Ésaïe, fils d’Amos, le prophète (II Chron. 26:22).
13) Les paroles des visionnaires (de Manassé) (II Chron. 33:19).
14) Chants funèbres (de Jérémie et probablement de chanteurs) (II Chron. 35:25) (sur Josias).
15) L’exposé du prophète Iddo (II Chron. 13:22) (sur Abijah).
16) Le récit des événements des jours du roi David (I Chron. 27:24).
17) Le commandement de David et de Gad, et de Nathan, le prophète (II Chron. 29:25) (tel qu’il fut exécuté par Ézéchias).
18) L’écrit de David et de Salomon, son fils (II Chron. 35:4) (auquel Josias fait référence).
19) L’ordre de David, et d’Asaph, et de Héman, et de Jéduthun, le visionnaire du roi (II Chron. 35:15) (référence faite en rapport avec les actes de Josias).
20) L’écrit d’Élie au roi Joram de Juda (II Chron. 21:12-15).
(Certains des titres cités ci-dessus peuvent faire référence au même livre ou à des livres de notre Bible, particulièrement pour ce qui est des documents prophétiques. Les livres des Chroniques citent également des écrits, et plus spécialement des généalogies, qui peuvent désigner d’autres sources utilisées par Esdras.)
Manifestement, Esdras était un historien scrupuleux; il s’appliqua dans son travail, fit des recherches minutieuses, consultant tous les documents auxquels il pouvait avoir accès, et il étudia chaque écrit susceptible d’éclairer le sujet traité. Ses livres sont documentés non seulement pour établir l’exactitude de ses déclarations, mais aussi pour diriger le lecteur contemporain vers d’autres sources pour plus de détails. Le travail soigné et consciencieux d’Esdras recommande les livres des Chroniques comme étant dignes de toute notre confiance pour ce qui est de leur exactitude et de leur authenticité historique. Mais avant toute chose, la véracité des Chroniques est fondée sur le fait qu’Esdras écrivit sous l’inspiration divine (II Tim. 3:16) et que ces deux livres sont inclus dans le canon hébreu accepté sans réserve par Jésus et les apôtres (Luc 24:27, 44). En outre, les Chroniques font partie de la Parole de Dieu écrite, Parole dont Jéhovah lui-même a préservé la pureté pour les disciples de son Fils, Jésus Christ. Voilà qui fait des Chroniques un ouvrage particulièrement édifiant pour la foi.
BUT DU RÉDACTEUR
Le but d’Esdras n’était pas simplement de combler les lacunes des livres de Samuel et des Rois; il comprit aussi la nécessité de fournir aux Juifs revenus d’exil un résumé de leur histoire nationale. De toute évidence, cet ouvrage a été conçu à l’intention des exilés nouvellement rentrés dans leur pays, car ils avaient grandement besoin de connaître leur histoire sacrée et leurs coutumes. Il leur fallait apprendre tout ce qui concernait le culte au temple et les devoirs des Lévites; c’est ce qu’Esdras se chargea de leur faire connaître. D’autre part, pour ces Juifs revenus d’exil, peu de choses auraient une plus grande importance que leurs généalogies, auxquelles Esdras accorda une grande attention. Israël était redevenu une nation dans son pays, il avait un temple, une prêtrise et un gouverneur, bien qu’il n’eût pas de roi. Cette nation subsisterait jusqu’à la venue du Messie. Pour préserver son unité et le culte pur, Israël avait besoin des informations données dans les Chroniques.
Samuel et Jérémie des historiens, mais ils étaient aussi des Lévites. Jérémie était à la fois prophète et prêtre. Quant à Esdras, il était prêtre. Mais c’est une erreur de prétendre que Jérémie porta plus d’intérêt à la réalisation des prophéties qu’aux questions relatives au temple, et qu’Esdras s’intéressa principalement au service des Lévites et beaucoup moins aux prophéties; étant tous deux des serviteurs de Jéhovah, ils s’intéressaient à sa parole, aux relations de Jéhovah avec son peuple et à son culte. le fait est qu’Esdras écrivit dans un dessein particulier, mais sans se laisser dominer par des idées préconçues; il fut en réalité inspiré par Jéhovah pour composer les Chroniques et le livre qui porte son nom. Voici ce qu’a écrit Willis Beecher (The International Standard Bible Encyclopaedia):
“[Esdras] avait pour but de préserver ce qu’il tenait pour des documents historiques qui risquaient de se perdre; ces documents concernaient bien sûr le culte au temple, mais aussi d’autres questions. Historien doué, il sut retenir toutes sortes de détails pour les consigner de façon permanente. C’est l’esprit de Dieu (...) qui le guida dans son entreprise. Il désirait préserver pour les générations futures ce qu’il considérait comme des faits historiques.” — T. I, p. 632.
C. Keil a fait ce commentaire: “Il est clair que le chroniste s’intéressait non seulement au culte lévitique, mais aussi et principalement à l’attitude du peuple et de ses princes vis-à-vis du Seigneur et de Sa loi; c’est donc avec cette pensée présente à l’esprit qu’il a analysé et rédigé l’histoire de son peuple avant l’exil. Mais il est tout aussi évident, d’après les citations que nous avons faites en tant qu’elles renferment des remarques d’ordre pratique de l’historien, que son dessein était d’offrir à ses contemporains une sorte de miroir qui refléterait l’histoire passée de leur nation, afin qu’ils puissent voir les conséquences de leur attitude vis-à-vis du Dieu de leurs pères. Contrairement au rédacteur du livre des Rois, Esdras ne souhaitait pas rapporter objectivement les événements et les faits, selon le cours de l’histoire; il s’attacha plutôt à relier les faits et les événements à l’attitude des rois et du peuple envers le Seigneur, et il s’est efforcé de présenter les faits historiques de manière à enseigner que Dieu récompense et bénit la fidélité envers son alliance, mais qu’il tire vengeance de l’apostasie par la répression.” — Biblical Commentary on the Old Testament, Chronicles, p. 19.
Les Juifs revinrent de Babylone en 537 avant notre ère, non pas pour s’assurer une indépendance politique, mais pour rétablir le vrai culte; d’ailleurs, leur premier travail fut d’ériger l’autel puis de rebâtir le temple. Il convenait donc qu’Esdras leur donne des explications détaillées au sujet du culte, des services de la prêtrise et de ceux des Lévites. Les généalogies avaient également de l’importance. Selon Esdras 2:59-63, certains Israélites, y compris des fils de prêtres, étaient incapables de trouver leur registre afin d’établir leur généalogie publiquement. À Babylone ces généalogies n’avaient peut-être pas la même importance, mais maintenant, c’était grâce à elles qu’ils pourraient rentrer en possession de leur héritage ancestral. C’est l’une des raisons pour lesquelles Esdras établit ces documents généalogiques, qui ont beaucoup d’intérêt pour les biblistes de nos jours.
Ainsi, comparativement à Jérémie qui rédigea le livre des Rois, Esdras fut certainement plus subjectif en écrivant les Chroniques, car il désirait affermir la fidélité de ses contemporains à l’égard de Jéhovah. Il les encouragea à assumer tous les devoirs attachés à leur alliance avec Dieu en mettant en lumière l’histoire passée d’Israël, et il se servit particulièrement d’exemples historiques concrets pour bien mettre en évidence, d’une part, les bénédictions qui découlent de la fidélité au vrai culte, et, d’autre part, les calamités qui sanctionnent l’abandon du culte de Jéhovah Dieu.
AUTHENTICITÉ
Les données qui précèdent attestent l’authenticité des livres des Chroniques. Ceux qui ont mis en doute la crédibilité du récit historique sont, pour la plupart, ceux qui contestent la véracité de la Bible dans son ensemble. Le professeur Albright fit la déclaration suivante concernant l’archéologie: “Les Chroniques contiennent une quantité de documents originaux en rapport avec l’histoire de Juda, qui ne se trouvent pas dans les Rois (...) et la valeur historique de ces renseignements originaux est démontrée par les découvertes archéologiques.” — Bulletin of the American Schools of Oriental Research No 100, 1945, p. 18.
VALEUR DES LIVRES
Il est heureux pour notre foi et notre intelligence de la Bible que les livres des Chroniques aient été écrits. Esdras a apporté de nombreux détails supplémentaires concernant le culte au temple et les activités des prêtres, des Lévites, des gardiens des portes, des chanteurs et des musiciens. Il nous a donné de nombreux détails relatifs au vrai culte: le transfert de l’Arche à Jérusalem par David (I Chron. chaps 15, 16); les préparatifs de David pour le temple et les services qui s’y rattachent (I Chron. chaps 22 à 29); la décision des prêtres de rester avec Roboam au temps de la scission des dix tribus (II Chron. 11:13-17); la guerre entre Abijah et Jéroboam (II Chron. chap. 13); les réformes en faveur de la vraie religion sous Asa (II Chron. chaps 14, 15), sous Josaphat (II Chron. chaps 17, 19, 20), sous Ézéchias (II Chron. chaps 29 à 31) et sous Josias (II Chron. chaps 34, 35); l’acte présomptueux d’Ozias sanctionné par la lèpre (II Chron. 26:16-21) et la repentance de Manassé. — II Chron. 33:10-20.
Esdras montre qu’il s’intéresse non seulement aux questions relatives à la prêtrise, mais aussi à l’activité des prophètes (II Chron. 20:20; 36:12, 16). Les mots prophète, voyant et visionnaire figurent au moins 45 fois dans ses livres, qui fournissent également des renseignements complémentaires sur bon nombre de prophètes et de personnages dont les noms n’apparaissent nulle part ailleurs dans les Écritures. Citons entre autres Iddo, Éliézer, fils de Dodavahu, Jahaziel, fils de Zacharie, plusieurs Zacharie et Oded, au temps du roi Achaz de Juda.
Le chroniste a inséré dans ses livres de nombreux renseignements qui nous aident à parfaire notre connaissance de l’histoire d’Israël; par exemple, il parle de la maladie et de l’inhumation d’Asa, ainsi que de la mauvaise conduite de Joas après la mort du grand prêtre Jéhoïada. Il a dressé des listes généalogiques indispensables pour tracer la lignée du Christ et régler d’autres questions importantes. Les livres des Chroniques sont également utiles pour établir une chronologie exacte. Toute la sagesse de Jéhovah, l’Auteur de la Bible, est rendue manifeste en ce qu’il a poussé son serviteur Esdras à insérer ces documents complémentaires, afin que ceux qui ont foi en la Bible aient un récit complet et harmonieux de l’histoire humaine. — Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 71 à 80.
CONTENU
I CHRONIQUES
I. Généalogies à partie d’Adam (1:1 à 9:44).
A. D’Adam aux 12 fils de Jacob (1:1 à 2:2).
B. Postérité de Jacob (2:3 à 9:44).
1. Postérité de Juda (2:3 à 4:23). Au chapitre 3, la descendance de David par Salomon jusqu’à Jéhoïakin (Jéconias) qui fut gardé en vie à Babylone pour qu’il ait des fils; puis Zorobabel et sa descendance.
2. Siméon, Ruben, Gad et la demi-tribu de Manassé au-delà du Jourdain (4:24 à 5:26).
3. La postérité de Lévi, y compris la lignée des prêtres de Aaron à Jéhozadac, père du grand prêtre Josué, qui revint d’exil avec Zorobabel (6:1-81).
4. Issacar, Benjamin, Nephtali, la demi-tribu de Manassé, de toute évidence à l’ouest du Jourdain, Éphraïm et Aser (7:1 à 8:40).
5. Habitants de Jérusalem et famille de Saül (9:1-44).
II. Histoire de David (40 années de règne) (10:1 à 29:30).
A. Ruine de Saül et de sa maison (10:1-14).
B. Royauté de David affermie, il s’empare de Sion (11:1 à 12:40).
1. Onction de David par tout Israël à Hébron; prise de Sion (11:1-9).
2. Les hommes puissants de David (11:10 à 12:40).
C. David et l’arche de Jéhovah (13:1 à 16:43).
1. L’Arche est ramenée sur un chariot; Uzzah meurt pour avoir touché l’Arche; l’Arche est déposée dans la maison d’Obed-Édom (13:1-14).
2. Hiram envoie du bois et des ouvriers pour bâtir une maison à David; les Philistins essuient deux défaites (14:1-17).
3. Organisation des Lévites; l’Arche est amenée à Sion (15:1 à 16:43).
D. David et la maison de Jéhovah; alliance pour un royaume (17:1-27).
E. Conquêtes de David (18:1 à 20:8).
1. Victoire sur les Philistins, les Moabites, les Syriens et les Édomites (18:1-17).
2. Le roi Hanun d’Ammon outrage David; David inflige une défaite aux fils d’Ammon et aux Syriens (19:1 à 20:3).
3. Les Philistins (et leur géant Réphaïm) sont à nouveau vaincus dans trois batailles (20:4-8).
F. David fait des préparatifs pour la construction du temple (21:1 à 22:19).
1. David pèche en dénombrant le peuple; 70 000 personnes meurent (21:1-17).
2. David achète l’aire d’Ornan pour bâtir un autel (21:18-30).
3. Salomon reçoit des instruction pour la construction de la maison de Jéhovah (22:1-19).
G. David organise tout pour le culte de Jéhovah (23:1 à 29:30).
1. Organisation de la prêtrise, des Lévites et des préposés aux affaires gouvernementales (23:1 à 27:34).
a. Vingt-quatre classes de prêtres (24:1-19).
b. Lévites et préposés (24:20 à 27:34).
2. David donne des instructions aux chefs de la nation (28:1 à 29:30).
a. Le plan architectural du temple donné sous inspiration est communiqué à Salomon (28:11-21).
b. David bénit Jéhovah et offre des sacrifices; Salomon est oint pour la seconde fois; il commence à s’asseoir sur “le trône de Jéhovah”. (29:1-25.)
3. Mort de David (29:26-30).
II CHRONIQUES
I. La gloire du règne de Salomon (40 ans) (1:1 à 9:31).
A. Sagesse et prospérité de Salomon (1:1-17).
B. Construction et inauguration du temple (2:1 à 7:22).
C. Autres constructions; visite de la reine de Schéba; richesses; mort de Salomon (8:1 à 9:31).
II. Histoire des rois de Juda (10:1 à 36:23).
A. Mauvais règne de Roboam (17 ans) (10:1 à 12:16).
1. Schisme; révolte de Jéroboam (10:1 à 11:12).
2. Jéroboam institue le culte du veau en Israël (11:13-15).
3. Roboam devient infidèle au bout de trois années de règne; l’Égypte fait des incursions en Juda (11:16 à 12:16).
B. Règne d’Abijah (3 ans) 13:1-22).
C. Bon règne d’Asa (41 ans) (14:1 à 16:14).
1. Il remporte la victoire sur Zérah, l’Éthiopien, et son armée de un million d’hommes (14:1-15).
2. Il entreprend des réformes sur le plan religieux (15:1-19).
3. Il commet une faute en faisant alliance avec la Syrie (16:1-11).
4. Dans la maladie, il se tourne vers les guérisseurs et non vers Jéhovah; mort d’Asa (16:12-14).
D. Bon règne de Josaphat (25 ans) (17:1 à 20:37).
1. Il institue un programme d’enseignement en Juda (17:1-19).
2. Il commet une faute en s’alliant par mariage avec Achab et en se joignant à lui dans la guerre contre la Syrie; Achab est tué (18:1 à 19:3).
3. Josaphat place des juges en Juda et leur donne des instructions (19:4-11).
4. Jéhovah combat pour Juda; Moab, Ammon et Séir s’entretuent (20:1-33).
5. L’association hasardeuse entre Josaphat et Achaziah tourne court; naufrage des navires construits pour aller à Tarsis (20:34-37).
E. Mauvais règne de Joram (8 ans) (21:1-20).
1. Il tue ses frères; révolte d’Édom (21:1-11).
2. Un écrit de la part d’Élie le met en garde (21:12-15).
3. Jéhovah le punit; il le frappe aux intestins d’un mal incurable et le roi meurt au bout de deux ans (21:16-20).
F. Mauvais règne d’Achaziah (1 an) (22:1-9).
G. Athalie usurpe le trône (6 ans) (22:10 à 23:21).
1. Joas est caché par la femme du prêtre Jéhoïada (22:10-12).
2. Jéhoïada oint Joas comme roi; il fait tuer Athalie (23:1-21).
H. Mauvais règne de Joas (40 ans) (24:1-27).
1. Il fait ce qui est droit jusqu’à la mort de Jéhoïada et répare le temple (24:1-16).
2. Il se tourne vers l’idolâtrie; Zacharie, fils de Jéhoïada, est lapidé; invasion des Syriens; Joas gravement malade est assassiné (24:17-27).
I. Mauvais règne d’Amasiah (29 ans) (25:1-28).
1. Son règne commence bien; il inflige une défaite aux fils de Séir (25:1-13).
2. Il sert les idoles de Séir; il est vaincu par Joas d’Israël; son assassinat (25:14-28).
J. Règne d’Ozias (52 ans) (26:1-23).
1. Son règne commence bien; succès militaires (26:1-15).
2. Il devient hautain; tente d’offrir de l’encens dans le temple; il est frappé de la lèpre jusqu’au jour de sa mort (26:16-23).
K. Bon règne de Jotham (16 ans) (27:1-9).
L. Mauvais règne d’Ézéchias (29 ans) (28:1-27).
M. Bon règne d’Ézéchias (29 ans) (29:1 à 32:33).
1. Il purifie le temple; il fait célébrer la Pâque au second mois; on vint de tout Israël pour cette célébration; la fête des Gâteaux non fermentés est ensuite célébrée pendant sept jours (29:1 à 30:27).
2. Il veille à ce que les prêtres et les Lévites reçoivent la dîme comme il convient (31:1-21).
3. Sennachérib envahit Juda et défie Jéhovah; un ange détruit tous les hommes puissants et les conducteurs dans le camp assyrien (32:1-23).
4. Maladie d’Ézéchias; ses constructions, y compris l’aqueduc pour diriger les eaux de Guihon vers l’ouest de la ville de David (32:24-33).
N. Mauvais règne de Manassé (55 ans) (33:1-20).
1. Il s’adonne à une idolâtrie détestable et entraîne Juda à sa suite (33:1-9).
2. Il est capturé par le roi d’Assyrie et emmené à Babylone (33:10, 11).
3. Il se repent et implore Jéhovah; il est réintégré dans la royauté; il entreprend des travaux de construction (33:12-20).
O. Mauvais règne d’Amon (2 ans) (33:21-25).
P. Bon règne de Josias (31 ans) (34:1 à 35:27).
1. Il entreprend une grande réforme religieuse; il répare le temple (34:1-13).
2. Le prêtre Hilkiah trouve le livre de la loi; Josias en est tout ému et il interroge Jéhovah (34:14-33).
3. Célébration d’une Pâque comme cela ne s’était pas fait depuis les jours de Samuel (35:1-19).
4. Josias est tué dans une bataille peu sage contre Néco, roi d’Égypte (35:20-27).
Q. Mauvais règne de Joachaz (3 mois); il est emmené en Égypte par Néco (36:1-4).
R. Mauvais règne de Jéhoïakim (11 ans); Nébucadnezzar monte contre lui; mort de Jéhoïakim (36:5-8).
S. Mauvais règne de Jéhoïakin (Jéconias) (3 mois, 10 jours); il est emmené captif à Babylone (36:9, 10).
T. Mauvais règne de Sédécias (11 ans) (36:11-23).
1. Il se rebelle contre Nébucadnezzar; avec les prêtres et le peuple, il méprise Dieu et ses prophètes; destruction de Jérusalem et de son temple (36:11-19).
2. Déportation des habitants; le pays reste désolé pendant 70 ans (36:20, 21).
3. Dans sa première année, Cyrus, le roi de Perse, proclame un décret autorisant les Juifs à retourner à Jérusalem pour y bâtir le temple (36:22, 23).