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Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
ad p. 956-958

MALADIES ET TRAITEMENT

Les Écritures parlent fréquemment de la maladie, de la mauvaise santé du corps ou de l’esprit, et aussi de la maladie spirituelle ou de l’état de malade au sens figuré. Bien que la Bible n’ait pas été rédigée pour enseigner la médecine ou d’autres traitements des maladies, les informations qu’elle renferme à ce sujet sont scientifiquement exactes. Fait significatif, elle montre comment vaincre la maladie spirituelle.

La maladie est concomitante de l’imperfection qui a produit la mort, laquelle s’est étendue à la race humaine par la faute du pécheur Adam (Gen. 3:17-19; Rom. 5:12). Toutefois, bien que la maladie soit généralement la conséquence naturelle du péché et de l’imperfection humaine, Jéhovah lui-​même “toucha Pharaon et sa maison par de grandes plaies à cause de Saraï, femme d’Abram”. (Gen. 12:17.) C’est Dieu qui était à l’origine des “furoncles à ampoules” qui firent éruption sur les hommes et sur les bêtes au cours de la sixième plaie qu’il infligea à l’ancienne Égypte (Ex. 9:8-11). Il frappa de lèpre Miriam, qui avait agi avec présomption (Nomb. 12:9-15). Il porta un coup à l’enfant illégitime de David et de Bath-Schéba, de sorte qu’il tomba malade et finit par mourir (II Sam. 12:15-18), et il “envoya une peste en Israël” aux jours de David (II Sam. 24:15). Tous ces actes, Dieu les a accomplis pour faire respecter son nom et sa loi, et pour protéger, délivrer et discipliner, tel un père, son peuple élu.

Toutefois, avec la permission de Jéhovah, Satan “frappa Job d’un furoncle malin, depuis la plante de son pied jusqu’au sommet de sa tête”. (Job 2:6, 7.) En la circonstance, Job fut un exemple d’intégrité pour le peuple de Dieu. Par la suite Dieu guérit Job, et en récompense de sa fidélité il prolongea sa vie de 140 ans (Job 42:10, 16). Il arrivait que les démons soient à l’origine de certaines infirmités, comme dans le cas du possédé aveugle et muet que Jésus Christ guérit (Mat. 12:22). Mais les Écritures font une différence entre les maladies dites normales et celles qui étaient dues à la possession démoniaque. — Mat. 4:24; Marc 1:32-34; Actes 5:16; voir DÉMON (POSSÉDÉ PAR LE).

Celui qui transgresse la Parole de Dieu, par exemple dans le domaine de la moralité sexuelle, peut tomber malade, voire mourir (Prov. 7:21-27). Les Israélites furent avertis que s’ils lui désobéissaient, Jéhovah les frapperait de diverses maladies. — Deut. 28:58-61.

La Bible mentionne un certain nombre de maladies et d’infirmités. Par exemple, en cas de désobéissance, les Israélites auraient à souffrir de la tuberculose, de furoncles, d’hémorroïdes, d’eczéma et de démence (Deut. 28:22, 27, 28, 35). La Loi révélait les symptômes et le traitement approprié de la lèpre (Lév. chaps 13, 14). Un descendant d’Aaron qui avait des teignes ne pouvait assumer la fonction de prêtre, et tout animal teigneux était impropre au sacrifice (Lév. 21:17, 20; 22:22). Grâce au pouvoir de Dieu, Jésus Christ guérit la cécité congénitale (Jean 9:1-7), la surdité (Luc 7:22), l’hydropisie (Luc 14:1-4), la lèpre (Luc 5:12, 13), l’épilepsie, la paralysie et toutes sortes de maladies et d’infirmités (Mat. 4:23, 24). À Malte, Paul guérit le père de Publius qui était “oppressé par la fièvre et la dysenterie”. — Actes 28:1-8.

EXACTITUDE DES CONCEPTS BIBLIQUES

Hippocrate, médecin grec des Ve et IVe siècles avant notre ère, a été appelé le “père de la médecine”; on lui attribue la paternité d’un code de déontologie, le “serment d’Hippocrate”, serment que les étudiants en médecine prêtent encore aujourd’hui. On a dit à son sujet: “Il n’avait aucun rapport avec les temples-hôpitaux de son temps, lesquels étaient placés sous la surveillance des prêtres d’Esculape, dieu de la médecine.” (The World Book Encyclopedia, éd. 1966, vol. 9, p. 227). De fait, Hippocrate était pour ainsi dire contemporain de Malachie, mais la majeure partie de ce que la Bible dit à propos des maladies a été écrite par Moïse, environ un millier d’années plus tôt. Pourtant, il est intéressant de noter ce commentaire: “Dans les milieux scientifiques les mieux informés, là où les chercheurs accomplissent le meilleur travail, on est arrivé à la conclusion que la Bible est un livre scientifique d’une grande exactitude. (...) Les faits relatifs à la vie, à la diagnose et à la médecine préventive et curative présentés dans la Bible sont de loin supérieurs, sous le rapport de l’exactitude et de la connaissance pure, aux théories d’Hippocrate, bon nombre d’entre elles n’étant toujours pas vérifiées, et d’autres étant totalement erronées.” — Docteur H. Philips, lettre adressée à l’American Medical Association News et publiée dans le numéro du 10 juillet 1967.

Voici ce qu’on a écrit à propos du médecin chrétien Luc qui a rédigé un Évangile et le livre des Actes: “Le langage médical de Luc est exact jusque dans les moindres détails. Il emploie au total 23 termes techniques grecs que l’on trouve dans les écrits d’Hippocrate, de Galen et d’autres de son époque.” — “Medicine and the Bible” de C. Truman Davis, médecin et maître ès sciences, dans l’Arizona Medicine de mars 1966, p. 177.

L’observance de la Loi a souvent été bénéfique pour la santé. Par exemple, la Loi exigeait que les excréments humains soient recouverts (un lieu hors du camp militaire était réservé à cet effet) (Deut. 23:9-14), ce qui était une protection non négligeable contre les maladies infectieuses, comme la dysenterie et la typhoïde qui sont véhiculées par des diptères. La nourriture et l’eau étaient préservées de toute contamination. La Loi spécifiait en effet que tout ce sur quoi tomberait une créature “impure”, une fois morte, était rendu impur et devait subir un traitement spécial; quant au vase de terre cuite ainsi souillé, il fallait le briser. — Lév. 11:32-38.

Voici un autre commentaire intéressant: “La prophylaxie des maladies était le principal objet de cette législation qui, lorsqu’elle était appliquée, pouvait être un puissant moyen de prévenir des maladies comme la polioencéphalite, dont le virus est présent dans la nourriture, les fièvres entériques, l’intoxication alimentaire et les vers parasites. L’accent mis sur la nécessité de préserver la pureté des réserves d’eau était le moyen le plus sûr de prévenir le début et la propagation de maladies telles que l’amibiase, les fièvres entériques, le choléra, la bilharziose et la leptospirose ictéro-hémorragique. Ces mesures prophylactiques, qui sont un élément fondamental de tout système de santé publique, revêtaient une importance capitale pour le bien-être d’une nation qui vivait dans des conditions rudimentaires et dans une région subtropicale.” — The Interpreter’s Dictionary of the Bible, vol. 2, pp. 544, 545.

Dans son livre (The Bible and Modern Medicine), A. Rendle Short, docteur en médecine (F.R.C.S.) et professeur honoraire de chirurgie à l’université de Bristol (Grande-Bretagne), souligna que chez les nations voisines de l’antique Israël les lois relatives à l’hygiène publique, si tant est qu’il y en avait, étaient tout à fait rudimentaires. Voici ses propos: “Il est vraiment étonnant qu’un livre comme la Bible, que l’on dit non scientifique, renferme un code sanitaire, et il est tout aussi surprenant qu’une nation à peine sortie de l’esclavage et fréquemment envahie par l’ennemi, et parfois emmenée captive, qu’une telle nation dispose dans ses livres d’un code de santé aussi sage et aussi raisonnable. Ce fait a été reconnu par des personnes qui font autorité, même par celles qui ne portent pas grand intérêt au côté religieux de la Bible. Aldo Castellani, expert italien en maladies tropicales, a écrit (Manual of Tropical Medicine, p. 5): ‘On ne peut qu’être impressionné par les recommandations précises d’hygiène de la période mosaïque. Les règles extrêmement rigoureuses relatives à la quarantaine ont très certainement fait beaucoup de bien.’ Dans son histoire générale de la médecine, F. Garrison cite ce commentaire de Neuberger: ‘La plus grande gloire de la médecine biblique, c’est d’avoir fait de l’hygiène sociale une science.’ Ce sont là de très hautes autorités médicales.” — P. 37.

Selon la Loi, le lièvre et le porc étaient des animaux interdits à la consommation pour les Israélites (Lév. 11:4-8). Voici ce que dit à ce sujet le docteur Short: “Certes, nous mangeons du porc, du lapin et du lièvre, mais ces animaux sont sujets aux infections parasitaires; on ne peut donc les consommer sans danger qu’à la condition de bien les cuire. Le porc se nourrit de façon malsaine et il abrite deux hôtes, savoir la trichine et le tænia solium, lesquels peuvent élire domicile chez l’homme. Le danger est insignifiant dans notre pays, vu les conditions de vie, mais il aurait pu en être autrement dans l’antique Palestine; il était donc préférable de s’abstenir d’une telle nourriture.” — The Bible and Modern Medicine, pp. 40, 41.

L’observance des justes exigences de Jéhovah en matière de moralité sexuelle était aussi très salutaire pour les Israélites sur les plans spirituel, mental et physique (Ex. 20:14; Lév. chap. 18). Les chrétiens qui veillent à rester moralement purs se procurent les mêmes bienfaits (Mat. 5:27, 28; I Cor. 6:9-11; Rév. 21:8). Le respect des excellents principes moraux énoncés dans la Bible constitue une protection contre les maladies vénériennes.

Paul conseilla à Timothée de prendre un peu de vin pour son estomac et ses fréquents ennuis de santé (I Tim. 5:23). Le vin possède en effet des vertus médicinales; c’est ce qu’ont attesté les découvertes modernes. Voici ce qu’a déclaré le docteur Salvatore Lucia, professeur à la faculté de médecine de Californie: “Le vin est largement utilisé dans le traitement des maladies de l’appareil digestif. On le trouve particulièrement efficace dans l’anorexie, l’hypochlorhydrie sans gastrite et la dyspepsie hyposthénique. Une légère insuffisance hépatique réagit favorablement à un vin blanc sec non frelaté. La teneur en tanin du vin et ses propriétés antiseptiques douces en font une précieuse boisson dans le traitement de la colique intestinale, de la colite muqueuse, de la constipation spasmodique, de la diarrhée et de maintes maladies infectieuses de l’appareil gastro-intestinal.” (Wine as Food and Medicine, p. 58). Bien sûr, Paul suggérait que Timothée “use d’un peu de vin”, et non de beaucoup de vin, car la Bible condamne l’ivrognerie. — Prov. 23:20; voir IVRESSE.

Les Écritures reconnaissent la psychosomatique; or, c’est à une époque relativement récente que les chercheurs ont pris conscience de la relation qui existe entre l’état pathologique et l’état émotionnel de l’individu. Voici ce que dit Proverbes 17:22: “Un cœur joyeux fait du bien comme remède, mais un esprit abattu dessèche les os.” Des émotions comme l’envie, la peur, l’avidité, la haine et l’ambition égoïste sont préjudiciables, alors que la manifestation de qualités comme l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur et la maîtrise de soi, fruits de l’esprit de Dieu, a un effet salutaire et parfois même curatif (Gal. 5:22, 23). Bien entendu, les Écritures ne considèrent pas toutes les maladies comme étant psychosomatiques, pas plus qu’elles ne qualifient de répréhensibles toute consultation de médecin et tout traitement médical. Paul parla du fidèle chrétien Luc comme du “médecin bien-aimé”. — Col. 4:14.

LA QUARANTAINE

Selon la Loi, toute personne atteinte d’une maladie contagieuse ou susceptible de l’avoir contractée était soumise à une quarantaine, c’est-à-dire éloignée des autres ou isolée pour un temps. Des quarantaines de sept jours étaient imposées pour établir le diagnostic de la lèpre, qu’il s’agisse de la lèpre humaine, de celle des vêtements et autres articles, ou de la lèpre des maisons (Lév. 13:1-59; 14:38, 46). Quiconque touchait un cadavre était également déclaré impur pendant sept jours (Nomb. 19:11-13). Bien que les Écritures ne disent pas expressément que cette prescription visait à assurer la santé publique, la communauté se trouvait ainsi protégée dans le cas où quelqu’un était mort d’une maladie infectieuse.

Le docteur Short écrit: “Il est intéressant de savoir que notre mot ‘quarantaine’ a un rapport avec le code sanitaire hébreu. Des constatations faites en Italie au XIVe siècle ont établi que lors d’épidémies les Juifs en réchappaient facilement alors que les autres y succombaient; on en a conclu avec juste raison que cela était dû à leurs lois qui déclaraient impur quiconque touchait un cadavre. L’application du code juif fut donc rendue obligatoire pour toute la communauté, et par la suite on jugea qu’une période d’isolement de quarante jours, fixée d’après la loi de Moïse précitée (Lév. 12:1-4), était appropriée. En italien, quarante se dit quaranta, d’où notre mot quarantaine.” (The Bible and Modern Medicine, p. 44). Aujourd’hui, les mesures d’isolement imposées aux malades varient d’un pays à l’autre, mais la loi que Dieu donna autrefois aux Israélites par l’entremise de Moïse était déjà pour eux une protection.

COMMENT FAIRE FACE À LA MALADIE SPIRITUELLE ET PHYSIQUE

Dans sa lettre, Jacques parle de la façon de traiter la maladie spirituelle qui frappe un membre de la congrégation chrétienne (5:13-20). Le contexte, qui met en opposition l’état de malade à celui de l’homme joyeux, indique que Jacques parlait de la maladie spirituelle et non physique. Voici ce qu’il écrivit à propos des différents remèdes à y apporter et de leur efficacité: “Quelqu’un parmi vous est-​il malade [spirituellement]? Qu’il appelle auprès de lui les aînés de la congrégation, et que ceux-ci prient sur lui [de sorte qu’il entende la prière et donne son acquiescement en disant: ‘Amen.’], en l’enduisant d’huile [lui rappelant les enseignements réconfortants et apaisants de la Parole de Dieu, lesquels l’aideront à être de nouveau uni avec la congrégation (Ps. 133:1, 2; 141:5)] au nom de Jéhovah [avec fidélité à Dieu et en accord avec ses desseins]. Et la prière de la foi [présentée par les anciens en faveur du chrétien malade spirituellement] rétablira celui qui est [spirituellement] souffrant, et Jéhovah le relèvera [le sortant de son abattement et lui ôtant le sentiment d’avoir été abandonné par lui; Jéhovah l’affermira pour qu’il marche dans la voie de la vérité et de la justice (Phil. 4:13)]. Et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné [par Jéhovah (Ps. 32:5; 103:10-14), à condition qu’il réagisse favorablement aux prières ainsi qu’à la réprimande, à la correction et à l’exhortation de la Parole de Jéhovah qui lui sont données par les anciens, et qu’il se retourne, se repente et marche dans la bonne voie (Ps. 119:9-16)].”

Quand un serviteur de Dieu est physiquement malade, il convient qu’il prie Jéhovah de lui accorder la force morale de supporter sa maladie et la force spirituelle de garder son intégrité alors qu’il est faible physiquement. “Jéhovah lui-​même (...) soutiendra [une telle personne] sur le divan de douleur.” — Ps. 41:1-3; voir aussi I Rois 8:37-40.

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