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  • LA LOI DE DIEU POUR ISRAËL
  • Les principales transgressions condamnés par la Loi
  • Les châtiments prescrits par la loi
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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CRIME ET PUNITION

De temps immémorial, l’homme créé à l’image de Dieu qui est justice (Ps. 37:28; Mal. 2:17), possède lui-​même cet attribut (Gen. 1:26; És. 58:2; Rom. 2:13-15). La première sentence visant à faire respecter la justice, Jéhovah la prononça contre le premier couple humain et contre le serpent qui représentait le Diable. La désobéissance à Dieu, qui s’apparentait à la rébellion contre la souveraineté du Chef de l’univers, fut sanctionnée par une condamnation à mort (Gen. 2:17). Plus tard, Caïn, qui savait que les hommes sont dotés du sens de la justice, comprit qu’on allait chercher à le tuer pour venger le meurtre de son frère Abel. Toutefois, Jéhovah n’autorisa personne à punir Caïn. Il se réserva le droit d’exécuter lui-​même son jugement, ce qu’il fit quand il retrancha la lignée de Caïn au déluge (Gen. 4:14, 15). Environ 900 ans avant ce cataclysme, Hénoch avait annoncé l’exécution prochaine du jugement divin sur ceux qui avaient commis des actions impies. — Gen. 5:21-24; Jude 14, 15.

LA LOI DE DIEU POUR ISRAËL

Quand Israël fut organisé en une nation, Dieu devint son Roi, son Législateur et son Juge (És. 33:22). Il lui donna alors ce qu’on appelle couramment les “Dix Paroles”, ou les “Dix Commandements”, lesquelles renfermaient les principes qui constituaient le fondement d’un recueil de quelque 600 autres lois. Jéhovah commença les “Dix Paroles”. par ces mots: “Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte.” (Ex. 20:2). C’est là la raison essentielle pour laquelle il fallait obéir à toute la Loi. Toute désobéissance des Israélites à cette loi était donc non seulement une violation de la loi du Chef du gouvernement, mais aussi une offense faite au Chef de la religion, leur Dieu; or, le blasphème contre Dieu était un crime de lèse-majesté, une trahison.

Les principes en vigueur dans la Société patriarcale restèrent valables sous la Loi. Toutefois, celle-ci était plus détaillée et couvrait l’ensemble des activités humaines. A. Diamond (dans Primitive Law, 1950, 2e éd., p. 90) dit que les lois consignées dans le livre du Deutéronome sont “d’un très haut niveau moral”. La loi tout entière, telle qu’elle est énoncée dans le Pentateuque, avait une telle valeur pratique et un niveau moral si élevé que tout homme qui s’efforçait de l’observer entièrement s’apercevait forcément qu’elle le condamnait en tant que pécheur et créature imparfaite. “Le commandement est saint, juste et bon”, et “la loi est spirituelle”, dit l’apôtre Paul. “Elle a été ajoutée pour rendre les transgressions manifestes.” (Rom. 7:12, 14; Gal. 3:19). Il s’agissait de toute la loi que Dieu avait donnée à Israël, avec ses principes et ses décision officielles, et non pas simplement de la compilation d’un certain nombre de cas ou de problèmes qui pouvaient survenir ou qui étaient déjà survenus.

Les sanctions prévues par la Loi allaient donc aider les Israélites à comprendre que le péché est “extrêmement pécheur”. (Rom. 7:13.) La loi du talion établissait une règle de justice stricte. La Loi contribuait à la paix et à la tranquillité de la nation. Quand elle était observée, elle protégeait toute le peuple, mais aussi les individus, car s’ils étaient victimes d’un vol ou si leurs biens étaient détruits, le coupable devait leur donner une compensation.

Les Dix Commandements, énoncés en Exode, chapitre 20, et Deutéronome, chapitre 5, n’indiquent pas expressément le châtiment attaché à chaque transgression. Les différentes peines sont indiquées de façon précise dans d’autres textes. Le châtiment prévu pour le transgresseur des sept premiers commandements était la mort. Le voleur, quant à lui, devait rendre à sa victime ce qu’il lui avait dérobé, plus une compensation. Les faux témoins étaient punis. Le dernier commandement, qui condamne la convoitise et les mauvais désirs, ne précise pas le châtiments que les juges devaient infliger à celui qui le transgressait. Ce commandement était en réalité d’un niveau beaucoup plus élevé que les lois humaines, car il faisait de chaque homme son propre juge et visait la racine ou la source de la transgression de tous les commandements. En effet, celui qui entretenait un mauvais désir le montrait tôt ou tard en transgressant un des neuf autres commandements.

Les principales transgressions condamnés par la Loi

Crimes punis de mort par la Loi: 1) le blasphème (Lév. 24:14, 16, 23); 2) le culte rendu à tout autre dieu que Jéhovah et l’idolâtrie quelle qu’elle soit (Lév. 20:2; Deut. 13:6, 10, 13-15; 17:2-7; Nomb. 25:1-9); 3) la sorcellerie et le spiritisme (Ex. 22:18; Lév. 20:27); 4) les faux prophètes (Deut. 13:5; 18:20); 5) la violation du sabbat (Nomb. 15:32-36; Ex. 31:14; 35:2); 6) le meurtre (Nomb. 35:30, 31); 7) l’adultère (Lév. 20:10; Deut. 22:22); 8) la femme qui se prétendait mensongèrement vierge au moment de son mariage (Deut. 22:21); 9) les relations sexuelles avec une jeune fille fiancée à un autre homme (Deut. 22:23-27); 10) l’inceste (Lév. 18:6-17, 29; 20:11, 12, 14); 11) la sodomie (Lév. 18:22; 20:13); 12) la bestialité (Lév. 18:23; 20:15, 16); 13) l’enlèvement d’une personne (Ex. 21:16; Deut. 24:7); 14) celui qui frappait ou injuriait son père ou sa mère (Ex. 21:15, 17); 15) le faux témoignage dans le cas où la peine requise contre l’accusé était la mort (Deut. 19:16-21); 16) celui qui s’approchait du tabernacle alors qu’il n’en avait pas le droit. — Nomb. 17:13; 18:7; voir RETRANCHEMENT.

Les châtiments prescrits par la loi

Les châtiments prévus par la Loi que Jéhovah avait donnée par l’entremise de Moïse contribuaient 1) à préserver le pays de toute souillure aux yeux de Dieu. Ceux qui pratiquaient des choses détestables étaient retranchés d’entre le peuple. 2) Ils décourageaient le crime et préservaient le respect pour le caractère sacré de la vie, pour la loi du pays, pour le Législateur lui-​même, c’est-à-dire Dieu, et pour le prochain. Quand elle était observée, la Loi protégeait la nation du désastre économique et de la décadence morale avec ses conséquences: les maladies répugnantes et la dégénérescence physique.

La Loi prévoyait aucun châtiment cruel, et personne ne pouvait être puni à la place d’un autre. Ses principes étaient clairement énoncés, mais les juges bénéficiaient d’une certaine latitude. Ils examinaient chaque cas séparément, considérant les circonstances de la faute, les mobiles et l’attitude de l’accusé. Ils devaient appliquer la justice de façon stricte (Héb. 2:2). Le meurtrier volontaire ne pouvait espérer échapper à la peine de mot en échange d’une somme d’argent (Nomb. 35:31). En revanche, le meurtrier involontaire pouvait s’enfuir dans une des villes de refuge, mais comme il ne pouvait sortir des limites de cette ville, il se rendait compte que la vie était sacrée, que même la mort accidentelle d’un homme ne pouvait être considérée avec légèreté et qu’elle exigeait une compensation. Cependant, comme il accomplissait un travail productif dans la ville de refuge, il n’était pas à la charge de la communauté. — Nomb. 35:26-28.

Les sanctions prises à l’encontre d’un voleur ou d’un homme qui avait détruit le bien d’un autre avaient pour but de réconforter la victime et de lui procurer une compensation. Si le voleur était incapable de donner ce qu’on exigeait de lui, il pouvait être vendu comme esclave soit à la victime, soit à quelqu’un d’autre. Cette disposition permettait au transgresseur de rembourser la victime et de travailler pour payer ses frais d’entretien. Ainsi, il n’était pas à la charge de l’État, comme c’est le cas dans les pays où l’on inflige des peines de prison aux malfaiteurs. Ces lois étaient justes et favorisaient le redressement du délinquant. — Ex. 22:1-6.

Sous la Loi, la peine de mort était exécutée par lapidation (Lév. 20:2, 27). Parfois on employait l’épée par exemple lorsqu’un grand nombre de gens devaient être mis à mort (Ex. 32:27; I Rois 2:25, 31, 32, 34). Si une ville devenait apostate, elle devait être entièrement vouée à la destruction par l’épée (Deut. 13:15). En Exode 19:13, il est question de mettre à mort un transgresseur éventuel par l’épée, par la lance ou peut-être par les flèches (voir Nombres 25:7, 8). La décapitation est également mentionnée, mais il est possible que les individus en question avaient été mis à mort auparavant d’une autre façon et que leurs cadavres avaient ensuite été décapités (II Sam. 20:21, 22; II Rois 10:6-8). La Loi ordonnait que ceux qui étaient coupables des crimes les plus détestables soient brûlés ou pendus (Lév. 20:14; 21:9; Josué 7:25; Nomb. 25:4, 5; Deut. 21:22, 23). Comme le montrent clairement les textes précités, ces sentences n’étaient exécutées qu’après que les individus en question avaient été mis à mort.

Quand Dieu ordonnait que les prisonniers de guerre soient voués à la destruction, ceux-ci étaient généralement mis à mort par l’épée (I Sam. 15:2, 3, 33). Les individus qui se constituaient prisonniers étaient assujettis au travail forcé. — Deut. 20:10, 11.

La loi du talion prévoyait l’application stricte de la justice quand un homme en blessait volontairement un autre (Deut. 19:21). Les Écritures rapportent au moins un cas où ce châtiment fut appliqué (Juges 1:6, 7). Cependant, les juges devaient déterminer d’après les faits si le crime était volontaire ou s’il s’agissait d’un accident, d’une négligence, etc. Une exception était prévue dans l’application de la loi du talion: si, au cours d’une rixe opposant deux hommes, la femme de l’un d’eux venait en aide et saisissait les parties viriles de l’autre, on ne détruisait pas ses organes génitaux mais on lui coupait la main (Deut. 25:11, 12). Cette loi prouve tout le respect que Dieu porte aux organes génitaux. Elle était également empreinte de miséricorde, car elle avait des égards pour le mari de cette femme. Elle était en effet sa propriété, et il avait le droit d’avoir des enfants avec elle.

Depuis le commencement, l’homme obéit à une loi: celle de Dieu ou celle de sa conscience que Dieu a implantée en lui. Il s’est donc avéré que plus il restait attaché au vrai culte, plus les châtiments prévus par ses propres lois étaient raisonnables et humains, alors qu’au contraire, plus il s’en éloignait, plus son sens de la justice se corrompait. Cela est particulièrement évident quand on compare les lois des nations antiques à celles d’Israël.

LES LOIS BABYLONIENNES

Le “code” d’Hammourabi (qui n’est est pas un au sens où l’entendent les juristes modernes), que l’on pense être fondé sur une législation antérieure, était un recueil de décisions, de “cas de jurisprudence”, écrit sur des tablettes d’argile et qui fut recopié plus tard (peut-être en une autre écriture) sur une stèle placée dans le temple de Marduk, à Babylone. Des copies furent probablement déposées dans d’autres villes. Cette stèle, qu’un conquérant emporta plus tard à Suse, fut découverte en 1902. Contrairement à ce que pensent certains, Hammourabi n’est pas le précurseur et l’inspirateur de Moïse. Ce “code” n’a pas pour but d’établir des principes, mais, semble-​t-​il, d’aider les juges, à régler certains cas en leur faisant connaître des précédents ou en apportant des modifications à des décision antérieures, afin de leur montrer comment agir à l’avenir en pareil cas. Par exemple, il n’est pas question du châtiment du meurtrier, car un châtiment bien connu était prévu pour ce crime et sans doute pour d’autres. Hammourabi ne cherche pas à traiter de l’ensemble des lois. Chacune des ordonnances incluses dans ce “code” commence par cette formule: “Si un homme fait ceci ou cela.” Comme il se rapporte à des cas précis, au lieu d’établir des principes, ce “code” dit simplement quelle peine il faut infliger en tel ou tel cas. Il est principalement fondé sur des lois antérieures qu’il se contente de préciser pour les adapter à des cas difficiles, fréquents dans la Société babylonienne de l’époque.

D’après les chiffres avancés par quelques savants, Hammourabi a régné 43 ans, de 1728 à 1686 avant notre ère, soit plus d’un siècle après Abraham, à l’époque où les Israélites séjournaient en Égypte. La Loi de Moïse n’a absolument pas été inspirée par le “code” d’Hammourabi; en réalité, à l’examen, ce dernier se révèle bien inférieur à la Loi. Par exemple, le “code” d’Hammourabi prévoit un châtiment “par solidarité”. Une de ses lois est ainsi libellée: “Si [un maçon] a provoqué la mort du fils du propriétaire de la maison [parce que celle-ci présentait un vice de construction et s’est écroulée], on mettra à mort le fils de ce maçon.” La loi que Dieu donna par Moïse dit au contraire: “Les pères ne devront pas être mis à mort à cause des enfants et les enfants ne devront pas être mis à mort à cause des pères.” — Deut. 24:16.

En général, ce “code” n’imposait pas à celui qui avait volé des objets de valeur de les restituer à la victime, comme le prévoit la Loi de Moïse. Il condamnait à mort le voleur. Cependant, dans certains cas de vol, on imposait une restitution, mais trente fois la valeur des objets volés. Si le voleur était incapable de payer, il était mis à mort. Nébucadnezzar condamna des transgresseurs à être écartelés ou à être brûlés vifs, comme dans le cas des trois jeunes Hébreux qu’il fit jeter vivants dans une fournaise chauffée plus que d’ordinaire. — Dan. 2:5; 3:19, 21, 29; Jér. 29:22.

LES LOIS ROMAINES

Outre l’exécution par l’épée, notamment par décapitation (Mat. 14:10), voici quels étaient les châtiments les plus courants: les coups donnés au moyen du tympanum, une trique en bois, ce nom désignant également le poteau auquel on attachait le prisonnier, la flagellation avec un fouet dont le lanières étaient parfois armées d’osselets ou de lourdes boules de métal, ou encore terminées par des pointes recourbées; on utilisait aussi le crates, objet comparable à un bouclier qui consistait en une sorte de panneau ou de treillis de bois; on jetait le prisonnier dans une fosse, puis on plaçait au-dessus de lui le crates sur lequel on amoncelait des pierres; la mise au poteau, le supplicié étant cloué ou attaché à celui-ci; la pendaison; on précipitait aussi le condamné du haut d’un rocher élevé; on le noyait; ou bien on le livrait aux bêtes sauvages dans l’arène; on l’obligeait à participer aux combats de gladiateurs; la mort par le feu. Le prisonnier était souvent mis aux ceps (Actes 16:24) ou enchaîné à un garde (Actes 12:6; 28:20). La loi Porcia interdisait de condamner à la flagellation les citoyens romains.

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